À Lille le samedi 11 décembre dans le cadre des rencontres de l’Atelier d’histoire critique

L’oppression d’un peuple peut-elle cacher l’oppression d’un autre ? Le conflit israélo-palestinien est au cœur de cette interrogation. Pierre Stambul entend ici dénouer les fils inextricables de cette question. Il revient sur la genèse et les formes de l’antisémitisme et sur l’apparition du sionisme présenté comme réponse aux persécutions dont sont victimes les Juif·ves en Europe. Pour autant, la fondation de l’État d’Israël n’a pas éteint l’antisémitisme.

La nouvelle terre d’accueil née avec l’État d’Israël s’est développée aux dépens d’un autre peuple, le peuple palestinien dont les souffrances et l’oppression ne peuvent être indifférentes à ceux et celles qui luttent contre le racisme et l’antisémitisme, nous dit l’auteur.

L’ambition émancipatrice des peuples juifs d’Europe et d’ailleurs ne peut s’incarner dans un État colonial qui opprime les Palestiniens et les Palestiniennes. Il convient, ajoute l’auteur, de récuser l’équation Juif = sioniste et donc antisioniste = antisémite. Une confusion savamment entretenue par les défenseurs d’un ordre mondial fait de guerres et de domination, qui entend disqualifier tous ceux et toutes celles qui s’opposent à toutes les formes de domination et de racisme.

Pierre Stambul est porte-parole de l’Union des Juifs Français pour la Paix (UJFP). Son prochain ouvrage, intitulé « Contre l’antisémitisme et pour les droits du peuple palestinien » sortira chez Syllepse aux alentours du 1er novembre prochain. Il est également l’auteur de « La Nakba ne sera jamais légitime » publié en 2018 chez Acratie.

Source : UJFP
https://ujfp.org/…