Par Maria Poumier

Cette année, bien des coups durs ont été portés à l’Israël torve et méprisant:

– La cour internationale des Droits de l’homme accepte de poursuivre ce pays pour ses crimes commis depuis 2014 en territoires occupés et  à Gaza . Comme le publie le blog de Mediapart, « observons la réalité en face : pour la première fois depuis le démembrement de l’empire Ottoman les Palestiniens vont pouvoir faire entendre leur voix devant une cour pénale ».

– La campagne BDS se poursuit avec un certain succès, au moins médiatique. Les grosses cibles sont Carterpillar et JCB, qui fournissent les bulldozer servant à raser les habitations palestiniennes. Et les ciments français Lafarge ont largement contribué au terrorisme applaudi par Israël en Syrie, c’est reconnu depuis 2018.  C’est une campagne populaire, qui rebondit devant le Conseil de l’Europe, quoique M Macron, valet  s’il en est, fasse son possible pour y mettre fin judiciairement, avec l’aide de son ministre de la justice soi-disant de gauche.

– « Apartheid israélien » est devenu un terme courant en Israël même, validé par l’autorité du journaliste senior Gideon Levy. Et le quotidien Haaretz, dans sa version digitale et son blog, surprend par la vigueur croissante de son révisionnisme critique contre une partie des dogmes israéliens.

– Israël reste le seul pays au monde à avoir légalisé la torture. Et ne se prive pas d’abattre des enfants palestiniens, tel Saïd Youssef Oudeh, 16 ans, le « Pelé palestinien », près de Naplouse, le 5 mai dernier, nouveau héros qui rappelle le petit martyr Faris Odeh qui avait lancé une pierre sur un tank, en 2000, immortalisé par sa célèbre photo, puis fut abattu d’une balle dans le dos le 8 novembre 2000. Il avait quatorze ans.

Après le plan de paix trumpien et les accords d’Abraham, tout espoir d’un  État palestinien indépendant a disparu, et, si des roquettes continuent à tomber sur des agglomérations israéliennes, souvent tirées depuis Gaza, on ne voit plus guère comment les Palestiniens pourraient reprendre l’initiative des attaques contre l’État juif.

Mais l’effet boomerang, après 73 ans de crimes et d’abus systématiques de la part d’envahisseurs occidentaux illégitimes, est en marche, et devient fort visible.

L’Europe découvre l’urgence de la défense des autochtones chez elle, car elle se trouve sujette à des vagues migratoires: or les « Palestiniens » de chez nous, ce ne sont pas les Arabes, ou les musulmans, mais les habitants millénaires de nos contrées. Cette Europe n’ignore pas que c’est l’Israël global qui pousse à l’affaiblissement de nos pays par un chaos social et une guerre civile latente. Dans les manifestations de Gilets jaunes, les drapeaux palestiniens ont toute leur place. Le nationalisme israélien, qui voudrait continuer à faire de tout juif un agent « sayan » du Mossad, et détourner tant les cerveaux européens que les secrets industriels de nos pays, se trouve donc devant un miroir qui lui renvoie l’image de ses mains sales, dans le pot de confiture qu’il croyait sans fond du « fais ce que je te dis, ne dis pas ce que je fais, et ne fais surtout pas ce que je fais »…

Le président Trump poussait l’Israël à s’enfoncer dans ses fantasmes de toute puissance, lui faisant miroiter le  rêve d’une grande expulsion de Palestiniens en Jordanie et l’annexion de tous les territoires jusqu’au Jourdain, avec un plein soutien US. Et les pays arabes étaient censés payer 25 milliards pour faire taire la population palestinienne déclarée dissoute, sa spoliation achevée, la question du droit au retour abolie, les lois pour étendre la propriété foncière juive renforcées. Mais tout cela se trouve désormais bloqué.

Le nouveau président Biden se trouve obligé, au plan intérieur et au niveau de la propagande, de prendre le contre pied de son prédécesseur, au point que certains organes juifs le déclarent prêt à favoriser en sous-main, y compris avec des armes, une nouvelle intifada, au nom des droits de l’homme. Toujours est-il qu’il promet une aide de 235 millions de dollars par an aux Palestiniens, ce que Trump avait supprimé.

Le piège qui se referme sur la classe dirigeante israélienne est un piège juif: ce sont les juifs mettant en place un pouvoir mondial unique qui voient désormais l’État juif comme un obstacle à l’uniformisation du monde au profit de la technocratie US. Ce sont les ONG financées par George Soros qui poussent les Européens à traîner Israël devant la CEDH.

Netanyahou et ses successeurs se retrouvent en position de candidats au statut de vassaux de la Russie, à la recherche d’un protecteur plus fiable que les US. Mais Poutine a besoin de garder un contrôle sur la Syrie, et de renforcer ses liens avec l’Iran, face aux agressions US, combinaison de sanctions économiques et d’encerclement militaire. Ainsi donc l’Israël conquérant fait place à un État quémandeur, encerclé à son tour, même s’il se permet encore des opérations aériennes sur la Syrie. Les Chinois applaudissent des accords de coopération construits patiemment depuis dix ans au moins avec l’État juif. Mais la Chine  a maintenant signé des accords militaires avec l’Iran. Les opérations navales israéliennes contre l’Iran sont piteuses. Et, ironie sardonique de l’histoire, c’est le sabotage par des plongeurs israéliens d’un vieux gros cargo libyen transportant du pétrole iranien vers la Syrie qui provoqué l’inondation des côtes israéliennes par une noire, le 21 février, Et c’est paru dans le Wall Street Journal. Et il y a bien plus de détails collectés ici par israël Shamir.

Une rumeur circule en Russie: ce sont les laboratoires israéliens qui se sont emparés du Covid 19, lorsqu’il ne ravageait que la Chine, et qui l’ont répandu en Iran, ciblant avec un certain succès l’équipe dirigeante. La biotechnologie israélienne cultive autant la fabrication d’enfants artificiels destinés à suppléer à la stérilité galopante de la population juive, que l’expérimentation d’armes de bioterrorisme, déjà largement à l’œuvre en Afrique, depuis les travaux du docteur Wouther Boton, dans les années 1980, et la mise au point de vaccins qui non seulement font apparaître des maladies là où elles n’existaient pas, mais diminuent fortement la fertilité des femmes. Voici une piste en cours d’exploration:  » On ignore en général qu’Israël est l’un des pays leaders dans le domaine de la guerre bactériologique. L’Institut de recherche biologique de Ness Ziona développe des bactéries et des virus mortels ; dans certains cas, leur efficacité a été testée sur des Palestiniens. Nous ne savons pas comment ni où le Covid est apparu ; mais le premier pays touché par le Covid (après l’épidémie de Wuhan, en Chine) a été l’Iran, où des membres du gouvernement sont tombés malades en même temps, avec une souche particulièrement coriace et mortelle. »

La Journée d’al Qds avait été instituée par l’imam Khomeiny en 1979. Elle engageait l’Iran comme le premier pays dans la défense des droits des Palestiniens et du droit international devant servir à protéger tous les peuples de la manie mafieuse d’Israël, et de la perversité acquise dans le monde du crime par ses fondateurs En 1982, le grand Israël Shahak faisait connaître le plan Oded Yinon, d’affaiblissement voire de destruction de tous les pays voisins d’Israël. La destruction du Liban, de la Syrie, de l’Irak, du Yemen et de l’Iran, objectif central, semblaient à portée de main, après la défaite arabe de 1973. Tout cela se concrétisa d’abord par la destruction de l’Irak, puis fut amplifié et financé par le Plan US « pour un nouveau siècle », enfin par la doctrine Cebrowski, visant encore plus loin que le Moyen Orient.

Mais tout ceci se trouve remis en question. Israël fait toutes les provocations possibles pour forcer les US à rentrer en guerre avec l’Iran, mais n’y parvient pas, le président Biden poussant plutôt, comme son prédécesseur Obama, à la normalisation des relations avec l’Iran, de peur que l’Iran bascule encore plus franchement vers la Russie et la Chine. Or déjà  l’axe de la résistance, s’il a perdu le soutien des gouvernements arabes, s’appuie sur les colosses russe et chinois, autrement plus efficaces.

Les Israéliens ne cessent d’attaquer l’Iran, assassinant systématiquement ses savants, détruisant ses centres de recherche nucléaire: cette année, Israël se réjouissait de l’attentat où périt Mohsen Fakhrizadeh le 27 novembre 2020, du pétrolier Saviz torpillé en Mer rouge le 7avril, des explosions dans le centre nucléaire de Natanz le 12 avril.

Mais cette année pour la première fois, c’est , le 21 avril qui n’a pas su se protéger d’un missile tiré depuis la Syrie. Le site de la fabrique de missiles Tomer, et le QG du Mossad, ont subi des attaques. Et les Israéliens savent désormais que leurs dôme de fer et autres systèmes de défense aériens ne les protègent plus, ni leurs supposées installations secrètes, car  » le système de défense antimissile Patriot, de fabrication américaine, n’a pas réussi à arrêter le missile entrant. L’agence de presse russe a rapporté que des dispositifs électroniques russes basés en Syrie avaient brouillé le système de défense antimissile israélien dans 12 districts, permettant ainsi au missile d’atteindre Dimona. ‘Il s’agissait d’une réponse russe aux violations israéliennes de nos accords sur la Syrie’, a ajouté l’agence.  » Tandis que l’Iran, désormais assuré du bouclier nucléaire chinois, est prêt à revenir aux accords du JCPOA lui permettant de développer son industrie nucléaire civile sans plus risquer d’épuiser ses ressources dans la construction de bombes nucléaires dans l’immédiat.

Face à l’épidémie de Covid 19, l’Iran a de l’avance dans sa recherche, élabore ses propres thérapies, et achète des vaccins chinois et russes. Au même moment, Israël qui a tout misé sur des accords mafieux avec les laboratoires Pfizer, déjà poursuivis en justice depuis longtemps pour mise en danger de la vie d’autrui avec ses expérimentations hasardeuses, connaît des statistiques catastrophiques sur les effets dits secondaires de sa politique de vaccination de masse, en particulier avec les effets stérilisants des injections de produits comportant modification de l’ARN: les femmes accouchent d’enfants qui meurent aussitôt, des enfants et des hommes jeunes sont terrassés subitement par l’inflammation du cœur. Officiellement, tout va pour le mieux dans le pays phare de « l’Occident ».

On dit que les autochtones d’Amérique, systématiquement exterminés par la colonisation puritaine anglo-saxonne, se sont déjà vengés, depuis l’outre-tombe, en nous offrant le tabac qui donne lieu au cancer des poumons pour tous. Et que leurs frères de l’Amérique catholique, décimés dans des proportions bien moindres poursuivent la revanche, non seulement au plan de la reconquête démographique, mais aussi avec leur arme biologique spécifique, la production et l’exportation de la cocaïne, qui fait perdre toute lucidité aux gens de pouvoir en Occident.

L’Extrême Orient, et tout particulièrement l’Afghanistan, se venge à son tour avec l’exportation de l’opium, tandis que pour le Maghreb c’est le hashcich addictif qui rend la jeunesse occidentale stupide, et enchaînée à sa passion, la consommation qui l’empoisonne. Oui, le retour de bâton sur le dos de toutes les civilisations usurpatrices tape fort et en profondeur.

Les Occidentaux qui admiraient la politique étrangère de Donald Trump y voient remis en action le modèle jacksonien, et lui faisaient confiance pour pacifier le Moyen Orient. Or le président Jackson avait fait de grandes campagnes pour exterminer les Indiens. Ceux-ci une fois considérablement affaiblis et réduits en nombre, se virent certes accorder quelques droits, dans leur pays, mais sont encore loin d’avoir repris leur souveraineté sur leur territoire, à moins de considérer que les Mexicains catholiques soient les héritiers légitimes des autochtones, ce qui n’est pas dépourvu de sens.

Depuis cette année, l’État juif se sait condamné à dépasser son séparatisme viscéral et le cynisme sans limites de ses fondateurs; les Palestiniens, maintenant leur supériorité démographique, et ne pouvant pas être soumis aux armes biologiques israéliennes, qui ne respectent généralement pas l’ethnie des uns ou des autres, et d’ailleurs ayant très peu cédé au chantage vaccinal covidique, comme d’ailleurs les pays pauvres en général, voient donc accrues leur résistance physiologique, et leur capacité à se reproduire, physiquement et spirituellement, à l’inverse de leurs oppresseurs. Ils accèderont un jour à l’égalité des droits dans un seul État, conséquence inéluctable de la fusion culturelle qui se sédimente lentement mais sûrement, et des pressions conjuguées tant des US que de la Russie sur les dirigeants israéliens, sur des registres complémentaires.

Israël sait qu’il a perdu sa capacité d’initiative, face aux Palestiniens, face à l’Iran, mais aussi bien au-delà. L’Etat des juifs est déchiré par les rivalités, impuissant. C’est au tour des grandes, très grandes (Bill Gates, Pierre Omidyar l’Iranien, Google etc…), et moyennes puissances (Turquie?) de le faire chanter. Et ce sont tous les dogmes mensongers de l’Etat voyou en chef qui sont minés.

On a très peu de photos de l’imam Khomeini souriant. On en a beaucoup plus de son grand disciple, le général al Qassem Soleimani: il pouvait manifester sa joie de porter des coups efficaces contre le sionisme prédateur et l’impérialisme occidental, son sourire proclamait le triomphe de l’esprit. Après son assassinat, ses efforts pour réconcilier l’Arabie saoudite avec l’Iran sont repris par d’autres. Le château de cartes israélien s’écroulera de lui-même, comme l’annonce le commandant du Hezbollah Hassan Nasrallah: à partir du moment où les US ne soutiennent plus comme un seul homme, à bout de bras, sa colonie sioniste, celle-ci s’effrite d’elle-même. Et le général Soleimani, qui avait sauvé le Liban en 2006, conseillé le président Poutine et le président Bachar al Assad, puis chassé Daesch d’Irak, continue sa marche tranquille, à l’écoute des peuples.

Source : Entre la Plume et l’Enclume
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