Par le CPI

Gaza – Centre Palestinien d’Information

Le soir du dimanche 13 avril, marque le lancement d’une campagne médiatique mondiale commune, « Stop au génocide », avec la participation de centaines d’organisations médiatiques et de défense des droits humains à travers le monde, ainsi que d’activistes sur les réseaux sociaux.

La campagne vise à mettre en lumière les violations graves subies par les civils palestiniens dans la bande de Gaza, documentées par des organisations internationales comme un génocide systématique commis par l’entité sioniste néonazie depuis le début de sa guerre le 7 octobre 2023.

Selon le ministère palestinien de la Santé, environ 51 000 citoyens ont été tués et plus de 116 000 blessés, dont 17 000 enfants et plus de 6 500 cas d’amputations. Cette agression, d’une intensité sans précédent, a ciblé des civils, des hôpitaux, des écoles, des camps de déplacés et des lieux de culte.

Preuves internationales de génocide

Plusieurs rapports de l’ONU, dont ceux de la Commission internationale indépendante d’enquête, indiquent que les actions de l’occupation à Gaza pourraient constituer un génocide selon le droit international, ainsi que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

Les enfants sont en première ligne : non seulement par le nombre effroyable de victimes, mais aussi par les images insoutenables d’enfants amputés, défigurés à vie, ou survivant sous les décombres pour se retrouver orphelins et sans abri.

L’ONG Save the Children a confirmé que les enfants de Gaza souffrent de traumatismes psychologiques profonds, en plus de blessures physiques non traitées en raison de l’effondrement du système de santé.

La faim et la soif comme armes de guerre

L’entité sioniste occupante impose un blocus étouffant sur Gaza depuis des années, et depuis la guerre, il a fermé tous les points de passage vitaux, bloquant nourriture et aide médicale. Cette politique a créé une situation proche de la famine, surtout après l’effondrement de la trêve en mars 2024, menaçant directement des centaines de milliers de vies.

Les forces d’occupation privent délibérément les Gazaouis d’eau potable en ciblant les infrastructures hydrauliques, coupant les approvisionnements et détruisant stations d’eau et puits. Par exemple, la destruction des conduites d’eau de Mekorot (qui fournissaient 35 000 m³ d’eau par jour à 700 000 Palestiniens) vise à forcer la population à fuir.

Le gouvernement palestinien rapporte que 90% des infrastructures hydrauliques ont été détruites depuis octobre 2023, et les équipes techniques sont empêchées de faire des réparations.

L’ONU (FAO et UNICEF) alerte : Gaza connaît « les pires niveaux d’insécurité alimentaire au monde », en raison du blocage délibéré de l’aide.

Effondrement du système de santé

36 hôpitaux ont été mis hors service par des bombardements, des incendies, ou le manque de carburant. Les patients souffrent d’une pénurie critique de médicaments, de respirateurs et de salles d’opération, tandis que les équipes de secours sont bloquées.

Le bombardement de l’hôpital Al-Ahli (Baptist) le 13 avril 2025 (pour la deuxième fois) illustre la stratégie sioniste de démantèlement méthodique des conditions de vie, comme le dénonce l’Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme.

L’OMS a répété qu’Israël viole le droit humanitaire international en ciblant les structures médicales et en entravant les secours.

Les méthodes du génocide

Depuis octobre 2023, des organisations internationales ont documenté des actes génocidaires à Gaza, incluant : Massacres de civils avec des armes interdites (bombes à fragmentation, phosphore blanc).

  • Conditions de vie inhumaines : siège, famine, déplacements forcés.
  • Attaques répétées sur les zones de déplacés et blocage de l’aide.

Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU pour la Palestine, a déclaré :

Les faits confirmés sur les armes américaines à l’entité sioniste

* Sous Trump (2016–2020) : Les États-Unis ont donné 38 milliards de dollars d’armes (avions F-35, etc.), même pendant les massacres à Gaza en 2018.

* Sous Biden (2021–maintenant) : Les États-Unis ont continué à envoyer des armes (bombes, missiles) sans demander l’accord du Congrès.

Ce que disent les organisations internationales :

* L’ONU et Amnesty International accusent les États-Unis de complicité si ces armes sont utilisées pour tuer des civils.

* La CPI (Cour Pénale Internationale) enquête sur des crimes de guerre en Palestine.

L’objectif de la campagne

« Stop au génocide » veut :

1.            Amplifier la voix palestinienne face à la machine de désinformation israélienne.

2.            Révéler la vérité sur ce qui n’est pas « une guerre », mais un crime contre l’humanité en direct.

3.            Pousser le monde à agir : la justice internationale ne peut plus rester silencieuse.

Source : CPI
https://french.palinfo.com/…

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