Par Ziad Medoukh
Malgré l’horreur du moment du tournage, cependant les défis de la situation dramatique, de la vie dans une tente déchirée et des dangers en pleine agression et en pleine famine semblent plus violents.
Vos regards limités nous interrogent
Dans vos yeux nous lisons une colère immense et une tristesse énorme,
Un cri légitime contre l’injustice.
Oui, le silence des puissances tue plus que les bombes qu’ils livrent à l’oppresseur.
Il est difficile d’emprisonner la mort dans quelques pages ou quelques lignes.
Alors que les enfants de Gaza sont des chiffres, terrifiés face au vacarme de la violence
Privés de leurs écoles et de leurs loisirs, de la nourriture, du bonheur et de compassion.
Souvent ils sont paniqués et traumatisés.
Les missiles les rattrapent même dans leurs tentes et leurs centres d’accueil.
Et quand ils voient que le monde officiel trahit l’humanité
Ils assèchent leurs larmes avec des larmes.
Les ennemis de la lumière étranglent leur vie déjà entre parenthèses.
Eux qui vivent des lots d’atrocités depuis leur naissance
Ils ne connaissent que le déplacement forcé et l’insécurité dans une région agressée jour et nuit.
Tout est tragique dans cette ville martyre.
À Gaza, trente secondes vous séparent de la mort.
Et quelques fois, en dix secondes, vous pourrez être enterré sans un linceul
Dans cette ville abandonnée, la nuit disperse les âmes.
La peur échoue à franchir les plus petites barrières
L’arbre des rêves roses est allongé sur le sol, immobile.
Les enfants, au lieu de compter les étoiles, comptent leurs défunts
Et au lieu de respirer la mer bleue de la ville, ils inhalent les décombres des rues détruites.
L’espoir devient luxe pour ces anges
L’avenir sombre
La vie une courte durée
Et les souvenirs tombent devant la porte toujours ouverte de la tente abîmée.
Une question innocente :
Qu’est-ce que ces enfants de Gaza vont manger aujourd’hui ?
Légumes introuvables où les bombes sont en abondance.
Source : auteur
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