Par le CPI

Le Caire – CPI

Deux sources de sécurité égyptiennes ont déclaré qu’aucun accord n’avait été conclu lors des pourparlers qui ont eu lieu au Caire pour mettre fin à la guerre de génocide sioniste dans la bande de Gaza.

Dans une interview accordée à Reuters, les deux sources ont douté de la possibilité de réaliser des progrès dans les efforts déployés pour mettre fin à la guerre génocidaire barbare qui dure depuis 10 mois, car l’entité usurpatrice nazie sioniste (Israël) et le Hamas n’ont pas accepté de nombreuses solutions présentées par les médiateurs ».

La délégation du Hamas et l’équipe de négociation sioniste ont quitté le Caire, hier soir, dimanche, alors que le Premier ministre d’Occupation nazie sioniste insistait sur ses conditions concernant l’Occupation du couloir Salah al-Din (axe Philadelphie).

Les cycles de négociations qui ont duré des mois n’ont pas abouti à un accord qui mettrait fin à l’agression sioniste contre Gaza et inclurait un accord d’échange entre les prisonniers sionistes détenus par la résistance et les prisonniers palestiniens dans les prisons de l’Occupation.

Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a déclaré lors d’une conférence de presse tenue à Halifax, au Canada, que Washington déployait toujours des efforts « résolus » au Caire avec les médiateurs égyptiens et qataris, ainsi qu’avec les Sionistes, pour parvenir à un cessez-le-feu et à un accord concernant les détenus.

Les principaux points de discorde dans les pourparlers en cours sous la médiation de l’Égypte, du Qatar et des États-Unis incluent le contrôle de l’Occupation sioniste sur l’axe de Philadelphie, une étroite bande de terre longue de 14,5 kilomètres le long de la frontière sud de la bande de Gaza avec l’Égypte.

Une source égyptienne a déclaré que les médiateurs ont proposé un certain nombre d’alternatives à la présence des forces de l’armée d’Occupation terroriste sioniste sur les corridors de Philadelphie et de Netzarim, qui traversent le centre de la bande de Gaza et séparent le nord de la bande de Gaza du sud, mais les deux partis n’en acceptèrent aucun.

Les sources ont ajouté que les autorités d’Occupation terroriste sioniste ont également exprimé des réserves quant au nombre de prisonniers dont le Hamas exige la libération, puisqu’elles exigent qu’ils soient expulsés de Gaza, s’ils sont libérés.

Le chef du Hamas, Izzat al-Racheq, a déclaré dans un communiqué que la délégation du mouvement avait quitté le Caire hier soir, dimanche, après avoir rencontré des médiateurs en Égypte et au Qatar et entendu ceux-ci lui présenter les résultats du dernier cycle de négociations.

Il a ajouté que la délégation a appelé à ce que l’entité usurpatrice nazie sioniste soit tenue de respecter ce qui a été convenu le 2 juillet, sur la base de ce qui a été déclaré dans le discours du président américain Joe Biden et dans la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

Le Hamas a réitéré sa volonté de mettre en œuvre ce qui a été convenu « d’une manière qui réponde aux intérêts les plus élevés de notre peuple », et la nécessité pour tout accord d’inclure « un cessez-le-feu permanent et un retrait complet de la bande de Gaza, la liberté pour les résidents de rentrer chez eux ». dans leurs régions, des secours et de la reconstruction, ainsi qu’un accord d’échange sérieux.

Depuis le 7 octobre 2023, l’ennemi occupant nazi sioniste, avec le soutien absolu des États-Unis, mène une guerre de génocide sans précédent dans la bande de Gaza, faisant plus de 133 martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes et le déplacement d’environ 1 900 000 de personnes et plus de 10 000 personnes portées disparues, dans un contexte de destruction massive des infrastructures de santé et d’éducation et d’une famine qui a coûté la vie à des dizaines d’enfants.

Source : CPI
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