Par Philippe Pascal
« Le combat entre le vieux pot de fer qui se croyait inoxydable et le pot de terre façonné sur un sol aride et pauvre commença il y a bien longtemps : « Je suis plus fort, plus puissant et plus résistant que toi… » « C’est vrai répliqua le pot de terre, mais regarde, tu commences à rouiller ; il n’y a pas de vie en toi et tes soutiens sont malsains. Moi pot de terre, la vie m’a endurci et l’espoir respire en moi, alors certes je parais moins résistant et plus frêle, mais mes armes sont simples, mon environnement est sain et mes soutiens sont tenaces. La moralité est que tu as beau être plus résistant, plus dur et plus puissant, ce n’est pas pour cela que tu t’imposeras à moi. Le temps creuse en toi des failles où la rouille, qui n’est que ton amertume, s’installe. Moi, l’âpreté de la vie m’a endurci ; la terre pauvre d’ici m’a façonné, mes combats l’ont rendue si solide que même tes pointes acérées ne me briseront jamais. »
PP le 17 mars 2021.
Hier mercredi 17 mars à 14 h 30 j’ai eu l’honneur d’entendre le Président du Tribunal dire : « Nous reconnaissons M. Mariani coupable ce dénonciation calomnieuse, sa plainte était abusive. » Bien sûr mon avocat avait demandé 50 000 € de dommages et intérêts et je n’en ai obtenu que 10 000 soit 5 fois moins. C’est bien peu pour 10 ans de souffrances morale, psychologique et physique et surtout pour être resté de longues années au fond d’un trou dont j’ai pensé quelquefois ne jamais pouvoir sortir.
Grâce à des milliers de mots d’encouragement et de soutien, à mon obstination, à mes certitudes et à ma colère jamais apaisée j’ai fait front et aujourd’hui je reçois la seule récompense que j’espérais, la réhabilitation de mon honneur et de mon intégrité. Il n’y a que ça que je retiens.
Pourtant à bien y regarder je n’ai eu que des victoires depuis 10 ans mais elles passaient pour des défaites.
2011 : redressement de 715 000 €. Ma procédure civile a été entérinée par la commission de recours amiable et la cour d’appel, l’exactitude de mon travail est reconnue.
2015 : plainte contre moi pour corruption suite à la prise en compte par le Procureur Marchal d’une délation. L’enquête de police a démontré que jamais je n’avais contrôlé un employeur qui avait aidé l’association humanitaire que je préside. Classement sans suite.
2017 : plainte contre moi et le journal La Provence pour dénonciation calomnieuse que le Procureur Marchal a poursuivi par citation directe. Le TGI et la Cour d’Appel nous ont relaxés.
2018 : plainte pour recel d’enregistrement privé que le Procureur Marchal a poursuivi par citation directe. Il a été démontré que l’enregistrement transmis à la demande du Procureur Villardo par article 40 du CPP était bien professionnel, il suffit d’ailleurs seulement de prendre connaissance du contenu de la cassette pour le constater, ce qu’ont fait les magistrats sans doute. Relaxe
Source : La page FB de l’auteur
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