Tout se vend et s’achète dans le système capitaliste, même les organes humains. D.R
Par Mohsen Abdelmoumen
Sous le capitalisme, tout s’achète et tout se vend, et l’être humain est devenu une marchandise comme une autre. Son seul rôle au sein de l’empire est d’être une source de profit en tant que consommateur mais aussi en tant que sujet destiné au travail ou à la guerre, au plaisir – qu’il soit adulte ou enfant – ou encore comme un amas d’organes générant un commerce lucratif. Le trafic des êtres humains voués à la prostitution et à la pédophilie, mais aussi au prélèvement d’organes, sont des secteurs en pleine expansion qui génèrent des milliards. Et ce sont toujours les plus faibles et les plus pauvres qui sont susceptibles d’être la proie des trafiquants.
La chirurgie ayant fait des progrès considérables en quelques décennies, il est tout à fait possible aujourd’hui de se faire greffer un cœur, un rein, un foie, de la peau, des yeux, bref la plupart des organes à condition de trouver un donneur. Et c’est là où le bât blesse, car la demande est bien plus importante que l’offre et des milliers de personnes dans les pays riches sont en attente d’un greffon. Qu’à cela ne tienne, il y a toujours une solution, que ce soit en monnayant un organe auprès d’un donneur qui a besoin d’argent, ou en se servant sans demander l’avis du donneur, et c’est ce qui arrive dans la plupart des cas. Il n’y a pas de petit profit ! Pourquoi payerait-on pour quelque chose que l’on peut avoir gratuitement ? Les pays pauvres où les bidonvilles ne se comptent plus sont des réservoirs inépuisables de chair fraîche pour les réseaux de prostitution et de pédophilie, mais aussi pour les organes. Et les pays en guerre offrent l’opportunité de prélever des organes sur les cadavres et sur les… blessés, car il est préférable de prélever sur un être vivant que sur un mort.
C’est le cas de l’entité sioniste d’Israël et de l’Ukraine qui sont aujourd’hui les deux principales plaques tournantes du trafic d’organes, ce qui n’est pas étonnant puisque ces deux entités partagent la même idéologie suprématiste considérant tout ce qui n’est pas « eux » comme appartenant à une « sous-race ». En effet, les régimes de ces entités voyous se considèrent issus d’une espèce « supérieure », jugeant les Palestiniens et les Russes comme des sous-hommes ou des animaux. Dès lors, tout est permis. Nous avons vu la façon inhumaine dont sont traités les Palestiniens depuis que le sionisme s’est installé dans leurs territoires et l’extermination systématique qu’ils subissent aujourd’hui à Gaza devant la planète entière, l’armée sioniste les bombardant sans relâche, y compris avec des bombes interdites, les privant de nourriture, d’eau et de soins. Le fait que Vladimir Poutine ait comparé Gaza à Leningrad n’est pas anodin. Les sionistes se comportent exactement comme les nazis du IIIe Reich.
En Ukraine, sœur jumelle de l’entité sioniste, nous avons vu la « race supérieure », c’est-à-dire les nostalgiques de Stepan Bandera et autres nationalistes de l’ancienne OUN (Organisation des nationalistes ukrainiens qui ont collaboré activement avec les nazis et ont commis de nombreux massacres) renouer avec leur tradition criminelle en bombardant les populations civiles de la partie russophone, le Donbass, éliminer tout ce qui évoque le parti communiste et le syndicalisme comme le massacre du 2 mai 2014 à Odessa l’a démontré, s’amuser à ligoter les « sous-hommes » à des poteaux en leur baissant le pantalon de façon à permettre aux passants de les flageller, sans parler de leurs réceptions où les gâteaux à déguster sont à l’effigie de bébés russes. Ce sont ces entités voyous criminelles que soutient avec ferveur l’Occident collectif, comme au bon vieux temps où l’oligarchie et la bourgeoisie occidentales soutenaient Franco, Adolf Hitler et Mussolini.
Entité sioniste d’Israël, plus grande plaque tournante du commerce illégal d’organes
En Palestine occupée, l’armée israélienne se livre depuis des années à un trafic d’organes prélevés sur les Palestiniens. En 2015, Riyad Mansour, l’ambassadeur palestinien à l’ONU, avait envoyé un message au président du Conseil de Sécurité, à cette époque le Britannique Rekerovi, message dans lequel il accusait l’entité sioniste de vol d’organes sur les corps des martyrs palestiniens, déclarant qu’à la restitution des corps des Palestiniens tués par l’armée d’occupation, l’examen médical révélait que les dépouilles présentaient des traces de prélèvements de cornées et d’organes. En effet, les corps des victimes sont gardés plusieurs heures, voire plusieurs jours, par l’autorité sioniste avant d’être rendus aux familles, le temps de faire les prélèvements. Quand ils ne disparaissent pas à tout jamais ! Cela a été confirmé récemment puisque l’ONG de défense des droits de l’homme Euro-Med Monitor a accusé l’entité sioniste d’Israël en novembre 2023 de confisquer des corps de Palestiniens entreposés dans les installations médicales de Gaza pour en prélever des organes. D’après le rapport Euro-Med, l’entité sioniste d’Israël est considérée comme la plus grande plaque tournante du commerce mondial illégal d’organes humains. Selon l’ONG, les forces sionistes ont enlevé de nombreux cadavres dans plusieurs hôpitaux, dont al-Shifa et l’hôpital indonésien dans le nord de la bande de Gaza, ainsi que dans d’autres établissements du sud. Les professionnels de la santé ont constaté la disparition d’organes tels que le foie, les reins, le cœur, et autres. L’ONG a également affirmé qu’Israël avait exhumé et confisqué les cadavres d’une fosse commune creusée en novembre dernier dans la cour d’al-Shifa. Bien entendu, l’entité sioniste d’Israël a catégoriquement rejeté ces allégations, les qualifiant d’« antisémites ». Au moment où j’écris, on découvre encore dans des charniers à Gaza des corps auxquels manquent des organes vitaux et de la peau.
Les nazisionistes ont beau crier à « l’antisémitisme », ces accusations ne sont pas nouvelles, car le vol d’organes sur les corps des Palestiniens ne date pas d’aujourd’hui. Fin des années 1990 et début des années 2000, nous avons l’exemple du laboratoire d’un médecin israélien, le docteur Jehuda Hiss, directeur de l’institut médico-légal israélien Abu Kabir, près de Tel Aviv, qui a provoqué un scandale quand on a appris que dans son institut, ils avaient prélevé des organes, des os et d’autres tissus sur des cadavres tant israéliens que palestiniens sans le consentement des familles, expliquant qu’ils fermaient les paupières avec de la colle et ne prenaient pas de cornée quand ils savaient que les familles vérifieraient les yeux. Bien entendu, quand il s’agissait de Palestiniens, ils ne se donnaient pas la peine de recourir à ces subterfuges, se moquant éperdument de ce qu’en pensaient les familles. C’est ainsi qu’en 2009, Hiss a révélé que des organes avaient été prélevés sur des corps de Palestiniens au cours des années 1990 sans l’autorisation des familles. Les étudiants en médecine de son laboratoire étaient autorisés à pratiquer des prélèvements sur les corps envoyés à l’institut pour autopsie et des parties des corps ont été transférées pour être transplantées sans consulter les proches. Hiss n’a jamais été accusé d’aucun crime bien qu’il ait admis avoir prélevé des organes sur 125 personnes sans autorisation, et il n’a jamais été inquiété pour ses pratiques. Il a même pu poursuivre ses activités à la tête de l’institut. Tout cela a été confirmé par une interview de l’anthropologue américaine Nancy Scheper-Hugues qui a rendu public le fait que les soldats israéliens tuaient des Palestiniens pour faire commerce de leurs organes.
Dans son livre Over Their Dead Bodies, le médecin israélien Meira Weiss a révélé que des prélèvements d’organes avaient été effectués sur des Palestiniens décédés entre 1996 et 2002 à des fins de recherche médicale dans des universités israéliennes et que ces organes ont été transplantés dans le corps de patients israéliens. Et en 2014, la télévision israélienne a diffusé le témoignage de hauts fonctionnaires, indiquant que de la peau était prélevée sur des cadavres de Palestiniens et de travailleurs africains dans le but de traiter des Israéliens, notamment des soldats présentant des brûlures. Le directeur de la banque israélienne de la peau a révélé, dans l’enquête de la télévision israélienne, que la réserve de peau humaine de l’entité sioniste atteignait 17 mètres carrés !
Des Israéliens se livrent au trafic d’organes… même en Amérique Latine !
Bien avant cela, c’est l’Amérique latine qui a été touchée par ce fléau, mais bizarrement, on y retrouve souvent la trace de l’entité sioniste, soit parce qu’un ou plusieurs Israéliens fait ou font partie du réseau de trafic d’organes, soit parce que l’entité sioniste d’Israël est le lieu de destination de ces organes. A San-Pedro-Sula au Honduras, fin 1986, la police a découvert plusieurs garderies clandestines nommées casas de engorde ou maisons d’engraissage pour enfants. Ceux-ci étaient ensuite envoyés à l’étranger pour y être « adoptés », mais il faudrait plutôt dire « dépecés », car les enfants étaient utilisés comme donneurs d’organes. Ensuite, c’est au tour du Guatemala, où en 1987, un réseau qui envoyait des enfants aux Etats-Unis et en Israël a été démantelé par les forces de police. Parmi les personnes arrêtées figurait la belle-sœur de l’ex-général et dictateur Oscar Mejia Victores, Ofelia Rosal de Gama. Des milliers d’enfants ont été volés et vendus pendant la guerre civile qui a ravagé le Guatemala. D’après le chef des services d’information de la police de l’époque, les enfants étaient utilisés comme donneurs d’organes. Toujours au Guatemala, en janvier 1988, la police judiciaire a arrêté deux trafiquants d’enfants israéliens, Michal et Luis Rotman. Le directeur du bureau de lutte contre la drogue a déclaré que les détenus avaient avoué qu’ils envoyaient les enfants en Israël et aux Etats-Unis où ils étaient vendus 75 000 dollars à des familles ayant besoin de greffes pour leurs enfants. A la même époque, c’est la partie du Mexique limitrophe des Etats-Unis qui voyait les enfants de familles pauvres enlevés et envoyés dans des cliniques américaines situées à la frontière. Ils étaient restitués à leurs familles quelques semaines plus tard avec un rein manquant. Quelques milliers de dollars achetaient le silence des familles.
En 1988, les révélations d’un juge d’Asuncion au Paraguay jetèrent un pavé dans ma mare. La police avait en effet démantelé un réseau qui utilisait le Paraguay comme plaque tournante pour exporter des petits Brésiliens vers l’étranger. Le juge s’est demandé si ces enfants allaient être adoptés ou dépecés, car il s’étonnait de voir que les enfants voués à « l’adoption » étaient souvent atteints de malformations : claudication, bec-de-lièvre ou nés avec un bras en moins… En novembre 1988, au Pérou, la presse péruvienne rapportait l’histoire de la petite Rosita, une fillette dont les yeux avaient été prélevés. Toujours à la même époque, à Lima, la police a perquisitionné des centres médicaux liés à la Mafia, tandis que Mgr Luis Armando Bambarem, évêque de Chimbote, affirmait que des enfants pauvres et handicapés étaient assassinés pour l’utilisation de leurs organes. L’Argentine, l’Uruguay, le Brésil, la Colombie n’ont pas échappé à ce vaste trafic de chair humaine qui a décimé des dizaines de milliers d’enfants fin du siècle dernier, les pays se « spécialisant » dans certains organes : qui dans les reins, qui dans les cornées, etc.
En 2004, par exemple, un réseau international de trafic d’organes ayant des ramifications en Israël et en Afrique du Sud a été démantelé à Recife, dans le nord du Brésil. Un officier de l’armée israélienne en retraite, Geldaya Tauber Gady, un citoyen israélien, Eliezer Ramon, et six Brésiliens avaient été arrêtés et jugés. Les donneurs étaient des adultes qui recevaient une forte somme d’argent (entre 3000 et 10 000 dollars) en échange d’un rein. Le Brésil n’acceptant pas la commercialisation des organes, des tests de compatibilité avec les demandeurs étaient effectuées sur place et les opérations se faisaient en Afrique du Sud, à Durban. Pour sa défense, Geldaya Tauber Gady avait expliqué au tribunal qu’il ne pensait pas que son activité était illégale puisque l’opération était financée par le gouvernement israélien. Le cerveau du trafic était l’Israélien Ilan Peri, dont nous parlerons dans le chapitre suivant.
On ne peut pas parler de trafic d’organes sans évoquer l’affaire Rosenbaum, du nom du rabbin orthodoxe Levy Izhak Rosenbaum, un Israélien établi à Brooklyn et qui dirigeait l’organisation United Lifeline. Il a été arrêté et jugé pour avoir organisé des greffes de rein aux États-Unis dans un but lucratif. C’est une opération d’infiltration du FBI lancée en 2009 qui a permis de le prendre la main dans le sac et de l’envoyer en prison. Il avait perçu entre 120.000 et 150.000 dollars de la part de trois habitants du New Jersey qui ont reçu un rein suite à des petites annonces que le rabbin avait passées dans l’entité sioniste d’Israël pour trouver des donneurs. Ce réseau criminel impliquant Rosenbaum a vu le jour en Israël par le biais de douzaines de « sociétés ». Cependant, aucune n’était aussi importante que celle dirigée par un patron du crime bien connu, Ilan Peri, un autre Israélien qui, au fil des ans, a établi des points de vente de greffes clandestines dans certains des meilleurs centres médicaux publics et privés du monde comme en Turquie, Russie, Allemagne, Afrique du Sud, Chine, Kosovo, Colombie et aux Etats-Unis, pour ne citer que ceux-là. Peri, lui aussi, a fini par être arrêté. On le voit, quand il s’agit de trafic d’organes, on retrouve souvent un ou plusieurs Israéliens à la tête des réseaux. Ce sont les champions toutes catégories du trafic d’organes.
L’Europe n’a pas été épargnée par le trafic d’organes, selon Carla Del Ponte et Dick Marty
L’Europe n’a pas été épargnée. En 2009, quatre Algériens qui tentaient de gagner l’Europe en passant par la Turquie ont été retrouvés morts à la frontière grecque, leurs corps présentaient des traces de prélèvement d’organes et n’avaient plus de reins. Ils étaient malheureusement tombés dans les filets de gangs mafieux et n’ont pas pu leur échapper.
L’ex-procureure du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Carla Del Ponte, a dénoncé un trafic d’organes durant le conflit du Kosovo (1998-99) dans son livre « La Traque, les criminels de guerre et moi ». Elle y accusait de hauts responsables politiques qui étaient impliqués dans le trafic d’organes de prisonniers serbes, dont des femmes. Ces personnes ont été transportées en été 1999 depuis le Kosovo jusqu’en Albanie où elles étaient tuées pour leurs organes. Ces derniers étaient ensuite envoyés depuis l’aéroport de Tirana vers des cliniques à l’étranger pour être implantés sur des patients. Les victimes auxquelles on avait pris un rein restaient en vie mais incarcérées, jusqu’au moment où on les mettait à mort pour prélever d’autres organes. Une enquête menée en parallèle par la justice serbe a estimé le nombre de victimes à plusieurs centaines. En Albanie, en 2004, un rapport de l’ambassade de Grèce à Tirana affirmait que des enfants de Tirana avaient été assassinés et que leurs organes étaient partis pour l’Italie et la Grèce dans les valises diplomatiques de fonctionnaires albanais.
En juin 2008, Le Conseil de l’Europe a chargé le sénateur suisse Dick Marty, récemment décédé, de mener une enquête sur ce trafic d’organes. Dick Marty a révélé dans son rapport de 2010 que le trafic d’organes mené dès 1999 par le Groupe Drenica de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) aidé par la mafia albanaise était dirigé par le président du Kosovo, Hashim Thaçi. Forcé à la démission le 5 novembre 2020 à la suite de son inculpation par le tribunal spécial pour le Kosovo, l’ex-président attend son procès pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au centre de détention du tribunal spécial à La Haye avec trois de ses comparses. En 2012, le procureur serbe pour crimes de guerre, Vladimir Vuckevic, avait révélé le témoignage d’un maquisard kosovar ayant participé au trafic d’organes prélevés sur des prisonniers serbes, qui étaient ensuite écoulés sur le marché noir. Le témoin avait raconté son expérience de prélèvement au cours de laquelle il avait extrait sans anesthésie le cœur d’un jeune Serbe de vingt ans, ligoté sur des bancs d’école. Cela nous fait penser à Daech qui s’est également illustré dans l’extraction des cœurs sur leurs victimes et le trafic d’organes.
C’est un chirurgien turc de 53 ans, Yusuf Erçin Sonmez, surnommé « Le Vautour » ou le « Dr Frankenstein » qui était au centre de l’affaire du trafic d’organes pratiqué par des membres du groupe Drenica. Le « bon docteur » a tout d’abord exercé ses talents en Turquie où le trafic d’organes humains existe depuis les années 1980. Le docteur Sonmez a ensuite poursuivi ses activités au sein de la clinique Médicus, située à cinq kilomètres de Pristina, la capitale du Kosovo. Il travaillait alors avec Moshe Harel, un agent de voyage israélien de 70 ans. Sonmez a aussi opéré à l’hôpital universitaire de Bakou en Azerbaïdjan et en Equateur. Actuellement en détention provisoire à Chypre où il attend son extradition vers la Russie pour y être jugé, Harel est soupçonné d’avoir été à la tête d’un réseau international de trafic d’organes qui opérait au Kosovo, en Russie et dans d’autres pays d’Europe de l’Est et d’Asie centrale entre 2006 et 2010. Moshé Harel est notamment accusé d’avoir organisé plus de 30 prélèvements de reins et transplantations faits illégalement dans la clinique Médicus, près de Pristina, fermée en 2008 à la suite du scandale du trafic d’organes. Harel attirait au Kosovo des donneurs de reins originaires de Turquie ou d’anciennes républiques soviétiques avec la promesse d’un paiement de 15.000 euros pour leur organe. Les reins étaient ensuite vendus entre 80.000 et 100.000 euros. L’acte d’accusation désigne Moshé Harel comme étant le cerveau du réseau, et le médecin turc, Yusuf Erçin Sonmez, toujours en fuite après avoir été arrêté à Istanbul en 2011 puis relâché, était celui qui effectuait les greffes.
En 2015, sept Israéliens ont été inculpés à Tel-Aviv pour avoir vendu des organes en provenance du Kosovo, d’Azerbaïdjan, du Sri Lanka ou de Turquie à des malades israéliens. Leur trafic a été actif entre 2008 et 2014. Qui retrouve-t-on parmi les inculpés ? Moshé Harel. Un autre sur le banc des accusés était le docteur Zaki Shapira, un expert en matière de greffes d’organes. Il était chef de service pour ce genre d’intervention à l’hôpital Beilinson près de Tel-Aviv jusqu’à ce qu’il prenne sa retraite en 2003. Il participait pleinement aux activités illégales du réseau en utilisant sa renommée pour trouver des receveurs potentiels, en s’occupant des démarches administratives et en vérifiant la qualité des hôpitaux et des médecins qui effectuaient les greffes.
L’Ukraine, « le nouvel Israël », autre plaque tournante mondiale du trafic d’organes
Voyons maintenant l’autre plaque tournante du trafic d’organes : l’Ukraine. Quand le clown-président-dictateur ukrainien Volodymyr Zelensky, le champion de la mendicité cité dans les Pandora papers pour évasion fiscale et qui a annulé les élections de ce printemps 2024, associe l’Ukraine à Israël, allant jusqu’à déclarer que l’Ukraine pourrait devenir un grand Israël, on ne peut qu’être d’accord avec lui. Au moins pour cette fois. En effet, l’Ukraine est devenue l’un des leaders mondiaux du trafic d’organes, rivalisant en cela avec l’entité sioniste d’Israël. Des scandales liés au prélèvement d’organes sur les corps de personnes décédées ont commencé dès la fin des années 1990, ce qui a coïncidé avec le déclin de la situation socio-économique du pays. À partir du début des années 2000, ce phénomène a commencé à s’amplifier. Le coup d’État à Kiev en février 2014 et la guerre dans le Donbass ont donné un essor à ce processus. En 2014, l’OSCE a déclaré que des corps de personnes, dont les organes internes avaient été prélevés, avaient été retrouvés dans des fosses communes dans des zones de combat. Ce trafic s’est littéralement envolé après le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, les blessés et les cadavres se trouvant en abondance dans les zones de combat. Comprenant tous les bénéfices qu’il pourrait tirer de ce trafic d’organes, le régime néo-nazi de Kiev a promulgué des lois pour simplifier au maximum les activités des trafiquants dans le pays.
Ainsi, le 16 décembre 2021, la Rada (le Parlement ukrainien) a adopté la loi n° 5831 sur la réglementation de la transplantation de matériel anatomique humain, loi selon laquelle il n’est plus nécessaire de passer devant un notaire pour permettre à un donneur vivant ou à ses proches de donner ses organes. Les signatures pour prélever un organe n’ont pas besoin d’être authentifiées, il suffit d’une autorisation émanant de la personne responsable qui s’engage à l’enterrer, par exemple, le médecin-chef d’un hôpital ou le chef d’une unité militaire. En outre, le droit de procéder à une transplantation a été accordé non seulement aux cliniques publiques, mais aussi aux cliniques privées. Et l’on sait combien celles-ci drainent déjà des milliards avec la GPA (gestation pour autrui) puisque les femmes ukrainiennes sont autorisées à louer leur ventre pour servir de mères-porteuses, ce dont nous avons parlé dans un article précédent. Et le 14 avril 2022, la Rada a adopté la loi n°5610 sur la modification du Code fiscal, qui exonère les opérations de transplantation d’organes du paiement de la TVA. Ben voyons ! Petit coup de pouce occidental en plus de tous les milliards distribués, en juin 2023, le ministère de la Santé de l’un des pays de l’Otan a fourni une voiture frigorifique pour contenir des organes et des parties de corps humain destinés à la transplantation.
Ces nouvelles lois votées par le Parlement ukrainien sont une aubaine pour les trafiquants qui les utilisent avec l’aval du régime nazi de Kiev, le commerce d’organes ayant lieu sur le Darknet. Les organes des soldats morts sont apparus en vente dans l’un des plus grands magasins du Darknet : cœurs, foies, reins et autres parties du corps étaient proposés à partir de 5.000 euros chacun. Un cœur peut être livré rapidement pour 25.000 euros et des reins pour 12.000 euros. Vu le grand nombre de soldats morts dans ce qu’on appelle le « hachoir à viande », les organes sont prélevés en catimini et les corps non réclamés sont ensuite brûlés. Ni vu ni connu. Les organes destinés à la transplantation sont acheminés vers les régions occidentales de l’Ukraine, où ils sont préparés pour être expédiés à l’étranger. Une agence israélienne opérant en toute légalité à Tel Aviv organise même des voyages vers la Moldavie voisine de l’Ukraine pour des transplantations d’organes. Il faut savoir que la Moldavie, pays le plus pauvre d’Europe, est l’un des principaux terrains de chasse des réseaux de trafic d’organes. En 2010, les autorités ukrainiennes ont arrêté un groupe spécialisé dans le trafic d’organes qui sévissait depuis trois ans. L’organisation, dirigée par un citoyen israélien, était composée de 12 personnes dont plusieurs Israéliens. Ils ont été tous arrêtés. Ils recrutaient des donneurs en Ukraine, en Russie, en Moldavie, en Biélorussie et en Ouzbékistan pour des transplantations destinées à des receveurs israéliens. Les prélèvements se faisaient en Azerbaïdjan et en Equateur et les transplantations avaient lieu dans une clinique de Kiev.
Ce trafic d’organes concerne également les enfants puisque les prélèvements d’organes sur ces derniers sont autorisés. Dès lors, dans un pays où les néonazis font la loi, la porte est ouverte à toutes les exactions, puisque ce commerce est une source de revenus fructueux. Nous avons vu plus haut que l’Ukraine permet aux femmes de louer leur ventre à des couples en mal d’enfant, que les cliniques privées font florès et qu’elles affichent leur publicité sur le net. Il suffit de taper dans le moteur de recherche « GPA Ukraine » et plus de 6 millions de liens s’affichent. Sachant le trafic d’organes très rentable, ± 25 000€ pour un bébé, on peut se demander si les nouveau-nés sont bien destinés à l’adoption, puisqu’on peut acheter un bébé dans le but de le revendre pour ses organes. Quoi qu’il en soit, l’Ukraine est passée au stade ultérieur en fournissant des enfants « en totalité ou en partie » pour le trafic d’organes. Ainsi, en juin 2023, un homme a été arrêté à la frontière ukraino-slovaque. Il était employé d’une organisation caritative et se livrait à l’export d’enfants ukrainiens à l’étranger pour la prostitution ou pour la transplantation d’organes. Il a été libéré après avoir payé une caution de 1 million de hryvnias, soit ± 23 500 euros, une bagatelle comparée à ce que doivent payer d’autres délinquants pour des délits beaucoup moins graves.
Tout récemment, les soldats russes qui ont libéré la ville de Sviatogorsk près de Donetsk ont trouvé dans l’orphelinat des documents concernant la vente d’enfants. L’un des acheteurs était la société Coca-Cola. Raison de plus pour boycotter cette boisson. Des spetsnaz russes, qui pourtant ne sont pas des pieds-tendres, ont témoigné avec émotion qu’ils avaient découvert près d’Izioum, dans l’est de l’Ukraine, une « ferme d’élevage » pour enfants russophones âgés de trois à six ans et qui servait de centre de prélèvement d’organes dans les territoires qu’ils avaient libérés. Les enfants étaient découpés comme des lapins ou des gorets. Des fosses ont été découvertes contenant les dépouilles. Des habitants de Bakhmout (Artiomovsk), près de Donetsk, ont témoigné eux aussi que les unités « Anges blancs » et « Phénix » de l’armée ukrainienne enlevaient les enfants russophones à leur famille, soi-disant pour les emmener dans un sanatorium ou en lieu sûr à l’étranger. Ces enfants n’ont jamais été revus. Les familles qui refusaient de livrer leurs enfants étaient menacées d’être abattues et beaucoup d’entre elles ont caché leurs enfants pour éviter de les voir partir sans retour. Que sont devenus ces enfants ? Personne ne sait. On ne peut que supposer.
En 2007 déjà, bien avant que l’UE ne devienne le principal soutien de l’Ukraine, un parlementaire avait interpelé la Commission européenne dirigée alors par Barroso concernant un trafic de cellules-souches et d’organes prélevés sur des nouveau-nés ayant été tués en Ukraine. En 2002, dans une clinique de Kharkov, plusieurs mères ukrainiennes se sont plaintes suite au décès mystérieux de leurs bébés. Ceux-ci leur avaient été enlevés à la naissance, sous le prétexte qu’ils étaient décédés mais les parents n’avaient pas été autorisés à voir les petits corps. Un an plus tard, plusieurs cadavres de nouveau-nés ont été exhumés dans un cimetière de l’hôpital. Tous présentaient des traces de prélèvement d’organes. Selon une ONG ukrainienne de l’époque, plus de 300 nouveau-nés auraient été tués entre 2001 et 2003.
Le commerce des organes est tellement florissant que l’Ukraine a commencé à faire du dumping sur le marché des organes en faisant baisser les prix. En Allemagne ou en Israël, un rein ukrainien est très apprécié. Par exemple, dans la clinique médicale israélienne Memorial Shishli, un prix forfaitaire pour la transplantation rénale est proposé pour 18 000 dollars. D’où vient ce rein ? Personne ne le demande. A vrai dire, tout le monde s’en moque, sauf celui ou celle qui l’a perdu, si cette personne est toujours de ce monde.
150 000 dollars pour un rein…
Bien entendu, sachant la pauvreté endémique des pays africains, ceux-ci ne peuvent pas échapper au trafic des organes et Interpol a publié des rapports pour établir un état des lieux en Afrique du Nord et de l’Ouest. Récemment, un réseau a été démantelé au Maroc qui recrutait des donneurs de reins pour les envoyer se faire opérer en Turquie. Bien entendu, tout étant lié, les malfrats appartenaient à un réseau criminel de trafic de drogue œuvrant à l’étranger. Quand on sait les ramifications de la Mocro Maffia marocaine en Europe, obligeant l’héritière du trône des Pays-Bas à s’exiler en Espagne pour échapper aux menaces d’enlèvement qui pèsent sur elle, on ne peut que faire le lien entre le trafic d’organes et celui de la drogue, les deux générant des profits plantureux. Sachant les liens qui unissent le Maroc à l’entité sioniste, et après avoir vu l’implication de celle-ci dans le trafic mondial des organes, connaissant la propension des Bousbiriens à livrer leurs enfants aux touristes pédophiles, on ne voit vraiment pas ce qui les empêcherait de participer à ce nouveau « business ».
Outre les pays qui ne sont pas en guerre, les victimes du trafic d’organes sont souvent des personnes en situation de grande vulnérabilité, notamment des sans-papiers, des réfugiés, ou encore des personnes vivant dans une situation de précarité ou d’extrême pauvreté. Le faible niveau d’éducation semble également être une caractéristique commune aux victimes de cette forme de criminalité. Le processus est toujours le même, on repère les personnes les plus défavorisées, des jeunes, souvent des femmes, et on leur fait miroiter une vie meilleure dans un autre pays, avec un emploi stable et rémunérateur. En fait d’emploi, ces personnes deviennent des réserves d’organes pour des gens suffisamment riches pour se payer un organe sain.
Une grande partie des reins récoltés au marché noir par les réseaux criminels sont destinés à des personnes vivant en Israël qui connaît une grave pénurie d’organes, bien que l’entité sioniste se servent sur la manne inépuisable des prisonniers ou des martyrs palestiniens. Des réseaux criminels dirigés par des colons israéliens et des Européens de l’Est trafiquent sur les cinq continents, acheminant des donneurs ou des organes déjà prélevés vers les lieux où ceux-ci seront transplantés sur les demandeurs. Un rein peut être vendu pour 15 à 20 fois son prix d’achat. Les trafiquants paient généralement 10 000 dollars pour un rein et le revendent 150 000.
Etant donné sa nature médicale, le trafic d’organes nécessite le recours à des professionnels de la santé, comme des chirurgiens, des anesthésistes, des infirmiers, et d’autres spécialistes. Qu’ont-ils fait de leur serment d’Hippocrate pour échouer dans des réseaux criminels ? D’autres travaillent pour leur propre compte et ne s’embarrassent pas de savoir d’où vient l’organe qu’ils doivent transplanter sur leur patient. Il est plus facile de ne pas savoir… L’attrait de l’argent est plus puissant que toute autre notion. Quoi qu’il en soit, conscients ou pas, tous ceux qui sont impliqués sont des criminels, ou, à tout le moins, des complices.
On a vu que l’entité sioniste est au centre de ce trafic d’organes, que ce soit en Palestine occupée, comme ailleurs dans le monde. En effet, on retrouve toujours des Israéliens à la tête des réseaux. Ce n’est pas étonnant puisque le racisme et le fascisme sont la matrice même de cet organisme cancéreux qu’est cette entité coloniale suprémaciste. Cela renvoie aux écrits du fondateur et théoricien du sionisme Theodor Herzl dont le Der Judenstaat (L’Etat des Juifs) parlait de la race pure des juifs et du droit de ceux-ci à vivre en terre de Palestine qu’ils nomment Israël. Le trafic d’organes contrôlé par les Israéliens n’est pas uniquement à caractère lucratif mais relève de l’idéologie, comme les nazis ou les Japonais pratiquaient des expérimentations sur ceux qu’ils considéraient comme « race inférieure ». Cela nous aide à comprendre la proximité idéologique de l’Ukraine et d’Israël et la volonté de l’empire de les soutenir de toutes les manières possibles et imaginables. Et donc, après avoir pris la terre et les habitations des Palestiniens comme s’il s’agissait d’un dû, les colons sionistes leur dérobent à présent les organes. Mais ces sionistes criminels qui n’ont rien à envier aux nazis peuvent voler tant et plus les Palestiniens, et même leur prendre leurs reins, leurs foies, leurs yeux, leur peau, ils n’arriveront jamais à leur prendre leur dignité et leur honneur pour lesquels ils se battent et meurent en ralliant à leur cause tous les Justes de la Terre, comme on le voit dans les nombreuses manifestations à travers le monde et dans toutes les universités américaines. La Palestine vaincra, et sera libre de la rivière jusqu’à la mer !
Mohsen Abdelmoumen
Source : auteur
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