Par Assawra
Le président du groupe des députés France insoumise Jean-Luc Mélenchon a demandé que le prix Nobel de la Paix soit attribué au fondateur de Wikileaks, Julian Assange, emprisonné au Royaume-Uni depuis le 11 avril 2019.
Certains parlementaires du Vieux continent n’oublient pas Julian Assange. A l’instar d’une récente initiative de l’eurodéputée irlandaise Clare Daly en faveur du fondateur de WikiLeaks, massivement rejetée au sein de l’institution européenne, ce 28 janvier 2021, c’est Jean-Luc Mélenchon qui s’est exprimé pour la cause du ressortissant australien, annonçant notamment son intention de «proposer le journaliste Julian Assange pour le prix Nobel de la Paix».
«Julian Assange est un héros de la liberté. L’initiative Wikileaks a permis de faire connaître des crimes de guerres et des atteintes graves aux droits humains. Il est juste que les peuples du monde lui expriment sa reconnaissance», a écrit le chef des insoumis dans un communiqué cité par l’AFP. «Plus que jamais, Julian Assange a besoin de la protection des peuples du monde. Lui accorder le prix Nobel de la Paix le permettrait», a insisté le député des Bouches-du-Rhône, soulignant le fait que «Julian Assange a servi la France, notamment en révélant l’espionnage de trois présidents de la République par les Etats-Unis». Pour rappel, Jean-Luc Mélenchon fait ici référence au dossier Espionnage Elysée, rendu public par WikiLeaks en 2015.
Fait notable, simultanément aux multiples charges occidentales qui ont récemment visé la Russie dans le cadre de l’affaire Navalny, retenu en détention depuis le 17 janvier pour une période annoncée de 30 jours, le cas de Julian Assange n’indigne pour l’heure nullement les mêmes chancelleries de l’Ouest, particulièrement discrètes sur l’emprisonnement au Royaume-Uni du ressortissant australien, depuis bientôt deux ans, dans des conditions dénoncées à plusieurs reprises.
Toujours sous écrous dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, Julian Assange n’est pas sorti d’affaire, malgré le refus britannique d’extrader le ressortissant australien vers les Etats-Unis. Pour rappel, après 10 ans d’épreuves juridiques, Julian Assange s’est vu refuser le 6 janvier une mise en liberté sous caution, en attendant que soit examiné l’appel formé par les Etats-Unis.
Source : Assawra
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