Par Kader Tahri
Comme toujours, pour Israël, il faut provoquer les palestiniens, afin de générer un cycle de violence qui permettra de rassembler la société Israélienne, selon la presse présente sur l’esplanade, de jeunes Palestiniens se sont barricadés dans la mosquée pour empêcher les colons Israéliens d’y entrer et faire face à la menace de provocation d’un groupe de juifs messianiques d’y égorger à l’intérieur de la mosquée, un agneau pour célébrer le premier jour de la Pâque juive. Sans compter que de nombreux fidèles qui étaient restés à l’intérieur de la mosquée pour prier pendant les heures tardives de la nuit ont également été expulsés de force du lieu saint par la police sioniste.
Bien sur la judaïsation croissante El Qods occupée visant à renier la présence palestinienne et à imposer une mainmise sioniste sur cette ville sainte, et sur ses églises et ses mosquées, à leur tête la Mosquée Al Aqsa, n’est qu’un des nombreux effets de l’expansionnisme toujours plus dévastateur des politiques sionistes, certes les israéliens sont pires que les nazis. Cette énième violence s’ajoute aux massacres perpétrés par la soldatesque israélienne depuis plusieurs semaines, il y a des images qui montrent la sauvagerie des policiers israéliens, ils tabassent les fidèles couchés au sol ou agenouillés à l’intérieur même de la mosquée. A coups de matraque, avec les pieds on en voit même un à utiliser une chaise pour frapper sur ces gens.
Pour faire simple: les religieux sioniste extrémistes estiment que l’esplanade de la mosquée El Aqsa est malheureusement situé à l’endroit où les juifs prétendent vouloir construire un nouveau temple pour l’arrivée d’un nouveau messie, selon les prétentions de leur gouvernement actuel d’extrême droite, tout ne fera qu’empirer. Israël est bien le nazisme. Pourtant aucune preuve concrète n’a jamais pu être trouvée concernant ce soi-disant temple juif sur lequel la mosquée aurait été construite, même par les juifs eux-mêmes. A part du mythe, des légendes et de la propagande, tout ceci n’est que prétexte. La notion de peuple juif elle-même tient de la légende et de la propagande.
Cependant dans le cadre de soumission à la puissance douce de l’entité sioniste, l’occident et sa presse mainstream dénoncent seulement la riposte des résistants Palestiniens contre Israël. Je crois qu’en diplomatie les mots ont un sens et les utiliser de façon inappropriée relève de la duplicité.
Au nom de qui ou quoi les populations de la Palestine Occupée n’auraient-ils pas de légitimité à leur libre choix de résistance à l’occupation sioniste dont l’existence même est assez problématique?
C’est dire l’hypocrisie des termes employés par l’Occident décadent, avec un complément d’information désintéressée, cautionnée par les meilleurs expert et dispensée par les plus brillants pédagogues pour faire reculer : le racisme, les préjugés, les superstitions et l’agression envers les Palestiniens. Ainsi dans les médias mainstream de la désinformation, de la manipulation, de la dissimulation malgré le grotesque du scénario totalement irréalisable font semblant de le croire par discipline idéologique et font mine d’entretenir une sorte de suspens comme si plusieurs hypothèses seraient envisageable, très souvent, ces têtes bien pensantes enchaînent des diatribes bellicistes au nom des valeurs de l’occident, de la défense de l’homme et du monde libre, mais dans l’essentiel ils devront tout juste attaqué le méchant Hamas et ses terroristes. Voilà à quoi en sont réduits ces pauvres intellectuels.
Encore une fois, les faits et rien que les faits, ce que je peux dire à ceux qui détestent le Hamas: Ce qui pose problème en réalité à Israël, c’est que ce mouvement avait été élu démocratiquement, donc il dispose d’une légitimité populaire, ceux que certains régimes obscurantistes et corrompus de la région ne l’ont pas.
En effet l’évidence que la propagande occidentale s’est bien gardée d’informer par un déficit de connaissances qui explique toutes ces attitudes déplaisantes. Les Occidentaux ont des opinions sur le conflit israélo-palestinien, alors pourquoi vouloir qu’ils soient informés ?
La qualité et le nombre des victimes finit par passer au second plan, car on peut dans tous les cas en faire la cause de leur sacrifice, au moins du point de vue du l’exécuteur, c’est-à-dire les Israéliens.
Tous les pleurnichards qui étaient en mode, pour nous avoir balancé que « Israël est la seule démocratie du Moyen-Orient», pourront aller se refaire un costume, en réalité Israël est tout bonnement pour les Juifs démocratique, alors que pour les Palestiniens, Israël est trop juif. Il me semble qu’aujourd’hui avec la nouvelle jeunesse de la Palestine Occupée, le temps ou Israël pouvait, par la seule force des armes, écarter ses ennemis, est révolu et s’enfermer dans la propagande, c’est en ceci qu’Israël s’affaiblit, et selon moi, il finira par disparaitre.
Israël n’est pas un pays, c’est une caserne d’aventuriers de différentes nationalité rassemblés pour taper l’Arabe, c’est une colonie superticieuse qui disparaîtra des pages de l’histoire ! C’est ce qui me fait dire qu’Israël est profondément dépendant de son financement extérieur, c’est à dire de la générosité américaine. Et c’est là le point faible israélien et plus généralement occidental, la guerre s’arrête quand on ne peut plus la financer, et aucune nation au monde n’a assez de ressources pour faire un guerre moderne, c’est à dire avec très peu de morts, pendant une durée infinie, aucune nation n’est rentable dans un système économique quand elle est en guerre.
Plus brièvement je dirai que c’est un pays qui, s’il continue à vivre et dilapider à la mode occidentale, cela reste détenu à la perfusion permanente. Sachant parfaitement cela, Israël s’est choisi un rôle qui lui permet de continuer sans avoir à réviser le mode de vie de ses habitants : Jouer le sale flic du moyen Orient.
Et ça marche ! A coup de guerre éclair, à force de coup tordus, Israël avait réussi à s’imposer au milieu des régimes arabes corrompus ou des pétromonarchies, et ne manquerai jamais une occasion de faire peur à tous ces charmants monarques. Et pour bien rappeler qui est le gros méchant, il faut de temps en temps buter sans raisons quelques centaines de Palestiniens, histoire de bien faire comprendre à qui l’on a affaire et faire l’apanage de puissance.
Mais la condition sine qua none qu’implique cette situation pour qu’elle persiste, c’est le financement sans limite de cet état non viable. Israël n’est rien d’autre qu’un état délocalisé des Etats-Unis, une pièce majeure dans le jeu américain. C’est pourquoi les USA soutiendrons Israël même au-delà du supportable.
Le passé est le gros de l’avenir, comme on sait,Netanyahu s’inscrit inconsciemment dans le long cortège des grands criminels de guerre, agissant non par nécessité mais mu par un démoniaque orgueil, il fait partie de ces faux dirigeants de peuples qui n’hésitent pas à ensanglanter la population par gloriole seulement.
Un petit rappel, Israël avait mené à plusieurs reprises, qu’au-delà des rodomontades de circonstance, des guerres singulièrement asymétriques, contre la population à Gaza sans pour autant sortir vainqueur, Il faut se rendre à l’évidence: aucune guerre ne peut faire la part des choses. Mais ça ne plaît pas aux militaires.
Laisser le peuple Palestinien tranquille est-ce si difficile?
D’après ce que j’ai cru comprendre, les sionistes se divisent en deux groupes. Le premier, qui comprend une large partie des effectifs, veut faire du mal et soutient une opinion à la mode et très bien portée, sans du reste savoir le moins du monde ce que c’est que le sionisme, l’apartheid. Le second reste celui du religieux extrémiste actuellement au pouvoir avec des désirs de violences et de crimes organisés.
Aujourd’hui les Israéliens montrent qu’ils sont de cruels oppresseurs qui oppriment les Palestiniens sans défense et tuent les vieilles personnes, les femmes ainsi que les petits enfants. La haine anti-palestinienne change de mots de temps à autre mais jamais d’intrigue. Un assassinat de masse qui fait quelque chose d’assez remarquable.
Israël s’apprête à passer une législation retirant la citoyenneté ou le permis de résidence à ceux qui contestent de façon violente le caractère juif de l’Etat d’Israël, dont le Gouvernement constitué grâce à l’alliance avec des partis religieux ultraorthodoxes pour lesquels, par définition, la démocratie, même s’ils s’en servent, et surtout les libertés individuelles, sont des ennemies dès lors qu’elles entrent en conflit avec « la loi de la Torah« , la Charia Juive qu’ils revendiquent.
Dans le système israélien actuel, un nombre élevé de juges à la Cour Suprême sont affiliés au parti d’extrême gauche Meretz et au parti socialiste Havoda. C’est un viol de la démocratie, car ils ne représentent pas la société israélienne Cela veut dire que les Israéliens n’ont pas voulu d’eux pour faire les lois, et pourtant ils sont à la Haute cour avec le pouvoir de le faire. Ils peuvent invalider les décisions du gouvernement et les votes de la Knesset.
Et même si les juges de la Haute cour sont supposés être totalement indépendants de leurs convictions politiques, ils restent des êtres humains avec leurs convictions et leur idéologie, et plusieurs de leurs décisions symboliques ont été prises en fonction des idées sionistes.
Il s’agit de la loi qui retire la citoyenneté ou le permis de résidence s’ils ne sont pas israéliens, aux résistants ainsi qu’à leurs familles, ce que l’extrême gauche qualifie de punition collective.
Seulement une telle loi, radicale, cruciale et raciste, est bien le signe d’un pays disloqué, divisé, en destruction. Le signe d’un pays au bord de l’éclatement, l’entité sioniste et ses fanatiques dirigeants ne se rendent pas compte que leur posture n’est pas viable ?
L’Occident est en train de s’effondrer, que feront-ils quand l’Oncle Sam et l’Europe ne seront plus là pour les protéger ?
Naturellement, il restera pour Israël l’option repli dans l’Ouest de l’Ukraine, projet beaucoup plus réaliste que cet Israël moribond perdu au milieu du Moyen-Orient. Et soit dit en passant Toutes autres considérations sont du domaine politique ou religieux. Bientôt nous assisterons au commencement de la fin pour l’apartheid des sionistes en Palestine Occupée, qui ne fêtera jamais ses 80 ans et que personne, hormis les judéonazis, ne pleurera.
Les dirigeants brigands de cet Etat viennent de réaliser un massacre sans aucune mesure avec les préjudices subis, mais surtout sans aucun respect humain… Cette violente escalade menée par l’occupation sioniste contre les civils palestiniens sans défense confirme la nécessité de poursuivre, de toute urgence, les efforts pour la réunification des rangs palestiniens et le renforcement de la détermination pour assurer une résistance adéquate à cette colonisation.
Car enfin, ce ne sont pas les peuples spectateurs impuissants de ce massacre sans nom qui vont prendre sur leurs contributions pour réparer le mal fait par des dirigeants criminels. Et une telle démarche serait de nature, bien plus que mille conférences à obliger les dirigeants d’Israël à trouver enfin des solutions politiques, pour un sujet relativement anecdotique à l’échelle mondial dont la protection du peuple palestinien et consacrer son droit à l’édification de son Etat indépendant avec Al Qods pour capitale reste élémentaire.
Nous savons tous que la diplomatie restera surtout un art pour les personnages intelligents qui s’occupent de l’intérêt de leur pays. C’est un art pour les gens aux yeux ouverts et non pour les bisounours. Je ne sais pas ces violences israéliennes, si c’était féodal, c’était dans tous les cas hiérarchisé. En somme c’était comme partout les forces fascistes israéliennes auraient exterminé une partie assez considérable des populations locales, ce qui a dû régler beaucoup de problèmes.
Mais je ne vois pas que des liens financiers, militaires ou autres avec les Etats Unis donnent à Israël des droits d’invasion et de violences, mais comme personne ne s’indigne, ni l’ONU ni les Tribunaux internationaux ni feu Ligue Arabe ni les monarchies ni la Chine ni la Russie, qui préside le Conseil de Sécurité, alors gare au séditieux qui remettait en cause cette mobilisation en faveur de l’Etat d’Israël.
Israël doit être remis à l’état unique dans les frontières de 1967, avec égalité de droits et de devoirs pour tous les citoyens, sans autres considérations. Il serait temps maintenant qu’Israël soit tenu à régler la question palestinienne autrement que par des colonies et de l’amnésie.
Kader Tahri
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