Par Luc Michel
# LUC MICHEL/
GEOPOLITIQUE/ BRUXELLES OU MOSCOU : QUELLE UNIFICATION CONTINENTALE ?
Le géopoliticien Luc MICHEL dans un édito géopolitique spécial pour AFRIQUE PLUS (Cameroun, à paraître dans un prochain numéro)…
26 02 2022 /
Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert-Schuman : « définit la Russie comme une « ennemie » de l’Union européenne dans son dernier ouvrage, Européen sans complexes (éditions Marie B, 2021). Les faits, hélas, lui donnent raison. L’agression de l’Ukraine par la Russie ouvre un nouveau chapitre dans la géopolitique européenne sans que l’on sache si les Occidentaux, avec les sanctions graves qui sont actuellement décidées, seront en mesure de freiner la reconstitution d’un glacis prorusse par Moscou » (…) Dans son livre, il explique que la Russie n’est pas une adversaire mais une « ennemie » de l’UE et qu’elle jouit en France d’une image sympathique qui ne correspond plus du tout à la réalité ».
GEOIDEOLOGIE/ QUELLE UNIFICATION CONTINENTALE ? ‘EUROPE DE L’ATLANTIQUE A L’OURAL’ (VERSION MACRON) OU ‘EURASIE DE LISBONNE A VLADIVOSTOK’ (VERSION POUTINE) ???
Deux visions de l’unification continentale s’opposent.
Celle de Macron et des politiciens atlantistes de Bruxelles: l’Europe « de l’Atlantique à l’Oural », celle de Poutine et Lavrov: l’Eurasie « de Lisbonne à Vladivostok » …
Lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (les 24-26 mai 2018), le président français Emmanuel Macron a cité le président français, le général Charles de Gaulle, en affirmant que l’Europe s’étendait de « l’Atlantique à l’Oural». De Gaulle s’était tourné vers la Russie pour construire une Europe forte qui pourrait contrebalancer la force américaine et donner à la France un rôle international en tant que puissance majeure. C’était la vision de « l’Axe Paris-Moscou » (obsolète) (1), dans son expression initiale. La remarque de Macron a suscité des répliques du patron de l’Union des industriels et entrepreneurs russes Alexandre Shokhin et du président russe Vladimir Poutine, qui ont profité de l’occasion pour opposer le projet néoeurasien, soulignant que l’Europe s’étend de « Lisbonne à Vladivostok » (2).
Verbatim :
* Emmanuel Macron: « Je pense que nos relations ont un bel avenir, je crois qu’il incarne l’idée que j’ai de l’Europe, et qu’elle représente un aspect de l’histoire de la France, je pense que l’Europe s’étend de l’Atlantique à l’Oural. «
* Alexander Shokhin: « Monsieur le Président, c’est peut-être … Peut-être que la traduction n’était pas bonne, en fait, l’Europe s’étend de Lisbonne à Vladivostok. »
* Vladimir Poutine: « Tu m’as anticipé, c’est moi qui voulais dire ça … En fait, je pensais que je partais de cette remarque … Mais bon, peu importe. »
MACRON TOUT AUSSI MAUVAIS GEOPOLITICIEN QUE DE GAULLE
Le général de Gaulle était un homme formé avant 1914. Avec les référents du XIXe siècle. Sa formule « de l’atlantique à l’Oural » à l’odeur des vieux atlas dépassés, chargés de la poussière d’une Histoire dépassée.
La « Géopolitique des grands espaces » et des « Blocs continentaux » apparaît une première fois en 1920-41 avec le général Haushofer (3) et le géopoliticien Anton Zichka (4), Ernst Niekisch (5) et les eurasistes russes en exil en France, Allemagne et Tchécoslovaquie). Niekisch est le père de la formule du grand Bloc continental slavo-germanique « de Vladivostok à Vlissingen » (le port de Flessingue aux Pays-bas, sur la Mer du Nord). Elle resurgit dès les Années ’60 avec Jean Thiriart (le père du grand espace eurasiatique) qui fixe définitivement la frontière « jusqu’à Vladivostok » (6). Enfin l’Ecole euro-soviétique (1980-1992) jette les bases du Néoeurasisme (7).
Macron est un intellectuel. Mais un littéraire passionné de littérature et de théâtre. Pas un géopolitologue. Il est le maître d’un double langage idéologique : d’une part une rhétorique néo-gaulliste, pure escroquerie politique ; d’autre part un alignement total géopolitique et militaire sur Washington (8). Les gens qui écrivent ses discours et préparent ses éléments de langage empruntent donc la thématique du général. Y compris la reprise de cette bêtise géopolitique absolue qu’est « l’Europe jusqu’à l’Oural » …
DE L’OCEAN PACIFIQUE A L’OCEAN ATLANTIQUE
Un concept-clé de la géopolitique , c’est l’opposition entre « frontière » et « rivage », qui est capitale en géopolitique.
Une frontière, c’est quelque chose qui n’arrête rien. Qu’est-ce qu’une frontière ? Le Rhin par exemple, ou l’Oural. Lorsque le Général de Gaulle parlait de l’Europe de l’Atlantique à l’Oural, par exemple, il était un très mauvais géopoliticien ; l’Oural d’Est en Ouest n’a jamais arrêté un conquérant. La Méditerranée est une frontière, elle n’a jamais empêché, même aux pires moments des croisades, des échanges économiques ou culturels.
La géopolitique oppose aux frontières les rivages. Que sont les rivages ? C’est l’horizon ultime que peut atteindre un Etat continental dans une direction donnée. Ce rivage, lui, est véritablement un « limes » au sens romain, c’est-à-dire une zone d’arrêt. Qu’est-ce que c’est le rivage, par exemple, pour la Russie en Orient ? C’est l’accès aux mers chaudes, c’est-à-dire l’inclusion que nous avons toujours prônée, notamment de l’Afghanistan, dans l’espace eurasiatique. Le désavantage des frontières, c’est qu’elles n’ont jamais empêché aucune guerre. Le Rhin depuis qu’il existe a vu les riverains s’opposer pendant 2000 ans. La Méditerranée n’a jamais empêché aucune guerre. Les rivages, justement parce qu’ils sont un horizon ultime, empêchent les guerres.
La notion capitale de la géopolitique chez THIRIART est que « l’Etat géopolitique achevé garantit la paix ». La constitution de grands blocs continentaux atteignant leurs rivages fait qu’il n’y a plus de rivalité avec d’autres blocs et donc peu d’occasions de guerre.
VU D’EURASIE.
COMMENT POUTINE CONÇOIT LA GEOPOLITIQUE MONDIALE
Les concepts géopolitiques utilisés par Poutine derrière sa vision russe du Monde a été développée par lui dans son retentissant grand discours de géopolitique au Club Valdai (le Think Tank du président), à Sotchi, ce 25 octobre 2014 …
Dans mon émission LE GRAND JEU consacrée à cet événement, je situe et j’analyse l’événement géopolitique du moment, où le président Poutine, en bon joueur d’échec, vient encore de faire un coup inattendu ! J’y explique quelle est cette géopolitique dite « de la Grande-Europe » et quand elle apparaît comme projet géopolitique en 1964, puis en 1982 dans sa version eurasiatique. Et j’y analyse le rôle qu’elle joue dans la genèse des théories russes actuelles sur l’Eurasie.
L’intervention de Poutine sur « un espace économique unifié de l’Atlantique au Pacifique » – c’est-à-dire en termes géopolitiques un Bloc continental eurasiatique – a été un grand événement. Le ‘Financial Times’ parlait du « plus important discours de Poutine ». Poutine y offrait une main ouverte aux dirigeants de Bruxelles, Berlin et Paris, refusée depuis. Il prenait aussi position contre le monde unipolaire et la façon dont il est dirigé par les USA et pour un monde multipolaire. La critique des USA et du Bloc atlantiste y est féroce et sans appel.
* Voir sur EODE-TV & AFRIQUE MEDIA/
LE GRAND JEU (Saison I-3).
AU CŒUR DE LA GEOPOLITIQUE MONDIALE:
POUTINE A VALDAI DECRYPTE
sur https://vimeo.com/111845727
MACRON ET POUTINE OU DEUX EUROPE ANTAGONISTES
L’opposition entre la petite-Europe de Macron ou le Bloc continental eurasiatique (Poutine, les néoeurasistes) est fondamentale : elle oppose deux conceptions antagonistes de l’unification continentale. Moscou propose une « Seconde Europe » (10) dont le projet est alternatif au projet mort-né de l’Union Européenne. L’Europe ne se limite pas à l’Union européenne ! Ni même aux états qui lui sont maintenant associés, comme la Moldavie ou la Serbie. La Russie, qui a retrouvé son indépendance avec Vladimir Poutine est aussi l’Europe ! Une SECONDE EUROPE, une AUTRE EUROPE eurasiatique se dresse désormais à Moscou face à l’Europe atlantiste de Bruxelles.
# DOCUMENT/
L’EUROPE JUSQU’A L’OURAL OU JUSQUE VLADIVOSTOK :
UN VIEUX DEBAT OUVERT … EN 1985 A BRUXELLES
La thématique sur les dimensions de l’unification continentale de « Vladivostok jusque l’Atlantique », qui annonce le Néoeurasisme (réinventé lui aussi à Bruxelles en 1984) (9), n’est pas récente. Et elle n’est pas née en Russie, mais à Bruxelles au milieu des Années ’80. La première apparition dans l’espace public de ce thème, révolutionnaire à l’époque, et de la mention du port de Vladivostok sur le Pacifique comme enjeu géopolitique et comme slogan-programme apparaît dans une de mes interview en septembre 1985. On notera la proximité très actuelle avec l’échange Macron-Shokhin-Poutine. Entre les deux il y a pourtant un long cheminement intellectuel de plus de trente ans, du laboratoire idéologique et géopolitique qu’était notre « Ecole euro-soviétique de géopolitique » au sommet de l’élite russe …
* « P.C.N. »… EUROPEEN JUSQU’A VLADIVOSTOK
Interview de Luc MICHEL au quotidien ‘Le Peuple’ (alors principal journal socialiste bruxellois), 14-15 sept. 1985 (à l’occasion des Législatives fédérales belges de décembre 1985) :
* Extrait/
« -Vous êtes Européen ?
Luc Michel – Oui, mais toute l’Europe ; l’Est comme l’Ouest…
– Jusqu’à à l’Oural… comme le général de Gaulle ?
L.M. – Davantage : nous considérons que la frontière, c’est Vladivostok. Mais nous refusons toute nouvelle guerre. L’adhésion se fera dans le respect des systèmes en place. La seule chose que nous regrettions, c’est que les satellites de l’URSS ne soient que des satellites. Nous reprochions à Moscou de ne pas ‘’les’’ avoir tous intégrés dans la nation soviétique ; un Polonais devrait être porté à la présidence du soviet suprême. Tout comme il ne devrait pas y avoir d’empêchement à l’élection d’un danois en Italie !
C’est la seule manière de faire l’Europe ! (…)
nous voulons libérer l’Europe du colonialisme américain et du colonialisme du dollar. Nous voulons sauver la paix. L’Europe ‘’champ de bataille’’ c’est fini… et nous sommes contre les missiles ‘’ouvertement destinés à une guerre nucléaire limitée en Europe’’. Le rapprochement des deux Europes, c’est ça la clé de la paix. De même au niveau économique!
L’Etat Communautaire expropriera tous les biens américains, les biens étrangers récupérés seront rendus aux collectives européennes! »
NOTES ET RENVOIS :
(1) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
FRANCE 2008-2018 (IV) : LES CONSEQUENCES GEOPOLITIQUES DU RETOUR DE PARIS DANS L’ORBITE AMERICAINE
sur http://www.lucmichel.net/2018/04/26/luc-michels-geopolitical-daily-france-2008-2018-iv-les-consequences-geopolitiques-du-retour-de-paris-dans-lorbite-americaine/
(2) Cfr. Luc MICHEL, PCN-INFO/ GEOPOLITIQUE/
POUTINE POUR LA GRANDE-EUROPE « DE L’ATLANTIQUE AU PACIFIQUE
sur http://www.lucmichel.net/2014/10/24/pcn-info-geopolitique-poutine-pour-la-grande-europe-de-latlantique-au-pacifique/
(3) Influencé par les travaux de Friedrich Ratzel, Rudolf Kjellén et Halford John Mackinder, Karl Haushofer (1869-1946) développe ses théories géopolitiques et fonde en 1924 la revue ‘Zeitschrift für Geopolitik’ (La Revue de Géopolitique). « Ouverte aux chercheurs en géographie de nombreux pays, notamment l’Union soviétique, celle-ci obtient rapidement une audience internationale. S’adressant à un large public, la revue ne présente cependant que la position de la géopolitique allemande6, les membres du comité de rédaction se montrant tous favorables à la révision des clauses territoriales des traités mettant un terme au Premier conflit mondial5. Durant ces années, Haushofer souhaite faire de son approche « une science appliquée et opérationnelle ». » Partisan d’une alliance avec l’Union soviétique, il la défend dans les colonnes de son journal; il réserve un accueil chaleureux au Pacte germano-soviétique (Août 1939), puis, cohérent, condamne le déclenchement de la guerre à l’Est, ce qui entraîne l’arrêt de la publication de son journal en 1941. Après la tentative d’assassinat de Hitler du 20 juillet 1944, la Gestapo fait interner Karl Haushofer à Dachau tandis qu’Albrecht Haushofer, son fils, lié aux conspirateurs, disparaît dans la clandestinité. Ce dernier est toutefois arrêté quatre mois plus tard. Deux semaines avant la fin du conflit, un commando SS l’exécute, de nuit en pleine rue. On retrouve sur lui le recueil de poèmes Les sonnets de Moabit — du nom de la prison berlinoise où il a été incarcéré — qui est considéré comme un témoignage important de la littérature résistante allemande.
(4) Anton ZISCHKA (1904-1997), quasiment plus personne ne le connaît aujourd’hui, mais c’était un des théoriciens à la mode dans l’Allemagne – et la France aussi – des années 30. Certains auteurs français en font par erreur le géopoliticien du IIIème Reich, ce qu’il n’était pas du tout, puisque ZISCHKA défend une vision de la Méditerranée, de l’Eurafrique – sur laquelle je vais revenir – et de la grande-Europe eurasienne, sur des critères qui ne sont absolument pas raciaux, mais qui sont des critères géopolitiques et géoéconomiques.
Parmi les grandes idées que développe ZISCHKA, il y a « la soudure des deux Europe » – l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est –, qui est un des concepts clés de la pensée de Jean THIRIART dans sa version première des années 60 et 70. ZISCHKA est aussi le théoricien de la lutte de l’Etat commercial fermé contre les trusts et les monopoles.
(5) Niekisch est le père du concept géopolitique dit du « Grand Espace continental de Vladivostok à Flessingue » (Pays-Bas). Un bloc continental germano-slave. Sa perspective est celle d’Haushofer, MAIS d’Est vers l’Ouest, depuis Vladivostok comme la nôtre ;
Niekisch est aussi le premier des résistant à Hitler :
Dès 1932, Ernst NIEKISCH, idéologue du « National-bolchevisme allemand », publie ce qui est considéré encore aujourd’hui comme le plus important et le plus virulent des pamphlets anti-hitlériens « EINE DEUTSCHES VERHÄNGNISS », en français « Hitler une fatalité allemand » », illustré de dessins d’André Paul WEBER. Sa publication provoquera en riposte une campagne de presse nazie contre NIEKISCH. Dès cette époque, sa revue « WIDERSTAND » est citée fréquemment dans la revue de presse mensuelle de Heinrich HIMMLER, Reichführer SS, comme « un des principaux organes de l’adversaire ». Dès 1933 et l’arrivée au pouvoir des nazis, le mouvement de NIEKISCH est persécuté, ses membres fréquemment arrêtés, sa revue est interdite en décembre 1934. L’un de ses biographes, Sebastien HAFFNER, dira de lui qu’il « resta au sein du IIIeme Reich, quatre ans durant, le dernier ennemi connu et ouvertement déclaré de Hitler ». Car le vieux leader prussien n’abdiqua jamais. Jusqu’en 1937, son mouvement « WIDERSTAND », reconstitué dans la clandestinité, anime un réseau intellectuel et politique d’opposition intérieure au IIIeme Reich. NIEKISCH, qui a poursuivi au grand jour jusqu’en 1937 son activité éditoriale (un courage unique !), reste le seul opposant ouvertement déclaré et actif au régime nazi. Il est finalement arrêté avec nombre de ses militants le 22 mars 1937. Emprisonné, condamné deux ans plus tard par un tribunal d’exception avec 70 membres du cercle « WIDERSTAND » dont DREXEL et TRÖGER, NIEKISCH sortira par miracle, presque aveugle et paralytique, des geôles nazies en 1945.
Le vieux lutteur participera encore à la naissance de la RDA et, déçu par l’évolution du nouveau régime, finira sa vie en RFA dans un exil intellectuel hautain, n’ayant jamais renoncé à aucune de ses idées.
Cfr. Luc MICHEL, L’ALTERNATIVE NATIONAL-COMMUNISTE, MYTHES ET REALITES DU NATIONAL-BOLCHEVISME 1918-1993, Editions Machiavel, Bruxelles, 2e édition, 1995. Traductions en Anglais, Italien, Espagnol et Portuguais.
(6) Géopoliticien de l’Empire eurasiatique (ou euro-soviétique), Jean THIRIART axe ses réflexions sur l’intégration de la Russie et de l’Europe occidentale dans un Etat continental eurasien unitaire :
* 1. THIRIART insiste sur le fait capital que l’Union Soviétique dans ses frontières maximales, puis après la catastrophe géopolitique de 1991 tous les états issus de l’implosion de l’URSS, sans aucune exception, doivent faire partie de l’Europe. Les frontières orientales, caucasiennes et sibériennes, de l’URSS devront demain être celles de la Grande-Europe.
* 2. THIRIART développe sa thèse sur la construction de l’Europe contre les Etat-Unis et son bras armé de l’OTAN.
* 3. THIRIART insiste sur la nécessité de l’organisation économique de l’Europe sur une base autarcique, reprenant les théories de Friedrich LIST.
* 4. THIRIART dénonce les vues limitées des politiciens européens, qui à la suite du général de Gaulle, envisagent une Europe tronquée jusqu’à l’Oural. L’Empire européen devra inclure la Sibérie et l’extrême-orient ex-soviétique.
Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
GEOIDEOLOGIE. AUX ORIGINES DU NEOEURASISME (I) : LES CONCEPTIONS GEOPOLITIQUES DE JEAN THIRIART, LE THEORICIEN DE LA ‘NOUVELLE ROME’
(7) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
* GEOIDEOLOGIE. AUX ORIGINES DU NEOEURASISME (II) :
L’ECOLE EURO-SOVIETIQUE DE GEOPOLITIQUE (1982-1991)
sur http://www.lucmichel.net/2018/04/03/luc-michels-geopolitical-daily-geoideologie-aux-origines-du-neoeurasisme-ii-lecole-euro-sovietique-de-geopolitique-1982-1991/
* GEOIDEOLOGIE. AUX ORIGINES DU NEOEURASISME (III) :
L’ECOLE EURO-SOVIETIQUE DE GEOPOLITIQUE A-T-ELLE INSPIRE LES THESES D’ANDROPOV ET DE LA ‘FRACTION NATIONALE-PATRIOTE’ DU PCUS ?
(8) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
QUE PENSE VRAIMENT MACRON ? MAITRE DU DOUBLE DISCOURS OU MACHIAVEL AU PETIT PIED ?
(9) Cfr. sur PCN-TIMELINE /
* IDEOLOGIE / 1984 : LE PCN REINVENTE L’‘EURASISME’ MODERNE
sur http://www.lucmichel.net/2014/05/30/pcn-timeline-ideologie-1984-le-pcn-reinvente-leurasisme-moderne/
* Et Karel Huybrechts, PCN-SPO /
L’EURASIE EST UNE IDEE EN MARCHE. MAIS QUI PARLAIT DE L’EURASIE ET DE L’EURASISME IL Y A 30 ANS ?
(10) Cfr. Luc MICHEL, EODE THINK TANK/ GEOPOLITIQUE / THESES SUR LA « SECONDE EUROPE » UNIFIEE PAR MOSCOU,
sur http://www.eode.org/eode-think-tank-geopolitique-theses-sur-la-seconde-europe-unifiee-par-moscou/
(Sources : Interfax – PCN-Timeline – PCN-SPO – Le Peuple – EODE Think Tank)
LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)
* RADIO.LUCMICHEL
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* LUCMICHEL-TV
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