Par le CPI

Genève – CPI

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires a déclaré que les actions de l’Occupation israélienne (néonazie sioniste) à Gaza, qui comprennent des raids sur des zones peuplées en tuant des civils, « portent les caractéristiques » de crimes brutaux.

« Il y a un mépris flagrant pour la vie et la dignité humaines. Les actes de guerre auxquels nous assistons portent la marque de crimes brutaux », a ajouté Jens Laerke, porte-parole du bureau à Genève.

« Nous assistons chaque jour au meurtre d’enfants et de travailleurs humanitaires, ainsi qu’à des déplacements forcés, sans aucun moyen de subsistance », a ajouté Laerke, soulignant que la nourriture et les fournitures médicales s’épuisent rapidement, car les autorités d’Occupation sioniste empêchent l’aide d’entrer dans la bande de Gaza, depuis le 2 mars.

Le Programme alimentaire mondial a déclaré que ses réserves alimentaires restantes à Gaza s’élevaient à 5 700 tonnes, soit suffisamment pour soutenir ses opérations pendant un maximum de deux semaines. L’Organisation mondiale de la santé a signalé, vendredi, une grave pénurie de sang nécessaire pour soigner les blessés dans la bande de Gaza.

Les Nations Unies ont exprimé leur inquiétude après que l’Occupation « terroriste sioniste » a repris sa guerre contre la population civile de la bande de Gaza, le 18 mars, en violation de l’accord de cessez-le-feu signé en janvier dernier.

« Ces développements laissent présager une escalade inquiétante et significative de la violence aux conséquences irréversibles », ont déclaré la Conseillère spéciale par intérim du Secrétaire général pour la prévention du génocide, Virginia Gamba, et le Conseiller spécial pour la protection, Mo Blecker, dans une déclaration conjointe le 19 mars.

Ils ont affirmé que « conformément à la prévention du génocide et aux cadres de la responsabilité de protéger, nous exhortons toutes les parties à donner la priorité à la protection des civils et à prendre des mesures immédiates pour abaisser les tensions, prévenir de nouvelles pertes en vies humaines et s’engager dans une solution politique durable. » Le communiqué exprime un « profond choc face à ces développements ».

Les Nations Unies ont annoncé lundi dernier qu’elles allaient « réduire leur présence » dans la bande de Gaza, après qu’un char sioniste a frappé l’un de ses complexes, le 19 mars, tuant un membre du personnel et en blessant 5 autres.

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré que l’ONU « a pris la décision difficile de réduire sa présence à Gaza, alors même que les besoins humanitaires augmentent ». Il a souligné que l’ONU « ne quittera pas Gaza », mais n’a pas fourni de détails sur l’impact de cette décision.

Source : CPI
https://french.palinfo.com/…

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