Par Régis de Castelnau

Dans ma longue vie (trois quarts de siècle dans deux jours) j’ai connu beaucoup de crises. La guerre d’Algérie, la crise de Cuba, la guerre du Vietnam, l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie, le coup d’état au Chili, l’intervention soviétique en Afghanistan, « l’état de guerre » en Pologne, la guerre des Malouines, la chute de l’URSS, l’éclatement de la Yougoslavie, l’agression américaine contre la Serbie, l’agression américaine en Irak, je n’avais jamais vu la bêtise hystérique prendre à ce point le pouvoir dans mon pays. Et croyez-moi, quand il existait une URSS et un vrai PCF, l’anticommunisme pouvait prendre des formes incandescentes. J’en ai fait l’expérience personnelle le Parti m’ayant demandé à quelques reprises de monter au front (politique évidemment). Eh bien je n’ai jamais connu une telle pulsion totalitaire.

Le bloc élitaire qui comprend le gang Macron et ses domestiques politiques, l’ensemble des médias, les artistes, les intellectuels, les universitaires, tous ont complètement perdu les pédales. Probablement sur ordre, l’appareil médiatique récupère les plus bêtes et les plus méchants, pour les mobiliser sur les plateaux dans une surenchère belliciste absolument écœurante. C’est à qui profèrera l’insulte la plus infecte à l’égard des dirigeants américains, nouvelles cibles des faux experts. Chez LCI on a carrément basculé dans le caca-prout à la grande joie d’un Rochebin qui, extatique regarde ses invités péter et vomir. Les trolls sont mobilisés sur les réseaux pour venir injurier ceux qui refusent de participer au délire, immédiatement qualifiés, comme dans l’ensemble du système médiatique et politique, d’agents du Kremlin. Puisque maintenant la vérité officielle fait de Donald Trump un agent du FSB. Certains journaux franchissent la limite et se transforment en « Je suis partout », l’infect torchon qui valu les fossés de Vincennes à Robert Brasillach.

Le plus grotesque et le plus détestable ce sont tous ces va-t-en-guerre grandiloquents qui prétendent, comme Thomas Guénolé ou Charles Consigny, ces caricatures d’homme soja, qu’ils sont prêts à aller se battre sur le front.

Eh bien la guerre justement, celle « de la mort qui tue », ceux de la garde rapprochée de Donald Trump, que nos petits valets injurient tous les jours, les JD Vance, Pete Hegseth, Tulsi Gabard, la guerre ils l’ont faite, la connaissent et savent ce qu’elle est.

Ils ont aussi l’expérience de ce qu’est une guerre inutile et ce qu’est une guerre perdue.

Et c’est leur honneur de vouloir mettre fin à celle-ci.

Source : Vu du Droit
https://www.vududroit.com/…

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