La CS-LADDH prend ses quartiers à Paris. D. R.

Par Mohsen Abdelmoumen

Un récent article du journal Le Monde daté du 31 décembre 2024 et signé Mustapha Kessous a attiré mon attention. Il concerne la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) dissoute en 2022 et dont Saïd Salhi réfugié en Belgique était le vice-président, qui s’est relocalisée en France et dont le membres en exil ont déposé, le 29 octobre dernier à la préfecture de la Seine-Saint-Denis, les statuts d’un nouvel organe, le Collectif de sauvegarde de la ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (CS-LADDH) afin de continuer à – je cite Le Monde – « dénoncer l’arbitraire en Algérie ». Nous voici tout de suite mis au parfum à l’odeur rance des traîtres à la nation. « Nous relocalisons la lutte en France afin de poursuivre notre mission de résistance », a déclaré au Monde le président de cette nouvelle structure, Adel Boucherguine. « On ne va pas laisser tranquille le régime de notre pays » renchérit-il, car « on ne fait pas confiance à ce régime ».

On ne peut être plus clair, ces renégats droits-de-l’hommistes ont pris pour cible ni plus ni moins l’Etat algérien, notre Etat national, notre Etat civilisation, enfourchant un destrier spécialement entraîné dans le haras impérialiste afin de propager les « droits de l’homme », la « démocratie » et la « liberté d’expression » en Algérie. Il convient d’être extrêmement vigilant et de surveiller ce nouvel outil de propagande établi dans la capitale française. Beaucoup ont oublié le rôle qu’a joué « l’Observatoire syrien des droits de l’homme » (OSDH), une organisation liée aux islamistes fondée en mai 2006 à Coventry au Royaume-Uni par un certain Rami Abdel Rahmane, de son vrai nom Oussama Ali Souleiman. Or, qui voit-on diriger la Syrie aujourd’hui ?

Cela montre bien que ces organisations qui prétendent défendre les droits de l’homme sont les fers-de-lance d’une stratégie visant à déstabiliser des pays. Cela a d’ailleurs été analysé par de nombreux chercheurs et experts qui ont commenté les soi-disant « révolutions » colorées made in CIA. La thématique des droits-de-l’homme est imparable pour jeter les bases d’un démantèlement progressif des pays. La question à se poser est la suivante : pourquoi les droits-de-l’homme sont-ils l’élément-clé pour dorer la pilule amère du projet sioniste, impérialiste US, et néocolonialiste français ? On peut trouver certaines réponses notamment auprès d’Alastair Crooke, fondateur et directeur du Conflicts Forum, une organisation basée à Beyrouth qui « milite » pour un dialogue entre l’islam politique et l’Occident. Officiellement ex-diplomate du Foreign Office britannique et officieusement ex-agent du MI6, Crooke se dit « fasciné » par les mouvements islamistes. Une fascination qui l’a poussé à conseiller aux Frères musulmans d’infiltrer toutes les organisations et de tisser des liens avec diverses organisations, syndicales, politiques – peu importe la couleur -, et allant même jusqu’au mouvement LGTBQ+, l’important étant l’objectif à atteindre. Comme dit l’adage, la fin justifie les moyens. Ce Crooke est un personnage sulfureux qui a une forte audience dans la presse alternative, mais qui reste très dangereux car lié à des think tanks impérialistes et sionistes qui concoctent des plans de démantèlement des pays et de leurs armées.

Du terrorisme islamiste aux droits de l’homme

Pour en revenir à la CS-LADDH qui active désormais depuis Paris, ce qui est loin d’être anodin, nous aimerions savoir quels sont ses liens avec les services de renseignement français. En effet, à quel titre la France héberge-t-elle cette organisation droits-de-l’hommiste qui cible l’Algérie ? Et pourquoi est-elle créée maintenant ? Le timing de la naissance de cette organisation est effectivement interpellant. Il est bien entendu que celui qui paie l’orchestre choisit la musique, n’est-ce pas ? Cela évoque d’autres organisations telles que Rachad ou encore Alkarama de l’avocat Mesli, la première, Rachad, étant dirigée par Mourad Dhina en Suisse et Larbi Zitout à Londres, et la seconde, Alkarama, recevant les conseils en matière de droits de l’homme du même Dhina, membre de son comité consultatif. Comment le boucher du FIDA a-t-il pu se transformer en militant des droits de l’homme ? Je rappelle qu’Alkarama a été fondée par Abdul Rahman Omeir al-Naimi, « intellectuel » qatari étiqueté financier d’Al Qaïda par le Trésor américain depuis 2013. Al-Naimi est-il passé lui aussi par la machine à laver américano-sioniste comme Al-Joulani ? Nous avons donc deux organisations terroristes encadrées par Dhina, terroriste notoire, auxquelles s’ajoutent la très « démocrate » CS-LADDH qui, tout en se définissant comme des organisations axées sur les « droits de l’homme » et la « démocratie », partagent le même objectif : le démantèlement de l’Etat-national algérien et sa colonne vertébrale, l’armée algérienne, afin d’« instaurer la démocratie »… Sur un char de l’OTAN ?

Concernant Rachad, je rappelle que j’ai été attaqué en justice par Abderrahim Rakik, chef de Rachad Benelux avec le frère de Zitout. Cette plainte avait été déposée en Belgique au nom de Rachad. Je ne suis pas près d’oublier l’attaque de Rachad et le harcèlement que j’ai subi. Avec sa mère Yamina Guezout et son frère Bachir Rakik, cet Abderrahim Rakik a déposé une plainte à l’ONU contre l’Etat algérien pour la disparition de son frère en 1996. Ils sont assistés dans cette entreprise par l’organisation Trial que nous connaissons bien pour ses attaques répétitives contre l’Algérie. On sait ce que représentent ces disparitions qui sont liées au terrorisme. Quant à Trial, j’avais écrit un article au sujet de l’attaque de cette ONG financée par les frères Rockefeller et par l’Open Society de George Soros, contre feu le général Nezzar.

Pour en revenir à Abderrahim Rakik, il avait plusieurs entreprises en Belgique et a été condamné par la justice belge pour fraude à l’ONSS et pour traite d’êtres humains. Il est actuellement gérant de l’hyper-marché TAAJ (nom légal Auras Europ) à Liège, dont le propriétaire est le fils d’Abassi Madani. Ce commerce servait de couverture pour le trafic d’armes destinées au GIA pendant la décennie noire, ce fait ayant été relaté dans divers articles notamment dans la presse européenne, dont la RTBF, télévision belge. Et ce magasin n’a jamais été fermé. Concernant les fraudes à la sécurité sociale, le dossier de cet escroc est consultable dans le Moniteur belge, nul besoin donc de faire des enquêtes approfondies. Je rappelle à propos de cet Auras Europ alias TAAJ que ses patrons se bagarraient dans une mosquée allemande avec Rabah Kbir et les terroristes d’Allemagne, tels que Kamardine Kharbane entre autres, pour le trésor de guerre du FIS. Et c’est ce genre d’arnaqueurs qui veulent influer sur la politique en Algérie et même prendre le pouvoir ! Ces grands « libérateurs » de l’Algérie sont des terroristes et des escrocs qui s’achètent une fausse respectabilité et sont soutenus par les « démocrates », ces bobos de gauche qui ne retiennent pas les leçons de l’Histoire. Pourquoi la Belgique, qui a elle-même été ciblée par le terrorisme, offre-t-elle le gîte et le couvert à des terroristes islamistes et trafiquants d’armes qui cherchent à nuire à mon pays ?

Taqiya ou l’art de la dissimulation

Les islamistes ont établi des liens avec différentes personnalités et partis démocrates algériens dans ce cadre de processus de respectabilité. Deux objectifs, rassurer les Occidentaux et acquérir une respectabilité en se rendant fréquentables. Or, un terroriste qui a pris les armes contre l’Etat n’a pas voix au chapitre, car on ne dialogue pas avec des terroristes. On a vu des exemples dans divers pays comme l’expérience iranienne où l’on a assisté à l’élimination du parti communiste iranien dont les membres ont été pendus dans les grues alors que celui-ci avait aidé à chasser le régime du Shah. Pareil au Soudan. Les islamistes font le dos rond quand ils sont fragilisés mais dès qu’ils sont en force, ils suppriment tout ce qui les gêne. On appelle cela Tamkine, étape ultime dans le processus de prise de pouvoir islamiste. En Algérie, en s’alliant avec les terroristes islamistes, la gauche algérienne, du moins une partie, a trahi la mémoire de nos camarades qui sont morts en luttant contre le terrorisme. Ces gens n’ont pas retenu la leçon des pays qui sont tombés sous la coupe des islamistes lesquels, après avoir fait alliance avec la gauche, ont fini par les éliminer les uns après les autres en prenant le pouvoir.

Tous les terroristes islamistes exilés en Europe partagent le même profil. On remarque chez eux une quête de respectabilité comme on le voit actuellement avec Al-Joulani ou encore ceux de l’Auras Europ du fils d’Abassi Madani, pour ne citer que ceux-là. Cela fait partie de la taqiya ou l’art de la dissimulation qui veut faire passer un loup pour un agneau. Aujourd’hui, ces derniers ont investi le secteur économique et leurs antécédents de terroristes sont passés dans la machine à laver utilisée par les régimes occidentaux, qui les accueillent bien volontiers sur leur territoire alors que ces terroristes islamistes ont massacré et détruit des vies. Ils vivent désormais paisiblement dans ces pays de cocagne avec des fonds inépuisables et une nouvelle virginité. Ils espèrent que nous avons oublié leurs crimes et misent sur l’amnésie collective et le changement générationnel, car les jeunes générations n’ont pas connu la décennie rouge et noire qui a saigné notre pays. Mais leurs crimes, leurs attentats et massacres indélébiles sont inscrits dans l’Histoire de l’Algérie et dans la mémoire de notre peuple. Le comble, c’est que ces terroristes islamistes deviennent des champions et des défenseurs acharnés et hystériques des droits de l’homme. Le monde marche décidément sur la tête.

Il est clair que ces organisations des droits de l’homme sont utilisées pour activer des terroristes notoires, qui sont des pions de l’empire, dans le but de démanteler et d’anéantir des Etats-nations et leurs armées afin de s’accaparer les richesses de ces pays. Leur tâche est de pourfendre tout qui ne chante pas l’hymne de la soumission à l’empire et leurs cibles sont toujours les armées et les services de renseignement des pays visés. Ils sont les alliés objectifs de ceux qui ont porté des coups à nos services, et je pense à la Issaba. Tout le monde travaille main dans la main pour la destruction de notre pays. Ces ONG « humanitaires » sont appréciées par un public naïf. En effet, qui n’adhère pas à une noble cause en faveur des droits humains ? Mais si l’on gratte un peu le vernis, on trouve des organisations terroristes pures et dures. C’est une version contemporaine du Petit chaperon rouge qui veut que le méchant loup prédateur se cache sous les traits de la mère-grand bienveillante pour mieux dévorer sa victime.

Le « modèle » syrien

Regardons l’état de la Syrie. L’Observatoire syrien des droits de l’homme qui avait disparu pendant des années après avoir fait un travail immense de désinformation et de sape contre la Syrie, est réapparu aujourd’hui pour se féliciter de l’intronisation d’un monstre sanguinaire, un terroriste islamiste, à savoir Al-Joulani, à la tête de la Syrie. Aujourd’hui, cet égorgeur, barbe taillée et costume cravate, reçoit les émissaires et ministres des pays arabes et européens. Les Américains, avec à leur tête William Burns, chef de la CIA et stratège qui a écrit un livre sur le Moyen Orient, veulent nous vendre le modèle syrien selon lequel un Etat islamiste peut être un exemple à suivre pour tout le monde arabe. Ce qu’ils n‘ont pas pu réussir avec leur printemps sioniste, ils sont en train de le réaliser en ce moment dans l’intérêt d’Israël.

Cependant, Al-Joulani restera un terroriste et les islamistes, qui sont des factieux et ne reconnaissent aucun maître, vont s’affronter. C’est inscrit dans leur ADN, et l’aventure syrienne se transformera en carnage. Même Joulani y laissera sa peau. C’est écrit. D’ailleurs, les affrontements ont déjà commencé. Pour arriver à ses fins, Al-Joulani a brûlé le bâtiment de l’état civil syrien et l’office des passeports dès son arrivée à Damas. Il n’existe plus aucune trace de personne, ce qui permet de distribuer la nationalité syrienne à bon nombre de terroristes étrangers dont le chiffre dépasse les 20 000. Il a aussi dissous toutes les forces de sécurité syriennes et les a remplacées par ses mercenaires, a nommé des généraux et des colonels parmi ces étrangers, des brutes sanguinaires qui n’ont jamais connu l’armée et qui sont condamnées dans d’autres pays pour des faits avérés de terrorisme. Et c’est ce ramassis de crapules, la racaille des bas-fonds issue de toute la planète, qui va désormais faire la loi en Syrie. Tout cela est le résultat du plan de la CIA et de William Burns qui, tout comme Alastair Crooke, doit être content de voir que son plan a fonctionné à merveille.

Avant de devenir une star, Al-Joulani, tout comme Al-Baghdadi, a séjourné dans le camp Bucca en Irak, prison gérée par l’armée américaine. James Skylar Gerrond, ancien officier des forces de sécurité de l’US Air Force et commandant de camp à Camp Bucca en 2006 et 2007, a déclaré en 2014 au journal américain Mother Jones que le séjour de Baghdadi dans la prison a contribué à sa radicalisation, ou du moins a renforcé son extrémisme. Après que Baghdadi ait proclamé l’État islamique comme une nouvelle nation et lui-même comme son chef, Gerrond avait tweeté : « Beaucoup d’entre nous à Camp Bucca craignaient qu’au lieu de simplement détenir des détenus, nous ayons créé une cocotte-minute pour l’extrémisme ». D’après ce témoignage, les Américains auraient été dépassés par les événements, ils auraient créé des monstres impossibles à contrôler. La vérité est qu’ils nous prennent pour des imbéciles, car on voit le résultat aujourd’hui : leur poulain Al-Joulani qui est passé aussi par camp Bucca où il a été conditionné par des psychologues et des « spécialistes du comportement » de l’armée américaine, dirige la Syrie. Et nous avons vu aussi que son costume-cravate et sa barbe taillée ne cachent pas bien longtemps sa nature d’islamiste pur et dur puisqu’il a refusé de serrer la main de la ministre allemande Baerbock venue lui rendre visite en gilet pare-balles en compagnie du ministre français Barrot. Ce dernier est certainement venu constater de visu qu’Al Nosra faisait du bon boulot, comme l’avait dit son prédécesseur Laurent Fabius. Nous avons vu en direct la fabrication d’un chef terroriste qui devient un chef d’Etat. L’empire a misé sur des islamistes prédestinés à jouer un grand rôle dans le nouveau Moyen Orient actuel mitonné à la sauce sioniste, car nous vivons désormais l’ère sioniste.

Les droits de l’homme, fer-de-lance de l’impérialisme

Les laboratoires sionistes et occidentaux sont chargés de la commercialisation de cette image de marque via les médias mainstream aux mains de l’oligarchie capitaliste qui dirige l’Occident et qui a besoin des islamistes car ce sont leurs idiots utiles. Donc, les droits de l’homme sont le fer-de-lance du logiciel de l’impérialisme US et du sionisme pour démanteler les Etats-nations, les Etats-civilisations, et leurs armées et services de renseignement. Le prétexte est toujours les « droits de l’homme », la « démocratie », la « liberté d’expression », termes creux qui désignent des principes bafoués en Occident, comme le démontrent d’innombrables exemples, dont le cas emblématique de Julian Assange qui est resté enfermé pendant des années à la prison de Belmarsh dans des conditions extrêmement éprouvantes. Ne parlons même pas de Guantanamo, d’Abou Ghraib ou des sites noirs de la CIA où les « droits de l’homme » sont appliqués d’une manière très spéciale. Ces droits fondamentaux brandis comme une oriflamme cachent des enjeux beaucoup moins nobles liés aux intérêts des maîtres du monde, cette oligarchie capitaliste qui asservit les peuples et les spolie pour son propre profit.

Car bien sûr, le profit est la clé de ces évènements tragiques. Et ce sont les islamistes qui servent les intérêts impérialistes, sionistes et néocolonialistes, qu’ils soient américains, israéliens, français ou autres. Il n’y a pas meilleur serviteur de l’empire qu’un islamiste, ou un nazi dans le cas de l’Ukraine, et d’ailleurs on les voit réunis sur les différents champs de bataille, même si leur logiciel diffère. Mais c’est un autre sujet à traiter. En Algérie, c’est par les islamistes déguisés en « mères-grands » droits-de-l’hommistes que viendra le danger. Cet article du Monde n’a rien d’anodin et est le résultat d’une commande des services français. C’est une vieille habitude du SDECE devenu DGSE fidèle à sa tradition de cibler l’Algérie, relayés par les médias français qui se sont notamment enflammés après le dernier discours du président Tebboune.

Le système capitaliste n’engendre que des monstres, nous ne cesserons jamais de le dire. Gramsci le décrivait très bien lorsqu’il parlait du vieux monde qui tarde à mourir et du jeune qui tarde à naître, créant un clair-obscur dans lequel surgissent des monstres. Al-Joulani est l’un de ces monstres. Il n’y a en effet par d’alternative pour le moment à ce que nous imposent l’impérialisme et le sionisme. Aucune voie sérieuse et progressiste allant vers la justice et la réelle défense des peuples, non pas la farce tragique qui se déroule sous nos yeux, ne se dessine à l’horizon. On présente à la face du monde la destruction d’un pays voulue par une oligarchie capitaliste comme un modèle d’islamisme soft, dépeignant Al-Joulani comme un chef d’Etat fréquentable et un grand démocrate. Lui-même d’ailleurs doit avoir du mal à y croire quand il voit défiler les ministres occidentaux et arabes dans son nouveau palais à Damas.

L’Algérie visée

L’heure est grave car l’Algérie est encerclée de toutes parts. N’oublions pas que le vassal marocain, esclave soumis, nous a ramené Israël sur notre flanc ouest et toutes nos frontières sont en feu. Je rappelle que l’entité voyou du Maroc finance les terroristes qui ciblent l’Algérie et est une base-arrière du sionisme. Il est donc indispensable de nous pencher sur ces organisations des droits de l’homme et de nous outiller pour les contrer, car ce sont ni plus ni moins des outils aux mains des maîtres du monde qui permettent d’ouvrir la brèche de pénétration dans les pays visés. Comme je l’ai souvent dit, les islamistes sont un cheval de Troie qui ouvre la porte à l’impérialisme, au néocolonialisme, au sionisme, bref ils n’apportent que ruine et destruction. Le moyen le plus sûr pour qu’un pays se détruise, c’est de lui injecter l’islamisme politique.

Il nous appartient de réfléchir à la manière dont nous pouvons sanctuariser notre Etat et l’outiller pour lutter contre ces organisations des droits de l’homme qui ciblent nos institutions, notre armée et nos services de renseignement, et qui passent leur temps à œuvrer contre nous avec une communication de choc structurée et organisée, relayée par les réseaux sociaux et autres. Car les islamistes ont des réseaux, qu’ils soient logistiques ou de blanchiment d’argent, avec création de cagnottes, etc. Pour lutter efficacement contre ces fléaux et les détruire, il faut connaître leur logiciel. Les traîtres n’ont pas de pays, ils croient dans le grand califat et la notion de patrie leur est totalement étrangère. Soltani dans son livre Les flèches de l’Islam l’a d’ailleurs bien expliqué à l’époque, ainsi que d’autres théoriciens.

Je m’interroge par ailleurs sur certains pseudo-journalistes algériens qui publient sur X ex-Twitter – je cite : « Les Etats-Unis estiment que le classement de l’Algérie du MAK et Rachad comme « organisations terroristes » est beaucoup plus « politique que sécuritaire ». Ces deux entités « n’ont pas commis » des actes que les US définissent comme « terroristes » selon un rapport du Département d’Etat ». Ces porte-paroles de l’empire devraient nous expliquer en même temps quel est le point de vue des Américains sur le massacre du peuple palestinien à Gaza. On aimerait aussi savoir pourquoi ils prennent la défense d’Abdelwakil Blamm, « journaliste » algérien placé en détention provisoire ce 5 janvier pour ses liens avec le mouvement terroriste Rachad. Le communiqué du Parquet est clair : « après avoir exploité le téléphone portable du concerné, il a été constaté qu’il a eu plusieurs contacts et a effectué de nombreuses correspondances avec certains terroristes installés en dehors du territoire national ». On peut déjà prévoir qu’une levée de bouclier va être mise en place au nom des droits de l’homme comme on l’a vu avec l’affaire Sansal, alors que les faits prouvent que ce personnage est en lien avec des terroristes qui veulent la destruction de l’Etat national algérien.

Autre fait caractéristique, CNews et Sud Radio, médias français d’extrême droite, ont récemment donné la parole à une fistule analphabète de YouTube qui sait à peine parler le français, un prétendu « opposant » devenu « lanceur d’alerte », un petit merdeux manipulé par la fachosphère médiatique, qui vient glapir sur les ondes en prétendant qu’il se sent menacé par des Algériens sur le territoire français et qu’il faut légiférer pour incarcérer toutes les voix qui prennent la défense de l’Algérie. Rien que ça ! Ce minable lié au Makhzen et plus sioniste que les sionistes joue le jeu de l’extrême droite française en ciblant non seulement l’Algérie et toute la communauté algérienne établie en France qui porte l’amour de l’Algérie dans son cœur, mais aussi les militants propalestiniens, comme Rima Hassan et les membres de LFI. C’est ce genre d’étron que produit souvent le YouTube algérien. Cet imbécile est manifestement heureux de passer à la télévision et à la radio, ce qui a dû combler d’aise sa maman : « Maman, regarde, on parle de moi à la télé et à la radio ! ». Cet âne bâté n’a pas compris qu’il est utilisé pour appliquer la loi de Retailleau concernant les OQTF, ce dossier très cher à l’extrême-droite dont il est l’alibi. Les médias français ont utilisé un néo harki algérien pour nuire à d’autres Algériens. En France, il suffit de vomir sur l’Algérie pour devenir aussitôt une vedette. D’ailleurs, l’inénarrable Pascal Praud s’est aussitôt saisi de l’affaire dans son émission sur Europe1, ce qui confirme que l’olibrius va servir de porte-flambeau dans une campagne anti-algérienne médiatique sans précédent. On constate que la France est tombée très bas dans sa guerre contre l’Algérie et racle le fond du caniveau pour recruter des voix anti-algériennes. Il n’y a pas de hasard dans ces diverses manipulations médiatiques françaises. Cela annonce la cabale qui s’organise en ce moment contre toutes les voix qui défendent les causes justes et dont l’Algérie, Mecque des Révolutionnaires – n’en déplaise aux traîtres -, est l’épicentre.

Et cela est corroboré par le président français Macron lui-même, dont le comportement capricieux ne convient pas à un chef d’Etat, puisqu’il vient de faire un discours lors de la conférence des ambassadeurs de France ce 6 janvier dans lequel il s’est permis d’insulter l’Algérie. Il a osé parler de déshonneur à propos de l’arrestation de Boualem Sansal, son champion de la plume, qui, rappelons-le, est emprisonné pour avoir touché à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale de l’Algérie dans ses déclarations. Le propos de président français n’est ni plus ni moins qu’une déclaration de guerre. Qu’est-ce que ce Macron connaît de l’honneur ? Ce banquier des Rothschild, président impopulaire qui gouverne la France à coups de 49/3 depuis des années et dont la population est plongée dans la précarité et la misère noire, ose donner des leçons à l’Algérie. Si quelqu’un mettait en doute l’appartenance à la France de la Savoie, ou de l’Alsace ou encore de Marseille, le régime français l’accepterait-il ? Ce pantin de l’oligarchie qu’est Macron a dépassé toutes les limites en se permettant d’insulter l’Algérie. Ce discours en tout cas a eu le mérite de nous confirmer que la France se livre à une guerre qui ne dit pas son nom contre l’Algérie et cette nouvelle attaque contre notre pays prouve bien que toute la campagne anti-algérienne à laquelle nous assistons aujourd’hui provient du cœur de l’Elysée. 

Les islamistes ne passeront pas en Algérie !

En ce qui concerne l’Algérie, nous affirmons aux pions islamistes qu’ils ne passeront pas chez nous. Qu’ils se mettent bien ça dans le crâne. Il n’y a ni droits de l’homme ni rien de ces foutaises, c’est la patrie avant tout ! Notre armée est là pour nous protéger des assauts des sicaires d’un monde capitaliste sans pitié dirigé par des mafieux qui ont érigé le gangstérisme en Etat, car ce sont bien des gangsters en col blanc qui dirigent le monde d’aujourdhui. Voilà à quoi mène le capitalisme : une dégénérescence totale. Quelques financiers, entrepreneurs, banquiers, des magnats de la presse, toujours les mêmes, véhiculant des idées d’extrême droite, ont décidé de nous offrir l’option islamiste.

Cette oligarchie capitaliste pourrie veut nous imposer des islamistes à la tête de nos Etats en s’inspirant du Frankenstein Al-Joulani en costard-cravate, fabriqué à Bucca par les bons soins de la CIA, devenu démocrate par l’opération du Saint-Esprit, et protégé par les services turcs, qui est devenu la star du Moyen-Orient, un duplicata, version exotique, du pitre Zelensky, le dictateur de poche ukrainien qui décime sa population en l’envoyant au hachoir à viande. Le plan est de faire passer la Syrie pour un modèle applicable aux autres pays. Mais avec des bandes de mercenaires islamistes qui ne reconnaissent aucun maître et n’ont aucune discipline, c ’est la chronique d’un massacre annoncé et toute la région du MENA va être dévastée. Et cette tragédie a été favorisée aussi via le biais des droits de l’homme avec le fumeux Observatoire syrien des droits de l’homme. Cet organe était devenu une source pour tous les médias mainstream. Mission accomplie, il a rempli son rôle. La Syrie est tombée aux mains des islamistes.

C’est ce que rêvent de faire à l’Algérie cette Ligue algérienne des droits de l’homme établie à Paris, la fondation Alkarama, les avocats et les agitateurs qui se trouvent planqués ici en Belgique, en France, en Suisse, en Grande-Bretagne, etc. Ils veulent coûte que coûte faire tomber ce qu’ils appellent « le régime » algérien. Mais quel régime ? Nous avons un Etat et il ne tombera jamais. Nous défendons notre Etat-nation, notre Etat-civilisation. Ces traîtres établis à l’étranger ont choisi leur camp, et nous le nôtre. La lutte entre eux et nous est épique. Nous les combattrons sans relâche et ils ne passeront jamais. Notre armée, c’est nous. C’est une armée du peuple. Nous sommes tous des soldats. Comme chaque patriote dans le monde défend son pays, nous défendrons le nôtre. Car nous savons que l’Algérie est un vaste territoire très riche qui suscite la convoitise. Nous ne permettrons pas qu’elle soit la proie des vautours. Pour cela, il nous faut consolider le front interne, et le récent discours du président va dans ce sens. Les différentes déclarations du chef d’état-major et vice-ministre de la Défense également, en nous alertant régulièrement sur les attaques et les complots qui se trament contre nous. Soyons vigilants et rendons coup pour coup. Nous ne laisserons pas traîner notre pays dans la boue par des individus liés à un agenda étranger. La France ou n’importe quel pays au monde peut-elle tolérer des individus ou des organisations qui s’attaquent quotidiennement à son armée et à ses services de renseignement sur les réseaux sociaux et dans la presse d’un pays étranger ? Non, bien sûr. Peut-on alors nous expliquer cette vision à géométrie variable ?

Sachant que les organisations des droits de l’homme se trouvent toutes en Occident – comme par hasard – et fonctionnent toujours pour un agenda étranger, nous devons protéger notre pays des assauts de l’impérialisme et du sionisme qui utilisent ces organisations. Mais il faut aussi les combattre sur leur terrain, en Occident même, en utilisant leurs méthodes, et adapter notre discours pour mieux les contrer. Car c’est de cela qu’il s’agit, c’est soit nous, soit eux. Il n’y a que deux camps, pas trois. Le camp du milieu ou la neutralité n’existe pas.

Un traître restera toujours un traître. Quand les terroristes nous disent qu’ils sont repentis, il ne faut pas les croire. Ils garderont toujours la même haine contre l’Algérie, et n’hésiteront pas à cracher leur venin si l’occasion leur est donnée. Qu’ils comprennent bien que nous vaincrons, parce que nous sommes le souffle de Novembre et le souffle de Janvier. Leur Etat théocratique ne verra jamais le jour en Algérie et les plans de leurs maîtres derrière les mers seront sans effet chez nous. Nous nous battrons sans faillir et ne leur laisserons aucun espace. Et je m’adresse aux citoyens algériens afin de les encourager à initier des actions citoyennes pour défendre leur pays. C’est votre pays, vous n’en avez qu’un, il faut le défendre par tous les moyens possibles et imaginables. Les patriotes doivent répondre « présents » pour sanctuariser notre Etat, soutenir notre armée et nos services de renseignement, et porter notre combat à l’international, comme ils le font, eux, avec des plaintes à l’ONU, etc. Continuons la lutte et démasquons ces gredins qui se cachent derrière les droits de l’homme et qui ne critiquent jamais les exactions commises contre ces mêmes droits en Occident où il n’y a ni droits de l’homme, ni démocratie, ni liberté d’expression. Il y a juste une oligarchie qui écrase les peuples, qui les réduit en esclavage, les voue à la précarité en les plongeant dans l’inflation et la misère tout en les rendant stupides et soumis avec une propagande débridée.

Le combat continue. Nous résisterons à ces cafards. L’Algérie est plus grande que nous tous et elle vaincra. Elle restera debout face à tous les complots.

Mohsen Abdelmoumen

Source : auteur
https://mohsenabdelmoumen.wordpress.com/…

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