Par B’Tselem
Le 6 septembre 2024, deux vies ont été écourtées à quelques kilomètres : Ay şenur Ezgi Eygi, 26 ans, et Bana Laboum, 13 ans, ont été abattues par des soldats israéliens lors d’incidents distincts en Cisjordanie. Des centaines de personnes ont partagé leur destin au cours de l’année dernière.
Du 7 octobre 2023 au 19 novembre 2024, les forces israéliennes ont tué au moins 742 Palestiniens – dont 160 mineurs – en Cisjordanie. Les enquêtes sur le terrain de B’Tselem ont permis de déterminer que beaucoup de ces meurtres se sont produits dans des circonstances qui ne justifiaient pas l’utilisation de tirs réels, encore moins le tir
Les règles d’engagement militaires israéliennes dans les territoires occupés n’autorisent le recours à la force meurtrière que lorsqu’il y a une menace réelle et immédiate à la vie Dans la pratique, leur interprétation a été étendue par les soldats pour permettre l’utilisation de la force mortelle même sans véritable danger.
Les règles officielles et la supposée adhésion au droit international humanitaire créent une façade de légalité. En réalité, les enquêtes sur de tels meurtres sont rares, et même lorsque les règles sont clairement violées, la responsabilité est presque inexistante.
Cette politique de tir ouvert reflète le profond mépris d’Israël pour la vie des Palestiniens et est un outil clé pour maintenir le contrôle de millions de personnes.
Source : B’Tselem
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