Colonie israélienne de Har Homa, alias Homat Shemu’el, à Jérusalem-Est, Cisjordanie, 2016.
(Ronan Shenhav, Flickr, CC BY-NC 2.0)

Par Ellen Cantarow

En 1979, les colons et les soldats israéliens terrorisaient déjà les habitants du village palestinien de Halhoul et commettaient des violences ailleurs .

En 1979, j’ai effectué la première de ce qui allait s’avérer être des décennies de visites régulières en Israël et en Cisjordanie. Je m’y suis rendue pour le compte de la publication alternative new-yorkaise The Village Voice afin d’enquêter sur le mouvement des colons israéliens en pleine expansion, Gush Emunim (ou le Bloc des croyants).

Le journal israélien de langue anglaise The Jerusalem Post a alors rapporté que des colons de Kiryat Arba, un avant-poste juif de Cisjordanie, avaient assassiné deux adolescents palestiniens du village de Halhoul. C’est là, dans l’une des premières colonies de Cisjordanie établies par Gush Emunim, qu’un cousin éloigné de mon mari avait deux connaissances. Me faisant passer pour une juive en quête d’illumination, j’ai passé plusieurs jours et plusieurs nuits chez eux

Gush Emunim : L’origine du mouvement de colonisation

Zvi et Hannah Eidels, mes hôtes, vivaient dans un appartement de quatre pièces dans la colonie, située au milieu d’un paysage méditerranéen splendide, émaillé de terrasses pavées, d’oliviers, d’arbres fruitiers et de vignes. Kiryat Arba jouxte la ville palestinienne d’Hébron et se trouve à huit minutes en voiture de Halhoul, sur laquelle j’ai écrit un autre article concernant le meurtre de ces deux adolescents.

Ma première soirée chez les Eidel s’est déroulée le jour saint de Shabat.

La course pour préparer le repas s’est terminée juste avant le coucher du soleil et Hannah, 32 ans, très enceinte de son sixième enfant, s’est tournée vers moi. “Vous allumez ?”, m’a-t-elle demandé. J’ai cru un instant qu’elle me demandait ce que je faisais en cas de coupure de courant dans le marasme économique américain.

Elle m’a emmenée dans le salon de 3 mètres sur 3. Juste au-dessus d’une photographie du père spirituel de Gush Emunim, le rabbin Avraham Kook, un homme barbu avec un chapeau bordé de fourrure et des yeux lourds, se trouvait une rangée de bougies sur une minuscule étagère. Je me suis soudain souvenue des vendredis soirs dans l’appartement de ma grand-mère à Philadelphie et j’ai été décontenancée de me retrouver, en tant que juive assumée – athée de surcroît – à Kiryat Arba, à me heurter une fois de plus à l’orthodoxie. J’ai néanmoins pris la boîte d’allumettes, allumé les bougies et suis restée là, silencieuse, ce que j’espérais être un laps de temps décent.

Plus tard, Hannah m’a expliqué sa théorie de la supériorité juive : toute la création, m’a-t-elle assuré, se trouve en suspens dans la grande chaîne de l’être. Au bas de l’échelle : les choses inanimées et non vivantes. Un peu plus haut : la végétation animée. Ensuite, la vie animale non humaine. Ensuite, les non-Juifs animés. Au sommet, bien sûr, se trouvaient les Juifs.

“Cela va peut-être vous choquer, dit-elle, mais je ne crois pas vraiment à la démocratie. Nous croyons”, a-t-elle hésité un instant en jetant un coup d’œil à Zvi qui était tranquillement assis à côté de nous, croquant des graines de tournesol et recrachant les cosses avec brio dans une assiette, “en la théocratie. N’est-ce pas, Zvi ? Pas tout-à-fait”, dit Zvi. “Pas une théocratie. La gouvernance de Dieu.”

Gush Emunim était à la fois religieux et militant. Dans un curieux mélange d’ultra-orthodoxie et de sionisme historiquement laïc, “les Fidèles” revendiquaient certains des territoires conquis lors de la guerre des Six Jours, le conflit de 1967 qu’Israël a mené contre une coalition d’États arabes, au cours duquel il s’est emparé de la Cisjordanie, que ses dirigeants appelaient “la Judée et la Samarie”.

Le chef d’état-major, le général de corps d’armée Yitzhak Rabin, à droite, à l’entrée de la vieille ville de Jérusalem pendant la guerre des Six Jours, avec Moshe Dayan et Uzi Narkiss, à gauche. (Ilan Bruner, Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0)

“C’est ici que se trouve notre foyer originel”, m’a dit un dirigeant du mouvement, “à Schechem [Naplouse], où Jacob a acheté un lopin de terre. C’est ici que se trouve le véritable monde du judaïsme”.

“Certains pensent que l’objectif du sionisme était la paix”, a expliqué un autre militant du Gush. “C’est ridicule. Le but du sionisme est d’implanter un peuple sur sa terre. Mais”, a-t-il poursuivi, “des problèmes moraux se sont posés. Des Arabes vivaient ici. De quel droit les avons-nous chassés ? Et c’est bien pourtant ce que nous avons fait… Tout ce qui concerne le socialisme, la rédemption nationale est peut-être vrai, mais ce n’est qu’un aspect de la question. Le fait est que nous sommes revenus ici parce que l’Éternel nous a donné cette terre. C’est peut-être ridicule, stupide, simpliste, mais c’est ainsi. Tout le reste n’est que superficialité. Nous sommes revenus ici parce que nous appartenons à cette terre”.

C’est ainsi qu’est né le mouvement des colons qui, à ce jour, n’a jamais cessé de voler leurs terres aux Palestiniens.

Le plan Alon

Avant même cette incursion de la suprématie juive, l’homme politique israélien Yigal Alon avait élaboré un plan de colonisation qui étendrait les frontières politiques d’Israël jusqu’au Jourdain. Ces nouvelles colonies juives encercleraient les villages et les villes palestiniens et les isoleraient les uns des autres.

Lorsque j’ai interviewé en 1979 le maire de Halhoul, où ces deux adolescents avaient été assassinés, il m’a emmené au sommet d’une colline, m’a montré Kiryat Arba et m’a dit, de manière trop prophétique : “Les colonies sont un cancer en notre sein. Un cancer peut tuer un homme. Mais ce cancer peut tuer tout un peuple”.

Après la guerre des Six Jours, les leaders de la foi ont fourni les troupes de choc pour ces colonies en pleine expansion. Il était alors de notoriété publique que la situation “sur le terrain” évoluait de mois en mois en faveur des Israéliens.

Lorsque j’ai commencé à réaliser mes reportages, le trajet entre Jérusalem-Est et Ramallah prenait environ 20 minutes. Cependant, après la construction d’autoroutes réservées aux colons et la mise en place de checkpoints pour les Palestiniens, le trajet a duré au moins deux fois plus. Au départ, il ne s’agissait que de soldats postés sur les routes, mais ces checkpoints ont ensuite été équipés de voies piétonnes, de tunnels et de tourniquets qui ressemblaient à ceux du système de métro de New York, où j’ai vécu plus tard. Les Palestiniens étaient alors souvent contraints d’attendre, parfois pendant des heures, avant d’être autorisés – ou non – à se rendre à leur destination.

Le processus de paix israélo-américain

Le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, le président américain Bill Clinton et Yasser Arafat de l’OLP lors de la cérémonie de signature des accords d’Oslo, le 13 septembre 1993. (Wikimedia Commons)

En 1993, un “processus de paix” a été initié à – oui, on ne peut pas faire plus éloigné – Oslo, en Norvège. Il a “bouleversé les modalités de l’occupation”, comme l’a dit Noam Chomsky, “mais pas le concept de base”. L’historien Shlomo Ben-Ami a écrit que ‘les accords d’Oslo étaient fondés sur une base néocolonialiste, sur une vie de dépendance de l’un vis-à-vis de l’autre à jamais’”.

Les propositions américano-israéliennes de Camp David en 2000 n’ont fait que renforcer cet élan colonialiste. Les Palestiniens devaient être confinés dans 200 zones éparses. Le président Bill Clinton et le Premier ministre Ehud Barak ont proposé de regrouper la population palestinienne dans trois territoires sous contrôle israélien, séparés les uns des autres, et de Jérusalem-Est.

Dès lors, Israël n’a fait que poursuivre son occupation implacable des terres palestiniennes. En 2002, il a commencé à ériger un immense mur de séparation le long de la ligne verte et dans certaines parties de la Cisjordanie. Dans sa forme la plus spectaculaire, ce mur est constitué d’une série de dalles de béton de 7 mètres de haut, piquées de tours de guet militarisées et complétées par des clôtures électrifiées sous surveillance électronique qui s’étendent sur tout le territoire.

Mur d’enceinte israélien en Cisjordanie, près du mont Sion, en 2009. (Kyle Taylor, CC BY 2.0, Wikimedia Commons)

Après 1979, chaque fois que je me suis déplacée en Cisjordanie, j’ai vu de nouvelles colonies juives se former, avec leurs toits de tuiles rouges et leurs murs blancs caractéristiques. Pendant ce temps, les Israéliens empêchaient les Palestiniens de construire de nouvelles maisons ou même d’agrandir celles qu’ils possédaient déjà. Dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie, cette situation restrictive s’est traduite par un centre ville enlaidi par des bâtiments de plus en plus hauts. Aujourd’hui, sur les photos du centre-ville contemporain de Ramallah, je ne reconnais même pas l’endroit où je me suis rendue pour la dernière fois en 2009.

Violence

Dès le départ, la violence juive a accompagné la prolifération des colonies. En 1979, les colons et les soldats terrorisaient déjà les habitants du village palestinien de Halhoul et se livraient à des actes de violence partout ailleurs.

“Une vague d’actes de vandalisme commis par des civils s’est produite au printemps dernier”, ai-je écrit cette année-là. “Les colons ont déraciné plusieurs hectares de vignes appartenant à des fermiers d’Hébron… Les habitants de Kiryat Arba sont également entrés par effraction dans plusieurs maisons arabes d’Hébron et les ont saccagées”.

Un garçon de 4 ans est sorti de sa maison pendant l’un des couvre-feux (imposé par les Israéliens à Halhoul, mais pas, bien sûr, à Kiryat Arba). Cet enfant a ensuite été lapidé par des soldats israéliens. Cinq mois plus tard, j’ai dit avoir parlé à sa mère.

Elle “a poussé l’enfant vers moi et m’a montré du doigt une cicatrice encore visible sur son front. Que pouvons-nous faire ?” m’a-t-elle imploré. “Nous n’avons pas d’armes. Nous sommes sans défense. Nous ne pouvons pas nous protéger.”

En 1994, un colon extrémiste américain, Baruch Goldstein, a assassiné 29 fidèles palestiniens au Caveau des Patriarches à Hébron et en a blessé 125 autres. Il était un soutien du mouvement extrémiste Kach (Ainsi) fondé par le rabbin américain Meir Kahane. En 1988, ce mouvement et une de ses scissions appelée Kahane Chai (Longue vie à Kahane) ont été qualifiés de “terroristes” par le gouvernement israélien. Cela n’a guère d’importance, cependant, puisque le terrorisme contre les Palestiniens continue de prospérer.

“Nous allons vivre des jours terribles”

Soldats israéliens fouillant un Palestinien à Tel Rumaida, checkpoint de Gilbert dans la ville d’Hébron, en Cisjordanie occupée. (Friends123, CC0, Wikimedia Commons)

Quarante-cinq ans après mon premier reportage sur les colonies, le chroniqueur du New York Times Nicholas Kristof a écrit qu’un agriculteur septuagénaire vivant dans le village de Qusra, en Cisjordanie, Abdel-Majeed Hassan, lui avait montré “le sol noirci où sa voiture avait été incendiée, la dernière des quatre voitures appartenant à sa famille qui, selon lui, ont été détruites par des colons [israéliens]”.

Six habitants de Qusra ont été tués dans de telles attaques, selon Kristof, entre octobre 2023 et fin juin 2024. Le gouvernement israélien a répondu à l’assaut du Hamas du 7 octobre à Gaza en entérinant “plus de checkpoints, plus de raids, plus de colonies israéliennes.” Reprenant presque la déclaration bouleversante de mon interlocuteur palestinien en 1979, un autre Palestinien, un ingénieur américain revenu en Cisjordanie, a déclaré à Kristof : “Je suis citoyen américain, mais s’ils m’attaquent ici, qu’est-ce que je peux faire ? Ils peuvent casser ma porte, ils peuvent me tuer”.

Son article s’intitulait “Nous allons vivre des jours terribles”. Des jours terribles ? L’horreur a commencé il y a plus d’un demi-siècle. Si le New York Times avait publié des articles similaires dès la fin des années 1970, si les gouvernements américains successifs n’avaient pas fermé les yeux sur ce qui se tramait, si Washington n’avait pas continué à financer les crimes d’Israël avec des aides de quelque 3 milliards de dollars par an, les spoliations de terres et autres crimes commis par ce pays en Cisjordanie n’auraient jamais pu se poursuivre. En 1979, Israël confisquait déjà l’eau de Halhoul et d’autres villages palestiniens, alors que dans les années qui ont suivi, on pouvait voir fleurir des piscines et des pelouses luxuriantes dans les colonies juives, alors même que les villages et les villes palestiniens étaient contraints de recueillir l’eau de pluie dans des tonneaux installés sur les toits des maisons.

Vingt-trois ans après mon premier voyage, l’organisation israélienne de défense des droits de l’homme B’tselem a rapporté que, “au cours de la première décennie qui a suivi l’occupation, les gouvernements dits ‘alignés à gauche’ ont suivi le plan Alon”. Ce plan préconisait la colonisation de zones “perçues comme étant vitales pour la sécurité” et peu peuplées de Palestiniens. Plus tard, les gouvernements du Likoud, beaucoup plus conservateur, ont commencé à implanter des colonies dans toute la Cisjordanie, non seulement pour des raisons de sécurité, mais aussi pour des raisons idéologiques.

La suprématie juive

Venons-en à l’attitude des juifs israéliens. En 1982, j’ai interviewé un groupe d’adolescents israéliens, et l’une d’entre eux, fille d’une de mes connaissances israéliennes de gauche, m’a dit que chaque nouvelle génération dans son pays était plus à droite que celle de ses parents. Lors d’un de mes nombreux voyages à Hébron ces années-là, j’ai lu ce graffiti sur un mur : “LES ARABES DANS LES CHAMBRES À GAZ”. Ce graffiti reflétait bien l’état d’esprit qui régnait à ce moment-là et à ceux qui ont suivi jusqu’à aujourd’hui. Pendant des décennies, en effet, le cri “Mort aux Arabes !” pouvait être entendu lors de certaines manifestations israéliennes. Quand Israël a lancé sa campagne génocidaire à Gaza en 2023, on pouvait voir des vidéos de soldats israéliens dansant et chantant “Mort à Amalek !” (Le nom d’Amalek fait référence aux anciens ennemis bibliques des Juifs).

“Gazez les Arabes” peint sur le portail d’une maison palestinienne à Hébron, en Cisjordanie, par des colons israéliens. L’inscription est signée “JDL” pour Jewish Defence League (Ligue de défense juive), 2008. (Magne Hagesæter, Wikimedia Commons, CC BY 3.0)

Kristof écrit que “La “violence des colons soutenue par l’État”, comme la décrit Amnesty International, est alimentée par les armes américaines livrées à Israël. Lorsque des colons armés terrorisent les Palestiniens et les forcent à quitter leurs terres – comme cela s’est produit dans 18 communautés depuis octobre [2023] – ils portent parfois des fusils américains M16. Parfois, ils sont escortés par des troupes israéliennes… Les États-Unis sont déjà au cœur du conflit en Cisjordanie… De nombreux colons ont un accent américain et tirent leur soutien financier de donateurs américains.”

Mais n’oubliez pas que ceci n’est pas nouveau. Baruch Goldstein, le tristement célèbre meurtrier de 1994, était américain et il était déjà très clair à l’époque que les Juifs américains comptaient parmi les colons les plus radicaux.

En 2021, réalisant la prophétie du tout premier colon israélien à qui j’ai rendu visite, Zvi Eidels, le régime israélien a établi ce que l’organisation de défense des droits de l’homme B’tselem a appelé “une reconnaissance de la suprématie juive du Jourdain à la Méditerranée”.

C’est vraiment avec amertume que je peux dire aujourd’hui : “Je vous l’avais bien dit”. Mes récits ont été largement ignorés au cours des décennies où j’ai régulièrement réalisé des reportages en Cisjordanie. Après tout, j’écrivais pour The Village Voice et d’autres publications indépendantes. Le New York Times est resté globalement silencieux sur le sujet à l’époque, et les récentes observations éloquentes de Kristof arrivent malheureusement des décennies trop tard. Alors même que je terminais cet article, les forces israéliennes bombardaient des quartiers densément peuplés dans les camps de réfugiés de Nur Shams et de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie. (La brigade de Nur Shams, cible des Israéliens, est un groupe de résistance armée affilié, selon Mondoweiss, à la branche militaire du Jihad islamique palestinien).

Raja Shehadeh, l’un des plus grands écrivains palestiniens, m’a récemment fait savoir que même lui – que les forces israéliennes ont un jour reconnu comme une personnalité éminente et autorisé à voyager avec une relative liberté – craint de s’aventurer dehors depuis que les colons sont “partout” en Cisjordanie. Dans un récent article du Guardian, il écrit : “J’ai passé les 50 dernières années de ma vie à m’habituer à la disparition de la Palestine de mes parents, et… je risque de passer les dernières années de ma vie à essayer de m’habituer à la disparition de la Palestine tout entière”.

Je connais Shehadeh depuis 1982 et, durant toutes ces années, je ne l’ai jamais vu désespérer. Il est incroyablement déprimant de le voir écrire cela aujourd’hui. Tout ce que j’ai trouvé à lui répondre, c’est : “Je crains que vous n’ayez raison”. Parfois, le mal triomphe. Israël est devenu un pays majoritairement fasciste avec un gouvernement résolument terroriste et s’il en est là, du moins en grande partie, c’est parce que mon pays a généreusement financé ses évolutions les plus pernicieuses qui se poursuivent aujourd’hui encore.

Au moment même où je terminais cet article, l’Associated Press a rapporté qu’“Israël a approuvé la plus grande confiscation de terres en Cisjordanie occupée depuis plus de trois décennies. Ce pillage de terres”, ajoute l’article, “illustre la forte influence de la communauté des colons dans le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le plus religieux et le plus nationaliste de l’histoire du pays.”

C’est ainsi que les prophéties du mouvement nationaliste religieux Gush Emunim se sont réalisées.

Ellen Cantarow

[Note de l’auteur : Je suis à jamais redevable à Noam Chomsky, avec qui je me suis liée d’amitié pour la première fois en 1964 et dont le livre de 1974, Peace in the Middle East, m’a appris les réalités de la domination d’Israël sur les Palestiniens. Pour mon premier voyage, il m’a fourni le nom d’une personne très influente, l’incomparable Dr. Israel Shahak, ainsi que celui d’autres survivants de l’holocauste qui s’opposent à l’occupation israélienne. Noam Chomsky m’a lancée sur le long chemin de mes écrits sur la Palestine, de 1979 à aujourd’hui. Il a aujourd’hui 95 ans et se trouve au Brésil avec sa femme Valeria, où il se remet d’un accident vasculaire cérébral. Qu’il soit béni à travers les âges].

Ellen Cantarow a écrit sur les crimes commis par Israël contre le peuple palestinien depuis 1979 pour des publications telles que TomDispatch, The Village Voice, Mother Jones et Grand Street.

Source: https://consortiumnews.com/2024/07/15/settled/

Source : Arrêt sur Info
https://arretsurinfo.ch/une-terre-volee/