Par Régis de Castelnau

Macron n’a aucune limite. Mesurant après sa déroute électorale aux élections européennes transformées en référendum anti-Macron, et la pitoyable manœuvre de la dissolution qu’il reprend comme un boomerang dans la figure, le voilà qui se voit en dictateur romain.

Les médias bruissent d’une rumeur que l’Élysée fait circuler selon laquelle notre kéké national serait prêt à utiliser l’article 16 de la Constitution, en invoquant le chaos que ne manquerait pas de provoquer le nouveau désastre électoral qui l’attend le 7 juillet prochain.

Il y a également la question du « choix » du nouveau Premier ministre après le scrutin législatif, que l’on nous présente comme une « compétence discrétionnaire » du Président. La lecture de l’article 8 démontre que c’est simplement faux.

Le rapport de force politique tel qu’il est apparu le 9 juin est tel qu’il sera après le 7 juillet devrait normalement inciter Macron à cesser de faire le malin. Peut-être qu’enfin il pourrait y avoir quelques courageux au Parlement pour souhaiter utiliser l’article 68 de la Constitution.

Histoire de se rafraîchir les idées, petit examen de la portée de ces trois articles de notre loi fondamentale.

Introduction

I° Comprendre l’article 8 2:43

II° L’article 16 maintenant ! 14:00

III° L’article 58 et Macron en Haute Cour 33:38

 

Source : Vu du Droit
https://www.vududroit.com/…