Par le CPI
Centre d’Information Palestinien
On a beau pensé que le contexte dans lequel a été tenu le 33éme sommet, avec les atrocités révoltantes commises envers Les civiles hommes, femmes et enfants, et les crimes nazis abattus sur tout genre d’infrastructure écoles, universités et institutions de santé. On avait crédulement pensé qu’on allait assister à une réaction digne de dirigeants respectueux, à un bouleversement des discours tendres caressant l’ordre international dans le sens du poil.
En fait cette attente était d’autant plus justifiée qu’au moment même de l’ouverture du sommet, l’appareil criminel néonazi continue sans arrêt à déverser des torrents de frappes sous forme de lignes de feu sur Jabalia et tout autour, sur Deis El-Balah et sur le quartier azzaytoun, tuant des centaines de vies humaines, détruisant maisons, marchés et mosquées. C’est le genre de crimes odieux susceptibles de révolter les plus hébétés des êtres humains, mais ce n’était pas le cas de l’esprit, du déroulement et du contenu du sommet.
Concernant le contenu des speechs des différents intervenants, les discours donnés n’ont pas été ce qui est attendu de résolutions claires, fermes, soutenables et surtout réalisables. En réalité on a eu droit à la même rengaine qui n’attire l’attention d’aucun, ni personnes politiques ni instances internationales ou de quelconques analyses diplomatiques. Le discours dominant au sommet n’avait rien de nouveau et n’était autre qu’une répétition de clichés désuets et sans valeur, du genre « Paix équitable et durable » « La solution des deux états » « L’initiative de paix arabe »…
A propos de la guerre génocidaire de l’entité sioniste contre Gaza, Le sommet a clôturé ses travaux en adoptant la « déclaration du Bahreïn », appelant au déploiement de forces internationales de maintien de la paix en territoires occupés relevant des Nations unis, en attendant la mise en œuvre de la solution à deux états avec l’impératif d’établir un échéancier pour finir ce processus. Cette déclaration rappelle bizarrement celle de l’années 2002 qui a promis un état palestinien en 2005 etbien sûr qui n’a pas été tenue, ce qui, par analogie, confirme que ce genre de promesse dépendent essentiellement de la mise en pratique de l’engagement à respecter de l’entité sioniste, or les évènements adteuels de l’agression, le rejet sioniste de la loi internationale, des décisions de la cour international de justice, et de ce qui sera certainement le cas concernant les décisions attendues de la cour pénale internationale. On peut alors deduire que les données réelles prouvent que ce genre de résolutions arabes ne sont que des slogans creux et du pur baratin.
A ne pas manquer, en parlant du contenu des discours, de remarquer le discours de Sissi d’Egypte, qui a prononcé un discours fort envers l’entité sioniste utilisant des termes dont le Sissi n’avait pas l’habitude d’utiliser. En fait ce changement verbal utilisé par la personne sus citée demande un article à lui seul, mais disons que ce discours a d’autres causes qu’une fermeté nouvellement acquise, dont le moindre de ces causes est le différend entre l’administration américaine et l’entité sioniste, ce qui a encouragé ou probablement poussé Sissi à tenir ce discours nouveau, en plus que c’est par réaction à la menace que Sissi a commencé à ressentir après l’attaque de Rafah.
Mais sans aucun doute la « perle ! » incontestée des interventions est le discours d’Abbas, alias « Abbas de Keith Dayton », qui a carrément incriminé Hamas d’attaquer les territoires occupés sans concertation concertation préaleble avec son « autorité », et d’avoir causer les souffrances du peuple palestinien (des propos inutile d’en parler ni de commenter).
Le sommet de Manama n’a rien apporté de nouveau, ni en forme ni en contenu, et n’apportera probablement rien de substantiel à la glorieuse résistance. D’ailleurs le sommet précédant a été tenu lorsque le nombre des martyrs avait déjà atteint 11.000, et a pratiquement pris des promesses semblables à celle d’aujourd’hui sans être capable de les tenir, d’où la certitude que Le sommet actuel se tient avec le scandaleux bilan de plus de plus de 35.000 martyrs sana pouvoir changer le cours des massacres par des résolutions sans demain.
Le sommet de manama regroupant des Représentants qui ont des relations diplomatiques avec l’ennemi, des protecteurs de lieux saints et le président du Comité Al-Qods qui se sont tous éclipsés pendant le génocide, et des adhérents à la nouvelle hérésie abrahamique, n’est pas un sommet en mesure d’entreprendre une action noble en faveur de la résistance.
Fort heureusement que la résistance ne prend plus sérieusement ce genre de parade, et ne compte que sur ses propres forces.
Source : CPI
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