Par le CPI

Gaza – CPI

A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, plusieurs parties gouvernementales, politiques et médiatiques ont fermement condamné les agressions des forces d’occupation israélienne ciblant les journalistes palestiniens dans la Bande de Gaza depuis le début la bataille du « Déluge d’al-Aqsa ».

Le « Forum des journalistes palestiniens » a indiqué dans un communiqué que les soldats d’occupation israélienne sont les premiers ennemis de la liberté de la presse que célèbre le monde au moment où les journalistes palestiniens sont exécutés de sang froid devant leurs caméras. Depuis le 7 octobre, 141 journalistes, ciblés directement par des missiles ou des tirs des snipers israéliens, ont été tués, des dizaines se trouvent désormais alités dans des hôpitaux délabrés et menacés d’envahissement et de bombardement à chaque instant, d’autres dizaines de journalistes ont été enlevés et arrêtés dans des centres de détentions sans recevoir de nouvelles sur leur sort.

Durant ces derniers sept mois, les soldats d’occupation israélienne ne sont pas limités à punir les journalistes pour les faire taire, mais ils ont ciblé aussi leurs familles en bombardant des dizaines de leurs maisons, tuant et blessant leurs parents, leurs enfants, leurs frères et leurs proches… les victimes sont par centaines.

Plus de cent bureaux et agences de presse, y compris le siège du « Forum des journalistes palestiniens »,  ont été mis à sac ou tout simplement bombardés sans aucun avertissement d’avance. Dans leur guerre psychologique, les forces d’occupation pirataient les fréquences des radios et des chaines locaux tout en détruisant les réseaux de câblage et d’internet pour empêcher la diffusion au monde extérieur de la réalité des massacres israéliens sur le terrain gazaoui.

Le Forum a tenu à souligner l’importance de réviser le rôle des organisations internationales concernées par la protection des journalistes, notamment la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et Reporters sans frontières (RSF), qui ont prouvé leur incapacité à demander des comptes à l’armée d’occupation israélienne et à arrêter les violations et les agressions de ces ennemis déclarés de la liberté de presse et des journalistes palestiniens.

Le mouvement de Hamas a de son côté assuré que la guerre sioniste déclenchée contre les journalistes palestiniens et les médias à Gaza constitue un nouveau crime odieux et une autre frome de violation flagrante de toutes les lois et les valeurs humaines et internationales.

Tout en saluant les braves journalistes qui ont tout sacrifié pour faire entendre la voix de leur peuple et pour dévoiler pour tout le monde le vrai visage terroriste de l’occupant israélien, le Hamas a prié Dieu d’accorder son infini miséricorde aux martyrs de la parole et de l’image que ce soit dans la bande de Gaza ou en Cisjordanie.

Le Hamas a exprimé son profond respect à tous les journalistes dans le monde, qui assistent avec leurs paroles libres au peuple palestinien et reflètent aux monde entier sa souffrance et sa résistance devant la machine de guerre génocidaire israélienne et ses horribles massacres.

Le Hamas a exhorté les organisations défendant les droits de l’homme à documenter les crimes de l’armée israélienne contre les journalistes palestiniens pour trainer les criminels devant la justice internationale. Il a appelé à organiser un évènement international qui dénonce les violations des forces d’occupation et les oblige à mettre fin à leur terrorisme.

Source : CPI
https://french.palinfo.com/…