Karim Zéribi, fondateur du CMDA. D.R.
Par Mohsen Abdelmoumen
Suite à mon dernier article consacré à Jacques Sapir qui a fait un fameux tintamarre, notamment avec ce compte mystérieux de Zoé Sagan qui a retweeté mon article sur Sapir, en mettant en titre un extrait de celui-ci qui évoque la relation Macron-Trogneux, Sagan a envoyé ses followers vers apart.TV qui a publié l’article, ce qui a obligé Sapir à commenter la publication de Sagan en utilisant le mot «fake». Je ne sais pas à quoi ou à qui était destiné ce mot «fake» que l’on agite à chaque fois que des informations échappent au récit officiel ; en tout cas, l’interview que Jacques Sapir a accordée à un torchon marocain n’était pas un «fake». Il a bel et bien insulté l’Algérie et ses institutions, et les entretiens qu’il a eus avec la Télévision algérienne n’étaient pas des «fake» non plus. Tout le contenu de mon article s’est basé sur les déclarations de Sapir. Il est de notre devoir de combattre les gens de son acabit car ce sont des opportunistes qui ne respectent pas l’Algérie. C’est d’ailleurs valable pour tous les autres hâbleurs prometteurs de beaux jours.
Une société à but lucratif
En effet, l’Algérie est dans la ligne de mire de tous les losers de France et de Navarre en crise, comme de toute l’Europe, qui veulent venir faire fortune dans notre pays. C’est la ruée vers l’or sans Charlie Chaplin. Fauchés de toute la France, unissez-vous… et cap vers l’eldorado algérien ! L’Algérie est devenue la dépanneuse des Français en rade dans leur pays, et cela ne s’adresse pas à notre immigration qui n’a rien à prouver de son attachement à la patrie. Beaucoup de compatriotes me demandent ce que je pense de ce CMDA qui fait parler de lui à grands renforts de trompettes et de tambours. D’après mes informations, ce CMDA a été créé sous forme de société, c’est-à-dire à but lucratif. Cette démarche n’a donc rien de philanthropique et risque de faire grincer bien des dents en reproduisant le même schéma en Algérie de ce pour quoi son fondateur, Karim Zéribi, a été condamné en France. En quoi ce qu’il propose, d’après les premiers échos des réunions, peut-il bénéficier au citoyen algérien lambda ? C’est du réchauffé de ce qui s’est passé au début du mandat de Bouteflika. Et l’on a vu ce que cela a donné.
Zéribi risque de faire autant de dégâts pour l’Algérie nouvelle du Président en début du deuxième mandat que Khalifa en son temps, notamment en décourageant les vraies compétences algériennes installées à l’étranger. L’Algérie nouvelle n’est pas une porte ouverte pour les Zéribi mais pour les vraies compétences. Il y a déjà des institutions qui existent pour accueillir celles-ci et qui sont en mesure de faire diligence telles que l’Académie algérienne des sciences, le CNRST et le CNES. Il suffit d’élargir ces premières initiatives dans des domaines-clés que sont les écoles doctorales algériennes qui forment les futurs professeurs et qui devraient incorporer des pointures algériennes de l’étranger. Il faudrait des cotutelles de thèses des doctorants, des professeurs algériens de médecine venant donner des cours et des stages pour encadrer les étudiants, car il y a un gros déficit de professeurs aujourd’hui. Ce sont des profils de service public qu’il nous faut, pas des beznassis beaux parleurs comme Zéribi. Il serait sans doute judicieux de créer une commission de recours au niveau de la Présidence pour examiner les cas de blocage et de hogra dans les domaines critiques et stratégiques, dans l’enseignement principalement. Pour le business, accélérons la mise en place des sections internationales des syndicats de patrons algériens et ouvrons la possibilité aux syndicats de patrons algériens à l’étranger d’ouvrir des sections en Algérie. Qu’ils fassent le travail de mise en relation puisqu’ils le font bien avec le capital étranger. Il nous faut un programme d’injection de compétences dans les organes de gouvernance des centres de recherche, après habilitation bien sûr, dans le programme spatial, l’agriculture saharienne, ou encore le barrage vert.
Je pense donc modestement qu’il y a lieu de recentrer l’apport sur l’intérêt général et pas sur le business, et sur les priorités de l’Algérie bien identifiées, en Algérie de préférence, et non pas imposées de l’extérieur. Il faut utiliser les mécanismes et les institutions qui existent déjà ou ouvrir les instances existantes aux membres de la communauté algérienne via une appréciation de spécialistes sectoriels, et enfin créer une commission de recours au niveau de la Présidence pour la diaspora – bien que je n’aime pas ce terme de diaspora – mais hors business, comme le président Tebboune l’a fait pour les investisseurs. A mon humble avis, il vaudrait mieux orienter l’économie vers le développement que vers le business.
Couscous, mangeoire, dollars, arrivisme
Je traduirai donc l’acronyme CMDA par Couscous, Mangeoire, Dollars, Arrivisme, c’est déjà une réponse. J’ajoute qu’il y a déjà eu des projets de créer un lobby algérien, et personne n’a jugé utile de se réunir à l’InterContinental ou dans des hôtels 5 étoiles en ameutant le ban et l’arrière-ban. Les différents lobbies à travers le monde se sont tous créés sans effets d’annonce. Les binationaux qui sont attachés à leur pays d’origine et qui veulent y investir, qu’ils soient les bienvenus. Ce sont des Algériens et ils n’ont pas besoin d’intermédiaires pour exercer leur algérianité. De plus, ils ont à leur disposition les ambassades et les consulats algériens pour se renseigner et les aider. Je leur conseille la plus grande méfiance par rapport à ce CDMA dont le but final est de les plumer. Sans parler d’infiltration et d’espionnage au profit des puissances étrangères. Les autres, ceux qui se sentent français jusqu’à la moelle, qu’ils investissent en France ou ailleurs, au Brésil, par exemple, où Emmanuel Macron est en train de faire son show avec Lula. Pour servir l’Algérie, il faut des militants et des patriotes, pas des «managers» et autres «coachs» français qui viennent pour le pillage de nos richesses. La richesse de l’Algérie doit profiter aux Algériens. Alors à ceux qui me demandent ce que je pense de ce CMDA, je réponds que ces gens ne me représentent pas, ni moi ni les valeurs qui me sont chères !
Si le CMDA était un projet patriotique, je serais le premier à le soutenir. Or, qu’avons-nous avec ce mouvement ? Une poignée d’opportunistes bon teint qui se découvrent tout à coup algériens alors qu’ils se sont toujours réclamés français, à leur tête un incivique condamné pour abus de biens sociaux et abus de confiance, privé de ses droits civils et civiques et interdit d’exercer un mandat politique pendant cinq ans en France. J’ai nommé Karim Zéribi. Soutien de Macron lors des élections de 2017, chroniqueur sur CNews de Vincent Bolloré, grand ami du sioniste Cyril Hanouna dans l’émission duquel il a une chronique sur C8, Zéribi se vante partout d’être français et lorsqu’il parle du président de la République, ce n’est pas au président Tebboune qu’il fait allusion, mais à Emmanuel Macron. Sans parler de son amitié avec l’ancien ambassadeur français en Algérie, François Gouyette. A aucun moment sur son compte Twitter, Zéribi ne relaie les nombreuses émissions de la télévision algérienne auxquelles il participe, marquant ainsi son mépris pour l’Algérie. De quel droit un Français qui se revendique comme tel devrait-il encadrer l’immigration algérienne ?
La CIA et le département d’Etat américain
Et d’où viennent ces éléments de langage occidentaux, tels que «coach-manager», «business», «opportunités», «consulting» et tutti frutti, toutes ces notions capitalistes dont nous n’avons que faire ? L’Algérie est un Etat social consacré par l’appel du 1er Novembre, texte fondateur de l’Etat algérien, et les individus qui sont derrière ce projet de CDMA n’arriveront pas à en faire un Etat néolibéral. Les pique-assiettes et opportunistes français encouragés par les résidus de la îssaba sont l’antithèse de l’Algérie de Novembre. La Mecque des révolutionnaires qui a rassemblé tous les révolutionnaires de la planète devrait accueillir les opportunistes botoxés et les coach-managers français ? Et puis quoi encore ? Ils vont coter le patriotisme, l’Algérie et son Histoire à la Bourse ? Cela suffit ! L’Algérie est un grand pays qui ne se vend pas et ne s’achète pas ! D’autres avant eux ont tenté le coup et se retrouvent aujourd’hui en prison. Et essayer de nous faire croire que ces projets n’ont rien de politique et se concentrent sur l’aspect purement économique, c’est nous prendre pour des pigeons. Qui peut dissocier l’aspect économique du fait politique ? Il faut avoir fait sa formation politique en vendant de la poudre à lessiver pour dire de telles bêtises. Zéribi qui n’a encore rien commencé est déjà en train d’attaquer les Algériens qui doutent de la sincérité de sa démarche, en les traitant de jaloux. Zéribi doit être trop «français» pour comprendre le patriotisme et la méfiance des Algériens. Nous ne voulons pas d’un Khalifa bis ! Et en refusant les critiques, cet individu a déjà échoué. Monsieur Zéribi, l’Algérie n’est pas un hammam ! On aimerait d’ailleurs bien savoir combien d’euros vous avez mis dans votre poche avec les 400 personnes qui ont payé un droit d’entrée à votre première réunion à l’hôtel InterContinental, et combien vous allez récolter à l’hôtel El-Aurassi, fin avril, puisque tout est payant. Nous sommes très curieux de l’apprendre.
Alors, la question que je pose est la suivante : pourquoi l’Algérie devrait-elle encourager un Français fier de l’être et qui, de plus, est un repris de justice notoire, à encadrer l’entrée massive d’investisseurs français en Algérie ? Qui a eu cette brillante idée ? Qu’a fait cet individu pour l’Algérie quand il était député européen ? Ce Zéribi est-il dans la diplomatie parallèle en charge d’assurer un rôle d’ambassadeur spécial en Algérie pour défendre les intérêts de la France ? Qui est derrière lui ? Et que fait le sénateur français Ahmed Laouedj dans cette grande pantalonnade du CMDA alors qu’il appartient au groupe d’amitié du Sénat français France-Maroc ? Certains individus de ce mouvement clament haut et fort qu’ils sont gaullistes. On ne peut être français et gaulliste en Algérie alors que De Gaulle a pratiqué la politique de la terre brûlée dans notre pays. Quoi qu’il en soit, les individus qui ont tablé sur ce Zéribi ont choisi le mauvais cheval, il n’a rien à faire en Algérie, pays de près de six millions de martyrs dans la lutte contre la France coloniale. Je suis moi-même un citoyen algérien expatrié, je n’ai rien à prouver en termes de patriotisme, et j’ai le droit de poser toutes les questions sur ce personnage et sur ceux qui sont derrière lui. Le patriotisme ne consiste pas à se pavaner dans les hôtels 5 étoiles pour saisir les opportunités et faire des affaires !
Ce n’est pas un hasard si Zéribi, ancien chroniqueur de la chaîne CNews de Bolloré, fait une entrée fracassante en Algérie en même temps que le groupe John Cockerill dans le conseil d’administration duquel siège le beau-frère du même Bolloré, à savoir Gérard Longuet. Il n’est pas nécessaire de faire des enquêtes à la Sherlock Holmes pour voir qu’il y a anguille sous roche. Tout est accessible sur le web. A propos du voyage en Israël auquel il a participé, pourquoi ce Zéribi n’attaque-t-il pas Hicham Hamza de Panamza en justice pour diffamation ? Ou encore Léia Santacroce pour son mémoire de recherche disponible en PDF intitulé «Marseille-USA : la nouvelle diplomatie publique américaine», dans lequel elle démontre que Zéribi faisait partie d’un programme du département d’Etat américain et de la CIA.
Que gagnerait l’Algérie dans cette affaire à part jeter l’argent par les fenêtres ? Nous avons déjà une cinquième colonne très active en Algérie, nous n’avons pas besoin d’infiltrations massives. On sait tous qu’il y a chez nous un lobby français qui œuvre pour la France. On a tous connu des opportunistes, nous ne sommes pas nés d’hier, mais il ne faut pas les laisser porter atteinte aux intérêts supérieurs de la nation. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard si le CDMA est né à Paris. Il promeut son pillage de l’Algérie qu’il considère comme une vache à lait sous le slogan des «3 P». On n’a pas besoin de 3 pets pour produire un étron. Un seul suffit. Combien nous coûtera le concert de flatulences prévu les 27 et 28 avril prochain à l’hôtel El-Aurassi à Alger aux frais de la princesse ? Vouloir créer un organisme franco-français pour préserver les intérêts de l’Algérie, c’est marcher sur la tête. Alors, envoyez la facture à l’Elysée, ce n’est pas à l’Algérie de payer la facture ! Même dans la mangeoire, il y a l’art et la manière. Là, c’est «Edkhal ya M’brarek bik be hmarek» (entre avec ton âne, ô M’barek). Si vous voulez découper l’Algérie que vous considérez comme une tarte, apprenez au moins à vous servir des couverts plutôt que de sauter dedans à pieds joints.
L’antithèse de l’Algérie de Novembre
Des individus agissant dans l’ombre veulent nous ramener en Algérie un capitalisme débridé qui s’écroule de partout en Occident, alors que notre pays est menacé sur toutes ses frontières. Nous avons de nombreux ennemis. Rappelons-nous le temps où nous avons accueilli des «investisseurs» étrangers : nous avons ouvert la porte aux Emiratis, ils ont raflé tout le port d’Alger sans investir un centime. Souvenons-nous du scandale d’Orascom avec l’escroc Mohamed Al-Shorafa, ami de Bouteflika, et l’Egyptien Naguib Sawiris, qui a pris le marché de la téléphonie, et du ciment et a fini par nous attaquer en justice. Il est parti avec des milliards. Pourquoi ce rejet de soi de la part des Algériens et cette admiration pour l’étranger ? «Il a vu l’avoine de ses voisins et il a brûlé son blé», dit l’adage algérien. Et ça se passe au moment où l’Algérie rayonne au niveau diplomatique. Heureusement que nous avons une grande armée qui supporte tout le poids de ce grand pays. Mais il faut l’aider à porter le fardeau et non pas ramener des pickpockets qui se présentent comme des «porteurs de projets» et qui servent leurs intérêts personnels avec l’argent de la vache des orphelins.
On ne se découvre pas Algérien tout d’un coup, à la faveur du retour du printemps. Etre patriote algérien représente un engagement qui demande de la constance, de la loyauté et de la fidélité, et qui exige le plus souvent de porter une braise dans la main. Et aucun d’entre nous n’arrive à la cheville de nos martyrs qui ont fait le sacrifice suprême pour nous donner un pays. L’Algérie n’est pas une pompe à fric. Ce n’est pas parce que la France est en crise à cause de la politique catastrophique menée par une classe dirigeante oligarchique, irresponsable, que tous ceux qui sont en rade là-bas doivent se précipiter pour faire des affaires en Algérie. Que signifient ces «Venez en Algérie, il y a des tas d’opportunités». L’Algérie n’est pas une opportunité, elle n’est pas non plus un marché à prendre, elle est une Histoire avec un grand H. L’Algérie, c’est une Révolution. La start-up nation symbolisée par Macron a échoué en France et vous voulez nous la ramener en Algérie ? Ça ne marchera pas. Il faut être dans la configuration de Novembre pour unir les Algériens. Il faut bien davantage que de l’argent pour les faire adhérer. Les bâtisseurs de l’Algérie ont donné bien plus qu’ils n’ont reçu, ils ont offert leur vie pour elle. Je ne parle pas d’abstraction, mais de souffrance, d’abnégation et de sacrifice.
Si l’Algérie veut faire du soft power, elle n’a qu’à s’inspirer de son passé glorieux au cours duquel le FLN a fondé la Fédération de France qui régnait sur tout le pays colonisateur. Le FLN finançait des bourses d’études à des étudiants alors qu’il était encore une organisation secrète, formant ainsi les futurs cadres de l’Etat algérien. Les ouvriers algériens à l’étranger comme ceux de l’intérieur n’avaient rien, mais donnaient une cotisation en payant l’impôt révolutionnaire. Notre peuple a cru à la Révolution algérienne, il a cru à une idée qui s’est concrétisée en Etat-nation. L’Algérie indépendante a lutté contre l’apartheid, pour la cause palestinienne, pour le peuple sahraoui, dans son action pour intégrer la Chine au sein de l’ONU, dans son œuvre en faveur de la paix entre l’Iran et l’Irak lors de leur guerre meurtrière et qui a coûté la vie à son ministre des Affaires étrangères Mohamed-Seddik Benyahia, grand militant de la cause nationale, dont l’avion a été abattu. L’Algérie a toujours soutenu les causes justes et elle continue à le faire, ce qui a été rappelé par le président Tebboune lors de sa dernière rencontre avec la presse.
L’Algérie n’est pas une mangeoire. Ni une couscoussière. Nous ne voulons pas de la sous-culture débilitante de Cyril Hanouna en Algérie. On ne vient pas dans notre pays comme on se rendrait dans un restaurant prisé, en faisant son choix du repas à la carte. Quant à la communauté algérienne en France, elle vit sa vie et n’a mandaté personne pour la représenter. J’ai interviewé des Algériens de l’étranger qui sont des chercheurs et vivent dans la discrétion, loin du tintamarre des opportunistes au passé trouble. Ils se sont imposés dans leur pays d’adoption par leurs compétences, et n’ont pas eu besoin de se réunir dans les hôtels de luxe. S’ils veulent rentrer au pays pour apporter leur savoir et leurs compétences, bienvenue ! Ils n’ont pas besoin de «coach-managers» français pour les cornaquer. Et aujourd’hui, des Zéribi incitent les Français à venir faire fortune dans ce grand pays révolutionnaire. L’Algérie de Ben Boulaïd, de Ben M’hidi, d’Ali la Pointe et de près de six millions de martyrs ne mérite pas ça. Pour encourager les Algériens de l’étranger à venir en Algérie pour apporter leurs compétences afin de développer le pays, il faut contrer le modèle Zéribi qui est l’antithèse de l’Algérie de Novembre. L’Algérie n’a pas besoin d’escrocs, elle en a assez vu avec la issaba dont des résidus sont dans la clandestinité, de l’aveu même du président Tebboune.
A ce sujet, les propos du président me rassurent pour mon pays, mais je m’inquiète de voir émerger des individus comme cet arriviste de Zéribi. Les prochaines élections présidentielles doivent consolider une stabilité stratégique, car nous sommes dans un contexte d’instabilité régionale, voire de guerre mondiale. Il est donc impératif de préserver notre Etat-civilisation et notre souveraineté. Pour ce faire, nous devons renforcer le front interne, épauler notre armée dans son travail gigantesque et soutenir nos dirigeants. Cela n’empêche pas les critiques objectives qui représentent un soutien critique visant à soutenir nos dirigeants et à contrer le nihilisme. Mais il faut admettre que nous avons une cinquième colonne qui doit être neutralisée, il en va de la survie de l’Etat national, celui que nous ont légué nos martyrs. Vladimir Poutine a été réélu parce qu’il défend les intérêts de la Russie, comme Xi-Jinping a été réélu à la tête du PC chinois. Le président Tebboune défend les intérêts de l’Algérie. Le courant patriotique dont je me réclame doit jouer son rôle de vigile de la République et sonner l’alarme quand il le faut. Il nous faut une union sacrée autour de notre armée et de nos institutions. Le monde est dangereux et nous devons sauvegarder notre souveraineté. Le reste, c’est du baratin.
Mais nous faisons confiance à la sagesse de nos patriotes. Ils ont une bonne vision de ce qui peut marcher ou pas. Quand on pense à la génération de Novembre et d’où ils sont partis ! La clé, en effet, se trouvera toujours chez les patriotes qui savent que le travail pour le peuple est la seule boussole de l’Algérie.
Mohsen Abdelmoumen
Source : auteur
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