Par le CPI

Gaza – CPI

Avec les décès continus dus à la faim et à la soif, suite au siège étouffant néonazi sioniste (israélien) du nord de la bande de Gaza, on craint de plus en plus que la famine ne se propage et cause la mort de centaines de milliers de personnes.

Qui aurait imaginé qu’une personne ou un enfant mourrait de faim au XXIe siècle ? Demande le Palestinien Abdel Halim Saeed, qui a perdu 15 kg après 142 jours d’agression et de siège étouffant sur la bande de Gaza.

Saeed a déclaré à notre CPI: « Depuis trois jours, je n’ai mangé que de l’eau mélangée à du sel, et je risque d’arriver à l’endroit où arrivent les camions d’aide, mais je reviens les mains vides, terrifié par les bombardements, le nombre de martyrs et les nombreux blessés. »

Dimanche, l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a documenté la mort et les blessures de 30 Palestiniens, après avoir été pris pour cible par les forces d’occupation néonazies sionistes, alors qu’ils se rassemblaient en attendant des camions d’aide, près du rond-point Nabulsi, dans la rue Al-Rashid, au sud-ouest de la ville de Gaza.

Les Palestiniens de la bande de Gaza se plaignent, crient, pleurent, traumatisés par la situation de famine : « Il n’y a rien à manger, à boire, à prendre pour préserver le souffle, nous sommes tous menacés de mourir l’un après l’autre, pas d’eau, pas de nourriture. Les occupants néonazis sionistes nous ont pris otages, ils continuent de nous déplacer, isoler, dévaster, bombarder et interdire de nous survivre en resserrant l’étau autour de nos gorges, en nous ont, par préméditation, assoiffés, affamés et nous laissons mourir, sans que le monde et la communauté internationale ne se réagissent  pour arrêter cette extermination et génocide sans précédent».

Face à l’intensification de la famine, les organisations palestiniennes de défense des droits humains ont averti qu’environ 500 000 de Palestiniens mourraient de faim et de soif dans le nord de la bande de Gaza, après avoir été presque complètement privés d’aide pendant des semaines. Tous les produits alimentaires et médicaux de base, en particulier la farine, étaient rares, en raison des restrictions de l’occupation et de la poursuite de l’agression génocidaire sioniste, pour le 142ème jour consécutif.

Les institutions ont déclaré : 250 000 de la population de la bande de Gaza, qui vit dans le nord, souffre d’une grave insécurité alimentaire.

Selon le dernier rapport conjoint du Programme alimentaire mondial et de l’UNICEF, les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes et allaitantes souffrent de carences importantes en nourriture et en matériaux de base pour leur survie.

Source : CPI
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