Par Karel Huybrechts
# LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
MERCENAIRES : LE CULOT DES OCCIDENTAUX !
Karel Huybrechts pour
Le Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
de LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ)/
2023 11 07/ Série V/
Avec PRESS TV
Mercenaires : le culot des occidentaux !
Et ils parlent sans arrêt de « Wagner » …
L’ARMEE ISRAELIENNE A ENGAGE DES MERCENAIRES ETRANGERS POUR SA GUERRE BRUTALE CONTRE GAZA
L’armée israélienne a engagé des mercenaires étrangers, notamment un groupe espagnol de mercenaires professionnels, pour les utiliser dans sa guerre brutale contre la bande de Gaza assiégée.
Le journal espagnol El Mundo a interviewé Pedro Diaz Flores, un mercenaire espagnol notoire, qui a déclaré que « de nombreux » groupes de mercenaires ont rejoint l’armée israélienne qui les paie « très bien ».
« Je suis venu pour l’économie, pour l’argent. Ils paient très bien, ils proposent du bon matériel et le travail est calme. C’est 3 900 euros par semaine, hors autres missions complémentaires », a-t-il expliqué à propos des raisons qui l’ont poussé à rejoindre les forces israéliennes.
Pedro Diaz Flores a déjà combattu aux côtés des groupes néonazis en Ukraine après que la Russie a lancé une opération militaire spéciale dans la région du Donbass l’année dernière.
« Nous fournissons uniquement un soutien sécuritaire aux convois d’armes ou aux troupes des forces armées israéliennes qui se trouvent dans la bande de Gaza. Nous ne combattons pas directement le Hamas et ne sommes pas impliqués dans des opérations d’assaut », a-t-il affirmé.
Il a ajouté : « Nous sommes en charge de la sécurité des points de contrôle et du contrôle d’accès aux frontières de Gaza et de la Jordanie. Il existe ici de nombreuses PMC [entreprises militaires privées] et elles se partagent le travail. Traditionnellement, ils gardaient les terminaux frontaliers entre Eliat et Aqaba », a-t-il ajouté.
Cela s’est produit alors que des spéculations ont surgi le mois dernier selon lesquelles des mercenaires stationnés en Ukraine auraient commencé à rejoindre l’armée israélienne, alors que l’attention de l’Occident s’est déplacée de l’Ukraine vers Israël.
« Il est clair que la guerre au Moyen-Orient détourne l’attention de l’Ukraine », a déclaré samedi 4 novembre le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Israël a déclenché la guerre contre Gaza le 7 octobre après que le Hamas a mené son opération-surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité occupante en représailles aux crimes du régime israélien contre les Palestiniens depuis des décennies.
Tel-Aviv a bloqué l’approvisionnement en eau, en nourriture et en électricité de Gaza, plongeant la bande côtière dans une crise humanitaire.
Selon le ministère de la Santé basé à Gaza, au moins 10 022 Palestiniens ont été tués dans les frappes, dont 4 104 enfants et 2 641 femmes.
« 3900 EUROS PAR SEMAINE » : UN MERCENAIRE ENVOYE A GAZA TEMOIGNE
Cet Espagnol, habitué à de telles missions, raconte à El Mundo qu’il est employé par une société militaire privée qui appuie les troupes israéliennes.
Payé 3 900 euros par semaine pour appuyer l’armée israélienne. Cette activité de mercenaire, c’est celle de Pedro Díaz Flores, un Espagnol habitué de ce genre de mission et qui se trouve actuellement engagé dans la bande de Gaza, raconte le quotidien espagnol El Mundo.
Ses missions : sécuriser les convois d’armes ou les déplacements des troupes dans la bande de Gaza et assurer la sécurité des points de passage et des frontières de Gaza et de Jordanie. « Mais nous ne combattons pas directement le Hamas », tient-il à préciser au quotidien espagnol.
« Je suis venu pour l’argent, ils paient très bien »
À ses côtés, des Français, des Allemands, des Albanais et Américains, membres des Marines ou des forces spéciales qui ont effectué des missions en Afghanistan, au Mali ou au Kosovo, et qui sont engagés par des entreprises militaires privées qui viennent en appui des troupes israéliennes.
« Je suis venu pour l’argent. Ils paient très bien, ils offrent un bon équipement et le travail est plutôt tranquille », détaille Pedro Diaz Flores. Un recours à des sociétés militaires privées qui se justifie par le fait, selon le mercenaire espagnol, « qu’un soldat israélien dans ces zones est un otage potentiel ». Une pratique courante dans la zone, poursuit l’ancien militaire espagnol. « Traditionnellement, ils gardaient les terminaux frontaliers entre Eliat et Aqaba », a-t-il détaillé.
Engagé en Ukraine dans le sulfureux régiment Azov
Pedro Díaz Flores n’en est pas à son premier conflit. Celui qui a déjà servi en Irak et affirme avoir passé quatre ans dans l’armée espagnole était tout récemment engagé dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie, au sein du sulfureux régiment ukrainien Azov, fondé par des néonazis, et où l’idéologie y est toujours présente.
Photo :
Pedro Diaz Flores, un mercenaire espagnol notoire qui a rejoint les forces israéliennes, aux côtés de ses collègues à un point de contrôle le long de la barrière qui sépare la Palestine occupée de la bande de Gaza.
Luc MICHEL (Люк МИШЕЛЬ)
* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire – Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme
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Source : Luc Michel