Par Ziad Medoukh

Un mois après !

Et ça continue !

Une folie meurtrière dans une ville assiégée

Ville déserte, triste et oubliée

Quotidien infernal et inimaginable

Pertes humaines nombreuses

Solitude sans précédent

Isolement renforcé

Enfermement doublé

Souffrance accrue

Douleur d’âme et du cœur

Malheur prolongé

Déchirure interne insupportable

Jours terribles

Nuits horribles

Dans une région abandonnée

Situation dramatique impossible à la décrire

Population affaiblie

Par des frappes aériennes intensives

Bombardements sans arrêt

Feu de toutes les couleurs

Bombes et armes interdites

Explosions partout

Bruit fort du ciel et de mer

Phosphore blanc lancé

Et enfants arrachés de leurs parents toujours sous les décombres

Dans une prison à ciel ouvert détruite et écrasée

Innocence assassinée

Nourrissons morts directement après leurs naissances .

Leurs familles reçoivent des attestations de décès avant leurs actes de naissance

Femmes enceintes qui ne trouvent pas ni clinique ni lit pour donner vie à des espérances

Enterrées et montées rapidement au ciel

Plus rapide que les avions militaires

D’un occupant qui déteste la vie et la lumière

Et qui vit dans les ténèbres

Citoyens palestiniens de Gaza

Devenus

Déplacés et réfugiés dans leur propre ville

Ils vivent dans des conditions épouvantables

Familles entières séparées

Et en plus pas d’eau, pas de nourriture et pas de médicaments

Pas d’électricité et pas d’internet

Pas de contact avec l’intérieur et l’extérieur.

Pas de vie à Gaza actuellement

Seulement la terreur

Et l’horreur absolue

Morts par milliers,

blessés sans aucune chance de vie dans des hôpitaux débordés, visés et qui manquent de tout

Destruction massive de toute une infrastructure civile

Impuissance terrible ,

Inquiétude et crainte horrible

Une vie entre guillemets

Et une population horrifiée

Un mois de crimes et de massacres

Un mois noir aux larmes du cœur

Un mois de génocide répété

Un mois de silence complice

Et un mois d’impunité totale

Mais un mois de fierté, de patience et de confiance pour une population civile résistante,

Espérante et debout

Qui défie les agresseurs

Et leurs atrocités répétées avec courage et préservance

Elle dépasse l’injustice poursuivie

Elle essaie de survivre au milieu de l’enfer sur une terre brûlée jours et nuits.

Gaza l’humaine, la belle et le cri légitime de braves solidaires essaie avec force et espoir d’être la vie avant d’être rattrapée par la mort.

Source : auteur

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