Par le CPI
Prisons d’occupation – CPI
Le mouvement des prisonniers dans les prisons d’occupation a annoncé la suspension de la grève de la faim, après que l’ennemi a renoncé à sa décision de réduire les visites.
Le Comité national suprême du Mouvement des prisonniers a tenu ses consultations et a décidé de suspendre la grève de la faim illimitée, qui devait commencer aujourd’hui jeudi, tout en maintenant un état de préparation et d’alerte totale dans les rangs des prisonniers.
Le comité a déclaré que notre disponibilité, notre préparation constante et l’unité de nos rangs sont la seule garantie pour préserver nos droits et notre dignité, jusqu’à ce que nous obtenions notre liberté complète, que l’arme de la grève de la faim est notre épée légitime et permanente pour préserver nos droits.
« Notre message à l’ennemi est : Si vous revenez, nous reviendrons, nous ne permettrons jamais qu’un droit inhérent que nous avons conquis avec notre faim, notre patience et le sacrifice de nos martyrs du mouvement des captifs soit violé. » A-il insisté.
Il a déclaré que notre bataille contre l’ennemi est une bataille ouverte dont la nature et la forme changent, selon les exigences du terrain et les données du terrain, cette confrontation ne s’arrêtera qu’en libérant notre terre et notre peuple d’un ennemi qui ne fait que comprend le langage du défi et de la confrontation.
Le comité concluait dans son communiqué en disant : notre victoire complète ne peut être obtenue qu’avec notre liberté complète, que lutter pour y parvenir est le devoir le plus sacré confié à nos factions et à notre grand peuple dans tous leurs emplacements. Nous devons continuer à travailler pour notre liberté jusqu’à ce qu’elle soit atteinte.
Mardi, le cabinet israélien a approuvé l’adoption de la recommandation du Premier ministre Benjamin Netanyahu de rejeter la décision du ministre extrémiste de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, qui stipule de réduire les visites familiales aux prisonniers palestiniens.
Il y a quelques jours, les prisonniers ont décidé d’entamer une grève de la faim ouverte aujourd’hui, jeudi, pour exiger l’arrêt de toutes les décisions et politiques prises pour les restreindre, ainsi que leurs conditions de vie et pour restituer tous leurs droits qui leur ont été volés, pendant la la dernière étape.
Depuis son arrivée au pouvoir, l’extrémiste Ibn Gvir a mis en œuvre des mesures de représailles contre les prisonniers palestiniens, notamment en les empêchant de recevoir du pain frais, en les séparant entre les prisons, en limitant la longueur des toilettes pour les prisonniers dans certaines prisons, en abolissant la loi sur la libération anticipée, enfin en réduisant le nombre de visites en provenance de Cisjordanie, à une fois tous les deux mois, au lieu d’une fois par mois.
L’occupation détient 5 200 prisonniers palestiniens dans 23 prisons et centres de détention et d’enquête, dont 33 femmes et 180 enfants mineurs, en plus de 700 prisonniers malades qui souffrent à cause de la politique de négligence médicale et 1 200 détenus administratifs.
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Source : CPI
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