Par Karel Huybrecks
# CENTRAFRICA-NEWS-TV/
COMMENT L’AFRIQUE EST DEVENUE PRO-RUSSE (PARTIE I)
Edité par Luc MICHEL
Et CENTRAFRICA-NEWS-TV/
2023 08 03/
par Karel Huybrecks
Les pays africains ont renoncé à coopérer avec la France et se sont tournés vers la Russie au milieu d’une campagne sur les réseaux sociaux :
Peu après le coup d’État au Niger, des manifestants favorables au putsch militaire ont été vus en train de brûler des drapeaux français et de scander « Russie, Russie » ou « Viva Poutine » devant l’ambassade de France à Niamey.
Les images ont attiré l’attention sur un développement qui n’a pas reçu l’attention qu’il mérite dans la presse occidentale : la présence et l’influence croissantes de la Russie dans plusieurs pays africains.
Ces dernières années, certains pays africains ont renoncé à coopérer avec la France, qu’ils accusent d’ingérence dans les affaires intérieures, au profit de la Russie, qui leur fournit des armes ou encore des céréales.
Le Niger, si les putschistes l’emportent, ne serait que l’exemple le plus récent, après le Mali et le Burkina Faso, d’un pays de la région du Sahel qui a subi un coup d’État après 2020 puis s’est tourné vers la Russie.
Le Sahel est une vaste bande de territoire qui traverse horizontalement le continent africain, de bout en bout, et traverse des pays comme le Burkina Faso, le Tchad, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Nigeria, étant l’une des régions les plus pauvres du continent, ravagée par les conflits et avec une forte présence de groupes terroristes.
SENTIMENTS ANTI-FRANÇAIS
Le Niger a été une colonie française du début du XXe siècle jusqu’en 1960, date à laquelle il est devenu un pays indépendant. C’est aujourd’hui l’un des principaux fournisseurs d’uranium aux centrales nucléaires françaises, avec environ un tiers du total dans un pays où 70 % de l’électricité est produite par des réacteurs atomiques.
Pour de nombreux Africains, le passé colonial pèse lourd contre la France. A cela s’ajoute, dans la période post-coloniale, le soutien fréquent de l’Élysée aux autocrates africains.
De plus, de nombreuses personnes en Afrique perçoivent le président Emmanuel Macron comme arrogant, ce qui n’améliore certainement pas l’image de la France.
LA SOI-DISANT LUTTE CONTRE LE TERRORISME
Depuis 2013, près de 5 000 soldats français ont été déployés pour combattre les groupes jihadistes au Mali, au Burkina Faso, au Tchad, au Niger et en Mauritanie.
Une séquelle de l’agression contre la Libye de Kadhafi !
En août 2022, plus de neuf ans après avoir été reçus au Mali en « sauveurs », les 2 400 soldats français ont achevé leur retrait du pays, ordonné par Macron en raison de la détérioration des relations avec la junte militaire au pouvoir à Bamako et face à une hostilité croissante. de l’opinion publique locale envers la France.
Deux mois plus tard, c’est au tour des quelque 400 militaires français présents au Burkina Faso de quitter le pays.
Du contingent initial, la France maintient 2 500 militaires dans la région, répartis entre le Tchad et le Niger.
Le départ des soldats français est généralement suivi d’un rapprochement avec la Russie, comme dans le cas du Mali, où la junte militaire au pouvoir à Bamako a passé un accord pour soutenir son armée.
« OPÉRATION SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX.
La Russie sait se servir des sentiments anti-français en Afrique. Une « enquête » bidonnée récente de l’officine britannique Logically et de la BBC a montré que l’activité de désinformation généralisée sur les réseaux sociaux a contribué à promouvoir des positions anti-occidentales et pro-russes sur le continent.
* Du 2 au7 février 2023, attaque massive internationale de l’OTAN contre le géopoliticien Luc Michel et ses réseaux pro-russes de la ‘Russosphère’ : plus de 50 articles en 15 langues, émissions TV, « rapports » bidons … :
Lire « Luc Michel répond aux médiamensonges de la BBC et de l’officine Logycally »
Des messages typiques accusent la France de néo-colonialisme, louent le président Vladimir Poutine et les mercenaires du groupe Wagner.
Le réseau, qui opère sur Facebook, YouTube et Telegram et s’appelle RUSSOSPHÈRe, est lié à un militant politique belge, Luc Michel, selon les chercheurs de Logically.
La Russosphère, qui se définit comme « un réseau de défense de la Russie », créée dès 2013, s’est renforcée début 2022, peu après l’invasion russe de l’Ukraine.
« La plupart des opérations de Michel en Afrique promeuvent le panafricanisme et les sentiments anticolonialistes comme point de ralliement pour soutenir la thèse centrale de Michel : que les pays africains gagneraient s’ils se distanciaient de leurs colonisateurs européens et développaient des relations solides avec la Russie », écrivent les chercheurs de Logically. .
L’argument a du succès dans plusieurs pays africains car il repose sur des sentiments réels et répandus au sein de la population.
DE LA RUSSOSPHÈRE A L’IRANOSPHERE
Luc Michel a puissamment contribué à la structuration du lobby pro-russe, la « Russosphère » en Eurasie depuis 2005 et en Afrique après 2013. « Luc Michel est omniprésent dans la Russosphère internationale », dira de lui L’Express en 2015. Aujourd’hui, le Bloc de l’Est c’est Moscou, Pékin et Téhéran et les iraniens arrivent en Afrique soutenir les Néopanafricanistes. Voici donc le géopoliticien Luc Michel, consultant permanent de la Télévision d’Etat iranienne francophone PRESS TV (avec son ZOOM AFRIQUE quotidien), occupé à structurer une « Iranosphère » en Afrique …
* Ecoutez sur :
GUERRE HYBRIDE ET ACTION GEOPOLITIQUE, COMMENT S’EST PREPARE LE GRAND RETOUR DE LA RUSSIE DANS L’ESPACE POST-SOVIETIQUE (2006), PUIS EN EN AFRIQUE (2015)?
C’est dès 2013, que s’est constituée la « Russosphère » en Afrique et avant en Eurasie. Luc MICHEL est l’un des initiateurs du lobby pro-russe et de l’axe Eurasie-Afrique et de l’afro-Eurasie.
LA CONSTRUCTION DE LA « RUSSOSPHERE » EN AFRIQUE
Le retour de Moscou a été préparé par un intense travail de lobbyisme. La « Russosphère » fait très peur aux médias occidentaux ?
Luc Michel a joué un grand rôle dans la construction de cette Russosphère en Afrique. L’hebdo parisien « L’express » a dit de lui qu’il est « omniprésent dans la Russosphère internationale ». Son édition belge « Le Vif-L’Express » a encore dit qu’il était « le plus visible en Belgique dans les réseaux de Kremlin » ?
LA GEOPOLITIQUE DU FUTUR.
L’AXE EURASIE-AFRIQUE ET AFROEURASIE :
L’ALTERNATIVE GEOPOLITIQUE VERS LE BLOC CONTINENTAL DE L’AFROEURASIE (TERRE ET MER AU XXIe SIÈCLE)
Luc Michel, Depuis 2014, a développé la thèse géopolitique dite de « l’Axe Eurasie-Afrique », quelle est thèse ? il y a des liens entre les « nouvelles routes de la Soie » de Xi Jinping, le Néoeurarisme (ou la « Grande-Europe de Vladivostok à Lisbonne ») de Poutine et Lavrov, et son « Axe Eurasie-Afrique ».
COMMENT EST NE LE CONCEPT GEOPOLITIQUE DE « L’AXE EURASIE-AFRIQUE » ?
QUELLE EST SA GENESE ?
Extrait d’un entretien avec ‘La Voix de La Russie » (Moscou) en 2014 :
« Je vois le processus d’unification de l’Europe et de l’Afrique comme deux voies similaires, qui doivent se réaliser en symbiose. Cela signifie pas d’intervention occidentale en Afrique et vrai respect pour les états africains. Cela signifie aussi que la Méditerranée doit devenir un pont entre les deux continents et non une frontière, comme la conçoivent l’UE et l’OTAN. Cette vision de la Méditerranée, que nous avons été les premiers à développer au début des Années 90, comme un pont, était précisément celle de la Jamahiriya libyenne. Dans les Années 2000-2010, cette vision était aussi largement acceptée et partagée par tous les grands acteurs des unions européenne et africaine. Et agaçait énormément la diplomatie américaine. Mais la guerre en Libye marque le grand retournement : destruction de la Jamahiriya, retour aux agressions et expéditions militaires occidentales en Afrique, étouffement des idées pan-africaines. »
COMMENT RESUMER CE NOUVEAU CONCEPT GÉOPOLITIQUE RÉVOLUTIONNAIRE ?
« Je vais essayer de vous résumer ce nouveau concept géopolitique, révolutionnaire, – « L’AXE EURASIE-AFRIQUE » -, que j’ai inventé il y a un an maintenant (Ndla : en 2013) et qui émerge au niveau des panafricanistes. Car il a été conçu au départ pour l’Afrique. Ce sont des positions géopolitiques novatrices. L’alternative géopolitique du futur, « l’Axe Eurasie-Afrique », est centré sur le triangle Moscou-Malabo-Téhéran et basé sur les concepts « dimension – puissance – indépendance » et des « blocs continentaux auto-centrés ».
L’Axe Eurasie-Afrique doit s’appuyer sur les pivots que sont ces trois capitales : Moscou, Malabo et Téhéran. En 2050, il y aura certainement un gros bloc nord-américain qui englobera le Canada et le Mexique, peut-être plus loin encore, et à côté de ça, une grande puissance chinoise avec certainement entre 1,5 et 2 milliards d’habitants. La dimension, c’est aussi la population. Face à ça, comment rester acteurs de l’histoire ? Il faut un bloc géopolitique qui puisse faire le contre-poids. Ce n’est pas l’Afrique seule, pas même l’Eurasie, qui le fera, c’est l’axe Eurasie-Afrique. Un bloc continental ayant pour pivots trois capitales : Moscou, Malabo – Pourquoi Malabo ? Parce qu’il n’y a qu’ici qu’on essaie de renouveler la pensée panafricaniste dans la ligne du colonel Kadhafi – et Téhéran, puisque l’Iran est la grande puissance qui émerge au Moyen-Orient en ce moment. Ce doit être un bloc égalitaire, avec des relations égalitaires entre l’Afrique et l’Eurasie. Si nous ne faisons pas cela, nous ne serons plus des acteurs de l’Histoire » …
LUC MICHEL, « UN PIONNIER (…) QUI OUVRE DE NOUVEAUX FRONTS » (RAPPORT DU PENTAGONE EN 2021)
Le quotidien belge (flamand) De Morgen écrivait en décembre 2022 : « Michel va désormais agir en entrepreneur géopolitique pour élargir la sphère d’influence russe en Afrique : « un groupe d’entrepreneurs indépendants, nous avons inventé le concept de guerre hybride. Nous travaillons avec la Russie, mais nous ne payons pas les services de sécurité. Une guerre hybride se nourrit de différentes manières : militaire, diplomatique et de communication. Je fais ce dernier. « Et puis il y a le Belge, l’activiste Luc Michel, avec qui tout a commencé. Lui, avec l’idéologue Jean Thiriart (…) avec l’organisation des élections, a façonné les instruments de la reconquête de l’empire soviétique et a créé un espace, de Lisbonne à Vladivostok ». Michel se réjouit des résultats des derniers référendums dans les républiques populaires de Louhansk, Donetsk,
* Lire :
Esquisse de la guerre hybride. L’action de Luc Michel en tant qu’ ‘entrepreneur géopolitique indépendant’
—https://www.palestine-solidarite.fr/esquisse-de-la-guerre-hybride-ix-mon-action-en-tant-qu-entrepreneur-independant
LA FRANCE A-T-ELLE DEJA PERDU LA GUERRE DU SAHEL CONTRE LES DJIHADISTES ?
LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
2020 04 04/
L’expert français de la Guerre du Sahel contre les djihadistes, Marc-Antoine Pérouse de Montclos (1), auteur de deux livres retentissants sur le sujet (2), le reconnaît : la France a déjà perdu la guerre du Sahel !
J’ai consacré une analyse, du point de vue du Néopanafricanisme (Pérouse a celui d’un patriote français) à cette thématique pour le ZOOM AFRIQUE de PRESS TV (Iran) :
* DE BARKHANE A TAKUBA:
LA GUERRE PERDUE DE LA FRANCE AU SAHEL
sur http://www.lucmichel.net/2020/04/02/flash-video-luc-michel-sur-le-zoom-afrique-de-press-tv-iran-de-barkhane-a-takuba-la-guerre-perdue-de-la-france-au-sahel/
J’ai complété le sujet sur AFRIQUE MEDIA en exposant la volonté d’africaniser la Guerre du Sahel du Président tchadien Idriss Déby Itno. Plan qu’il a imposé au sein de l’Union Africaine :
LA GUERRE PERDUE DE LA FRANCE AU SAHEL
« Marc-Antoine Pérouse de Montclos, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement, est un fin connaisseur de la zone sahélo-saharienne et plus particulièrement du Nigéria », commentait la revue de Géopolitique ‘Hérodote’ en janvier 2019. « Avec cet ouvrage, Marc-Antoine Pérouse de Montclos tente d’apporter un peu de clarté dans la complexité des mouvements djihadistes présents en Afrique afin de corriger les représentations que s’en font les Occidentaux et en particulier les Français puisque l’armée française se trouve engagée depuis janvier 2013 dans la lutte contre les groupes djihadistes. Avec méthode et arguments, l’auteur s’attache à exposer la complexité des conflits qui opposent, comme il le dit dès la première page, « des musulmans sahéliens entre eux bien plus qu’à des chrétiens », car ils sont surtout soucieux de combattre les « mauvais musulmans ». »
Extrait de l’entretien de l’auteur avec RFI, où il estime que la France mène « une guerre sale au Sahel », avec « un usage immodéré de la violence » et « doit quitter le Mali » :
« Je suis favorable à une annonce publique d’un calendrier de désengagement qui devrait être négocié, évidemment, avec les partenaires du G5 Sahel, pour que ce soit un signal fort qui incite les États de la région à se prendre en main. Actuellement, ils sont, pour beaucoup d’entre eux, sous perfusion financière et militaire (…) Oui, il y a une « guerre sale ». Il y a de la torture, on a des rapports d’Amnesty International, de la Fédération internationale des droits de l’homme d’exécutions extrajudiciaires, avec un vrai risque, puisque le dernier sommet de Pau prévoit qu’il y aura un commandement conjoint (un rapprochement, en fait, de l’armée française et des armées africaines du G5 Sahel) (…)
Loin de percevoir les mécanismes pervers du néocolonialisme, Pérouse de Montclos évoque « une délégitimation de l’Etat » (des états africains), « qui est perçu comme finalement un organe uniquement répressif et pas un organe qui permet d’arbitrer les conflits, prompt à assurer une croissance économique redistributive avec de la justice sociale ». Selon lui,
« le jihadisme n’est jamais que le symptôme de la crise des États au Sahel. C’est un problème d’abord politique. On voit bien que derrière l’émergence de groupes jihadistes, que ce soit dans le nord du Mali, que ce soit aujourd’hui dans le centre ou le nord du Burkina Faso, il y a de très vieilles histoires de griefs profonds vis-à-vis du pouvoir central (…) Des groupes émergent, ils se saisissent finalement d’une idéologie jihadiste qui vient se surimposer à tout cela. Je crois que quelqu’un comme Iyad Ag Ghali, qui a d’abord fait ses premières armes presque au nom du marxisme et avec ce que l’on appelait la légion islamique du temps de Kadhafi, tout en étant dans des logiques beaucoup plus séparatistes, touarègues et -avec beaucoup de guillemets- « laïques » est aujourd’hui devenu jihadiste. On voit bien que c’est quelqu’un qui se saisit des idéologies révolutionnaires du moment, pour finalement avancer son agenda politique, qui est de négocier un espace politique pour les Touaregs dans le nord du Mali. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas du tout de dimension religieuse à ces conflits -j’insiste là-dessus-, mais cela veut dire que la dimension religieuse n’est pas aussi importante qu’on veut bien nous le dire ».
LE « PECHE D’ORGUEIL POSTCOLONIAL » :
QU’EST-CE QUI SEMBLE GUIDER LA VOLONTE DE LA FRANCE DE RESTER ENGAGEE MILITAIREMENT AU SAHEL ?
Selon l’auteur, « Il y a toujours beaucoup de complotisme sur des ressources insoupçonnées, mais le pétrole au Niger est exploité par les Chinois. Au Tchad, ce sont les Chinois et les Américains. Au Mali, il y a les prospections faites par la compagnie algérienne Sonatrach. Ce ne sont pas les Français qui sont là-dedans, ce ne sont pas les intérêts économiques qui ont poussé la France à intervenir. C’est le besoin de démonstration de puissance. Ce discours qui est de dire : je fais le job pour les autres, y compris pour les pays de l’Union européenne. Je vous évite d’être envahis par la barbarie jihadiste et accessoirement –ce n’est pas dit officiellement–, je permets aussi de fermer le risque d’un exode migratoire vers la Méditerranée… cela permet à la France de justifier sa position importante au sein de l’Union européenne et également aux Nations unies de puissance moyenne. Avec aussi, une espèce de péché d’orgueil postcolonial qui est d’imaginer que l’ancienne puissance coloniale sait ce qui est bon pour les Africains et est capable de résoudre leurs problèmes. Je crois que ça, ça continue malgré tout d’imprégner certains esprits dans la classe politique française (…) Soixante ans après les indépendances des pays francophones. »
« Je pense qu’il est tout à fait raisonnable de supposer que la plupart des gens [au Niger] sont pro-russes en ce moment », a commenté l’expert sahélien Abiol Lual Deng dans une interview avec DW.
Elle note en outre que Poutine défend des valeurs sociales conservatrices qui ont un large attrait auprès de nombreux Africains.
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Source : Luc Michel