Par Karel Huybrecks
# CENTRAFRICA-NEWS-TV/
COMMENT L’AFRIQUE EST DEVENUE PRO-RUSSE (PARTIE IV) : LA CYBER-GUERRE AU SAHEL PERDUE PAR LA FRANCE ET LES OCCIDENTAUX
Edité par Luc MICHEL
Et CENTRAFRICA-NEWS-TV/
2023 08 09/
par Karel Huybrecks
* Voir l’émission « Cyber : la guerre est déclarée » de C’dans l ‘air du 09.10.2022 sur
–https://www.youtube.com/watch?v=2zICKafh84o&t=17s
Avec le général français Pascal Ianni et .Luc Michel, entrepreneur géopolitiquec pro-russe …
Influence de la Russie en Afrique:
« C’est une menace que nous regardons avec beaucoup d’attention », affirme Anne-Claire Legendre (porte-parole du Quai d’Orsay, sur FMTV).
« How Putin Became a Hero on African TV:
Pro-Russian content presenting a distorted version of the war in Ukraine (sic) and promoting Russia’s interests in Africa is gaining an audience on the continent » (New York times, 13 04 2023)
Depuis le coup d’État au Niger, le troisième dans un pays de la région Sud Sahel depuis 2020, la France est fortement dénoncée. Une situation dont profite la Russie qui mène sur place une intense propagande.
« À bas la France », « Vive Poutine ». Un slogan familier désormais dans les manifestations des soutiens aux Putschistes au Niger. Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger est le troisième pays de la région Sud Sahel à connaître un coup d’État depuis 2020. À chaque fois, la présence de la France est dénoncée. Une situation dont profite la Russie, qui mène sur place une intense propagande.
Mais pourquoi ce pays séduit-il les pays du Sahel ?
LA RUSSIE SEDUIT IDEOLOGIQUEMENT
« C’est la question de valeurs sur laquelle on est en total décrochage et déphasage avec les pays africains. Vladimir Poutine apparaît comme un homme fort qui défend des valeurs familiales en contrepoint des valeurs qui sont défendues en Occident, considérées comme décadents », souligne Caroline Roussy au micro d’Europe 1.
Autre point à noter sur le plan militaire, la Russie apparait comme plus performantse que les Français et l’opération Barkhane.
De la République centrafricaine à Madagascar, du Mali à l’Afrique du Sud, la Russie entend se positionner comme un rempart face à l’Occident en Afrique. Cette influence est devenue encore plus évidente pour les gouvernements occidentaux lorsque 26 des 54 pays du continent ont refusé de se joindre à un vote de l’ONU condamnant l’invasion russe de l’Ukraine.
SOFT POWER RUSSE
Une partie importante du « playbook » russe – comme Raphael Parens a qualifié sa stratégie – repose sur l’influence des médias russes parmi les populations locales.
Deux médias russes financés par l’État se sont développés sur le continent africain ces dernières années : la chaîne de télévision russe RT (anciennement Russia Today) et la chaîne de radio Sputnik. Ils diffusent en plusieurs langues, dont le français, l’anglais et l’arabe, ce qui leur permet de toucher un large public en Afrique subsaharienne.
Par exemple, en mars 2022, RT et Sputnik représentaient respectivement 6,2% et 12,8% des visites des sites francophones au Burkina Faso. Accusées de propagande, ces chaînes de télévision ont été suspendues au sein de l’Union européenne dans le cadre de « mesures restrictives » destinées à affaiblir les capacités médiatiques de la Russie suite au déclenchement de la guerre en Ukraine.
RT et Sputnik offrent une vision alternative dans l’espace médiatique international, affirmant qu’ils s’opposent aux médias grand public, aux normes démocratiques libérales et à l’interventionnisme occidental. Ce récit a un pouvoir de séduction dans les pays francophones subsahariens et africains. Une couverture médiatique étrangère favorable apparaît comme une condition préalable au succès des campagnes de diplomatie publique.
Cela permet de «tester la température» et de savoir s’ils sont recherchés dans le pays, en particulier par les locaux. Cela pourrait être évalué à travers la popularité de ces canaux médiatiques parmi la population.
Deuxièmement, cela crée un espace dans lequel les russes peuvent opérer. Les campagnes d’information diffusent un discours anticolonial et s’appuient sur un sentiment anti-français préexistant, notamment dans la région du Sahel. Il discrédite la France d’un point de vue local, comme l’illustre une vidéo circulant sur les réseaux sociaux depuis janvier 2023. Grâce à sa forme visuelle, le message est compréhensible par tous : enfants et adultes, alphabètes et analphabètes. Cette campagne d’information a accéléré le départ des troupes françaises du Mali, laissant la place à la Russie pour prendre en charge l’assistance sécuritaire dans le pays.
Lorsque les dirigeants africains estiment que l’implication occidentale manque de résultats concrets, ils peuvent faire appel à la Russie. En effet, l’opération Barkhane au Sahel (qui s’est déroulée dans les anciennes colonies françaises du Burkina Faso, du Tchad, du Mali, de la Mauritanie et du Niger) ainsi que les casques bleus de l’ONU en République centrafricaine pourraient à juste titre être interrogés sur les résultats sécuritaires dans ces régions. L’instabilité politique locale, les énormes ressources minérales et la volonté de la Russie d’étendre son influence constituent ainsi un terrain de jeu parfait pour l’expansion russes en Afrique.
LE PLAYBOOK RUSSE PEUT ETRE DETAILLE COMME SUIT
Premièrement, comme mentionné ci-dessus, la Russie s’appuie sur l’expansion des canaux médiatiques russes en Afrique pour diffuser leurs idées et les rendre légitimes.
Les premiers pas de la Russie au Mali lui ont ouvert la porte du Sahel.
Le même playbook est vu en action au Burkina et au Niger, surtout quand il imite les développements observés au Mali il y a un an. Par exemple, des drapeaux russes ont été agités lors de manifestations locales et les milmitairesc ont récemment expulsé les troupes militaires françaises du pays.
L’ETAT DE LA GUERRE MEDIATIQUE
Au cours de l’année écoulée, un flot de contenus pro-russes a de plus en plus fait surface sur les organes de presse et les plateformes de médias sociaux en Afrique. Les messages visent à susciter un soutien à l’invasion de l’Ukraine et à présenter la présence croissante de la Russie sur le continent africain comme bénéfique, tout en vilipendant l’implication américaine et européenne – en particulier française – en Afrique.
Un large éventail de médias a diffusé ce contenu, y compris des influenceurs sur les médias sociaux et les sites Web d’information et les réseaux de télévision.
« L’information russe est produite à l’échelle industrielle ici », a déclaré Abdoulaye Guindo, le coordinateur de Benbere, un site pro-occidental basé au Mali. « La prouesse des comptes pro-russes est indéniable. »
« Dans le même temps, la portée des médias occidentaux a diminué dans certaines parties du continent. La BBC supprime des dizaines de journalistes en Afrique et ferme au moins trois chaînes diffusant dans les langues africaines locales, dans le cadre d’un retranchement plus large ».
Radio France Internationale et France 24, qui sont financées par le gouvernement français, ont été suspendues au Mali, au Burkina Faso et maintenant au Niger, où des dirigeants alignés sur la Russie ont expulsé des reporters français. Ces interdictions et expulsions « ont créé un espace pour les médias favorables à un récit pro-russe », a déclaré Reporters sans frontières dans une étude récente.
Peu de temps après l’invasion de l’Ukraine, l’Union européenne a suspendu le réseau de télévision soutenu par le Kremlin RT (abréviation de Russia Today).
Les pays occidentaux cherchent depuis longtemps « à réduire notre travail journalistique et à étouffer les perspectives que nous portons à l’attention du public ».
La Russie distribue donc également son matériel par le biais de médias et d’influenceurs africains amis. RT et Sputnik, une agence de presse financée par le Kremlin, ont signé des partenariats avec au moins une douzaine de médias africains, a déclaré Maxime Audinet, qui étudie les opérations médiatiques russes en Afrique à l’IRSEM, un institut de recherche affilié au ministère français de la Défense. « La fin de la propagande trompeuse de l’Occident ».
Ces attitudes reflétent une «irritation» croissante des jeunes Noirs envers l’Occident et les principaux médias.
Les pays occidentaux, ont-ils dit, « veulent toujours s’immiscer dans les problèmes africains, ou vous êtes ici pour voler nos ressources ».
Les contenus pro-russes sur la guerre en Ukraine dominent toujours la couverture des chaînes de télévision comme Afrique Média, façonnant potentiellement l’opinion de générations de téléspectateurs, force le « New York Times » à l’admettre.
C’est l’aboutissement de dix ans de travail ! Des témathiques massivement développées par Luc Michel dès 2013 ( !).
Une vidéo d’animation circulant en ligne – et une cause d’alarme dans un document de renseignement américain récemment révélé – montre un courageux commando russe du groupe Wagner, qui se bat pour la Russie en Ukraine, rejoignant des soldats ouest-africains pour vaincre une horde de zombies envahisseurs de France .
Au cours de l’année écoulée, un flot de contenus pro-russes a de plus en plus fait surface sur les organes de presse et les plateformes de médias sociaux en Afrique. Les messages visent à susciter un soutien à l’invasion de l’Ukraine et à présenter la présence croissante de la Russie sur le continent africain comme bénéfique, tout en vilipendant l’implication américaine et européenne – en particulier française – en Afrique.
Parmi les documents de renseignement américains découverts la semaine dernière, il y a un rapport indiquant que l’agence de renseignement militaire russe avait planifié en février une campagne de propagande utilisant les médias africains pour « réaligner » l’opinion publique en Afrique sur la Russie, loin de l’Occident.
Un large éventail de médias a diffusé ce contenu, y compris des influenceurs sur les médias sociaux et les sites Web d’information et les réseaux de télévision.
De la République centrafricaine à Madagascar, du Mali à l’Afrique du Sud, la Russie entend se positionner comme un rempart face à l’Occident en Afrique. Cette influence est devenue encore plus évidente pour les gouvernements occidentaux lorsque 26 des 54 pays du continent ont refusé de se joindre à un vote de l’ONU condamnant l’invasion russe de l’Ukraine.
« Nous sommes face à un mastodonte », a déclaré le général Pascal Ianni, un responsable militaire français chargé de contrer les opérations de désinformation de la Russie en Afrique de l’Ouest.
GUERRE DE L’OMBRE EN AFRIQUE
Le moniteur officieux du Quai d’Orsay est en aveux ce 31 août sur « la guerre de l’ombre en Afrique » :
« Longtemps passives face à l’offensive de Moscou, les autorités françaises se sont résolues à riposter. Avec un objectif clair et assumé : dénigrer l’action des Russes et de Wagner (sic) en Centrafrique, au Mali et au Sahel ».
« Dans la guerre d’influence, les militaires attendent l’appui du Quai d’Orsay », commente Le Figaro .( 1er septembre 2022). « Il est indispensable de développer nos capacités d’influence pour gagner la guerre avant la guerre», a déclaré le général Burkhard, chef d’état-major des armées, devant la commission de la défense de l’Assemblée, le 13 juillet 2022.
« L’armée n’est pas en mesure de mener seule cette guerre immatérielle, dit encore Le Figaro. Les militaires refusent d’être tenus pour seuls responsables des échecs de la France dans la guerre d’influence. L’expérience malienne leur en a appris beaucoup. L’opération Barkhane s’est achevée au Mali sans victoire face à une menace djihadiste qui reprend de l’ampleur, chassée par le pouvoir malien qui a fait de la France son bouc émissaire, remplacée par la Russie qui étend son emprise, ou encore par la Chine ou la Turquie qui prennent pied en Afrique. «Certains ambassadeurs sont plus visibles que les nôtres», soupirait un très haut gradé au début de l’été en s’inquiétant des offensives menées par Pékin, notamment, pour séduire le continent. L’ombre diplomatique de Moscou est elle aussi pointée du doigt ainsi que le rôle des mercenaires du groupe Wagner, rompus aux manipulations de l’information. «Ils sont implantés et désinhibés», poursuivait l’officier. »
GUERRE INFORMATIONNELLE :
PARIS CONTRE-ATTAQUE AVEC DES METHODES DE VOYOU
La ministre française des Armées Florence Parly a présenté ce 20 octobre une nouvelle doctrine pour mener le combat dans la « guerre informationnelle », s’autorisant à user de la dissimulation ou de la ruse pour contrer les attaques de ses adversaires.
La défense française vient de se doter d’un nouveau « cadre officiel contre les attaques informationnelles à l’ère des médias sociaux ». La ministre des Armées Florence Parly a ainsi présenté ce 20 octobre 2022 la nouvelle «doctrine militaire de lutte informatique d’influence» visant à encadrer la cyber-influence et contrer celle des adversaires. «Le champ informationnel est un lieu de compétition stratégique», et «l’information fausse, manipulée ou subvertie est une arme», a expliqué la représentante du gouvernement lors de la présentation de cette doctrine nommée «L21». «La lutte informatique d’influence, cela désigne l’ensemble des opérations militaires conduites en appui de nos forces dans le champ informationnel, pour détecter, caractériser, contrer des attaques pour appuyer la communication stratégique associée à une opération», a-t-elle précisé lors de sa conférence de presse.
LA DEFENSE FRANCAISE CONTRE LES MEDIAS PRO-RUSSES INDEPENDANT
Selon la doctrine française, les armées s’autorisent plusieurs types d’action : opérer une «veille de l’espace numérique autour des opérations militaires» pour détecter des attaques informationnelles adverses comme pour mesurer l’état de l’opinion publique, «promouvoir l’action des forces armées sur les médias sociaux», «contrer les attaques informationnelles adverses s’opposant à l’action de nos forces pour les faire cesser ou en atténuer les effets», ou encore «dénoncer les incohérences ou mensonges de l’adversaire».
Ces tâches sont dévolues à des unités militaires spécialisées du Centre interarmées des actions sur l’environnement (CIAE), sous le contrôle du Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER), avec ses officines stipendiées, ses « usines à troll », ses agents d’influence stipendiés déguisés en « journalistes » ou en « chercheurs ».
UN PRÉCÉDENT EN CENTRAFRIQUE :
LA FRANCE PRISE LA MAIN DANS LE SAC
Ces actions d’influence des armées seront circonscrites aux théâtres d’opérations extérieures et ne seront pas exercées sur le territoire national, a assuré Florence Parly. En Afrique particulièrement ! Les armées françaises ne s’interdisent par ailleurs pas de recourir à la «déception», à savoir induire l’adversaire en erreur par la dissimulation ou la ruse. Toutefois, «nous mettrons en œuvre ces opérations en veillant à ce qu’elles soient en parfait accord avec nos principes et nos valeurs», a insisté la ministre, promettant que les armées françaises ne déstabiliseront pas un Etat étranger à travers des actions informationnelles qui viseraient par exemple des processus électoraux.
La France a néanmoins déjà eu recours à ce type de manœuvre, avec plus ou moins de discrétion : en décembre 2020, Facebook avait supprimé publiquement des réseaux de désinformation gérés depuis la France, ayant des connexions avec l’armée française. Ce dernier était accusé de mener des opérations d’interférence en Centrafrique, diffusant en français et en arabe des messages pour défendre les politiques françaises en Afrique et critiquer celles des Russes, comme l’avait confirmé un rapport de l’Internet Observatory de Stanford : «En créant des faux comptes et des fausses pages anti-fake news pour combattre les trolls, les intervenants français ont perpétué et implicitement justifié le comportement problématique qu’ils entendaient combattre.»
GUERRE OCCIDENTALE CONTRE LES MEDIAS PRORUSSES RT-SPUTNIK-TASS-AFRIQUEMEDIA-LUCMICHEL
* Ecoutez aussi RADIO.AFRIQUEMEDIA INTERNATIONAL/ GUERRE MEDIATIQUE EN FRANCE, AU MALI ET EN AFRIQUE : RFI-FRANCE24 VS RT-SPUTNIK-AFRIQUE MEDIA-LUC MICHEL
sur https://www.podcastics.com/podcast/episode/radioafriquemedia-international-guerre-mediatique-en-france-au-mali-et-en-afrique-rfi-france24-vs-rt-sputnik-afrique-media-luc-michel-130029/
Ce sont les occidentaux qui ont ouvert le conflit en supprimant Russia today et spoutnik des médias européens. En Europe il n’y a pas eu de procédure d’appel, de violation de , de soi-disant liberté de la presse, etc, comme le prétend France 24 au Mali . Puisque la décision unilatérale de la France et de l’Union européenne était sans recours pour les médias russes. Il y a eu ensuite une nouvelle attaque contre notre groupe multimédia : on a essayé de nous détruire avec des attaques massives coordonnées au même moment contre toutes nos web TV.
Il y a quelques années, en 2015, les Français n’avaient pas mieux agi, Afrique média à ce moment-là, qui était déjà la plus grande télévision panafricaine, était diffusée sur le satellite de Canal Plus. Sans Préavis en 24h Afrique média avait été retirée de Canal Plus, on avait demandé son interdiction complète par le régulateur des médias qui s’appelle la CNC au Cameroun. Nous nous sommes battus pour faire échouer ce projet. Et en plus de cela, une nouvelle chaîne avait été financée par l’ambassade de France à Yaoundé qui disposait de la même fréquence que Afrique média sur le satellite de Canal Plus et qui diffusait de fausses émissions panafricanistes…
L’ETAT MALIEN INTERDIT LA PROPAGANDE D’ETAT FRANÇAIS
Voilà comment réagissent les Français. Les Français agissent avec , ils croient qu’ils peuvent censurer le monde, et que eux ne peuvent pas être attaqués. Il prétendent représenter la vérité et ils prétendent que la Russie, le Mali ou Afrique Média, c’est de la « désinformation » et de la « propagande ».
24h sur 24 les chaînes françaises comme celles-ci, BFM TV ou CNews diffusent de la propagande de guerre pro OTAN sur l’Ukraine. Mais ils prétendent que les Russes lorsqu’ils disent la vérité sont des menteurs. Il y a une série de faux témoignages où des « experts » universitaires et d’anciens officiers, généraux et colonels français, mentent en permanence.
Le Mali donc évidemment lorsqu’il a été confronté aux médiamensonges de la propagande Francaise, a réagi !
Rappelons que l’on a découvert des charniers au Mali et qu’immédiatement sur France 24, TV 5 monde et RFI, On diffusait des reportages prétendant que c’était une « manipulation des Fama » et de ce qu’ils appellent « le groupe Wagner ». Ils ont prétendu que c’était une fausse vidéo, montée pour créer une provocation anti-française. Et immédiatement les Fama ont réagi, on déposé plainte et légitimement fait interdire les médias français.
Maintenant c’est plus grave pour le Quai d’Orsay. Rappelons donc que France 24 et RFI ce sont des médias d’état qui sont pilotés par le ministère de la défense français et le Quai d’Orsay et donc qui sont financés par des deniers publics, ils n’ont pas d’indépendance. Ils font la politique française purement et simplement alors que Russia today et sputnik qui sont financés par le gouvernement russe, mais qui sont des médias indépendants et qui emploient des journalistes indépendants, qui ont en France la carte de presse et qui sont interdits de travailler. Luc Michel lui-même a une carte de presse et on lui interdit évidemment tout accès aux médias publics français, allemands ou belges. Voilà donc ce qui se passe.
On parle maintenant d’un Remplacement au Mali et que la fréquence de RFI et de France24 serait accordée à RT , qui est interdite sur le territoire français et serait donc délocalisée de Paris vers Bamako. Voila ce qui fait peur au Quai d’Orsay.
MAINTENANT IL FAUT Y AJOUTER QUELQUE CHOSE : IL Y A EU UN SOMMET A MONTPELLIER POUR RELANCER LA FRANÇAFRIQUE.
On a lancé là-bas ce qu’ils appellent un « panafricanisme 2.0 » avec des traîtres achetés dans toute l’Afrique et qui vise à fracturer notre néopafricanisme, que nous représentons notamment avec Afrique média.
Dans la foulée du sommet de Montpellier la ministre de la défense Mme Parly avait donc annonçé ce qu’elle appelle la « nouvelle politique de la guerre de communication française ». Elle ne serait plus confiée aux médias français mais au ministre de la défense c’est à dire à l’armée française et aux services secrets. Il y a d’ailleurs des fermes à trolls, des usines de désinformation, au siège de la DGSE à Paris et au centre d’écoute de l’armée française à Versailles. Elle avait déclaré que tous les moyens seraient utilisés pour combattre les adversaires de la France. Y compris dit elle les moyens « les moins avouables », c’est à dire la desinformation. On se rappelle qu’en 2019 la désinformation contre le gouvernement de Touadera allait tellement loin que même Facebook a dû réagir et fermer les pages alimentées par là DGSE.
Voilà le vrai visage de la France , Voilà pourquoi l’indignation de la France est une indignation à sens unique basé sur ce qui est la communication occidentale c’est à dire les doubles standards , les médiamensonges, les fake news …
Lorsqu’on lit « 1984 » de George Orwell, on y explique dans ce roman d’anticipation ce qu’allait être aujourd’hui la guerre médiatique en fait. George orwell il denonce un régime fasciste, mais il s’agit pas des régimes fascistes de l’Allemagne nazie ou de l’Italie fasciste.. Il s’agit de la transformation des régimes occidentaux qui deviennent progressivement des régimes fascistes, notamment les régimes anglo-saxons en Grande-Bretagne et au Etats-Unis. Dans « 1984 », George Orwell décrit ce qu’est la « novlangue », c’est à dire la propagande de guerre des occidentaux. Il dit que « le mensonge devient la vérité » et que « la paix devient la guerre » et inversement. Et bien, aujourdhui, nous assistons dans les médias occidentaux, comme France 24 et RFI (qu’on apelle en Afrique « Radio France intoxication »). Nous assistons à la mise en place de la politique de 1984…
L’INTERDICTION DE RT ET SPUTNIK
Accusés d’être des instruments de « désinformation » de Moscou dans sa guerre contre l’Ukraine, les médias d’Etat russes RT et Sputnik ont été bannis de l’Union européenne, et l’interdiction de diffusion à la télévision et sur internet est entrée en vigueur le 2 mars. « Nous nous battrons jusqu’au bout pour ce que nous estimons être incontestablement une atteinte grave à la liberté d’expression », a assuré sur Twitter la présidente de RT France, Xenia Fedorova.
« L’interdiction de RT et Sputnik révèle un processus de nationalisation de l’information européenne », analyse Juliette Charbonneaux (Chercheuse en Sciences de l’information et de la communication, Sorbonne Université).
L’Ukraine, cet événement a immédiatement donné lieu à une couverture journalistique de très grande ampleur, avec le déploiement de formats ad hoc, tels les live organisés par bon nombre de médias en ligne afin de suivre en continu les évolutions et ses conséquences multiples.
Parmi ces conséquences figure un événement médiatique inédit à l’échelle européenne : l’interdiction faite par l’Union européenne (UE) à la chaîne de télévision russe Russia Today (RT) et à l’agence Sputnik de poursuivre la diffusion de leurs programmes et informations dans l’espace communautaire. Cette décision, annoncée dès le 27 février, a pris effet le 2 mars avec son inscription au Journal officiel de l’UE et a rapidement donné lieu à un feuilleton plurimédiatique …
LES OPÉRATEURS FRANÇAIS BLOQUENT L’ACCÈS AUX SITES DE RT FRANCE ET SPUTNIK
Les sites Web des médias d’Etat russes sont désormais inaccessibles depuis la France, suite aux sanctions de l’Union européenne. La dernière porte vers RT France et Sputnik vient de se refermer. Ce 3 mars au matin, les sites des deux médias d’Etat russes, déjà bannis de tous les réseaux sociaux et des magasins d’applications d’Apple et Google, ne peuvent plus être affichés. Auprès de BFMTV, Bouygues Telecom, Free et SFR (filiale d’Altice, comme BFMTV) ont confirmé avoir mis en place ce blocage, pour les connexions fixes comme mobiles. Un blocage également effectif chez Orange, a pu constater BFMTV. Toute tentative de connexion renvoie ainsi vers un message d’erreur.
LA FRANCAFRIQUE 2.0, LA 5E COLONNE DU QUAI D’ORSAY ET LES PANAFRICANISTES DE MARGARINE
« Nous les communistes de l’est, nous sommes des comunistes pur beurre. Les communistes de l’Ouest sont des communistes de margarine, comme la margarine est un ersatz du vrai beurre »
– Joseph Staline, 1952.
Le sommet de Montpellier, cà a été la version francafrique du coup du sommet de Washington « USA-African leaders » d’août 2014. Avec son sommet alternatif, organisé par la NED, une des « vitrines légales de la CIA ». A Montpellier 2021 comme à Washington 2014, à la manœuvre, les mercenaires yankee de Georges Sorös, les « young leaders » US et autres YALI … C’est la qu’on avait lancé le soi-disant « printemps africain », le clone noir du « printemps arabe » !
Le Sommet Françafrique qui a lieu ce 8 octobre 2021 à Montpellier, sans la présence de chefs d’État africain, mais selon Paris, seulement en présence « de la jeunesse africaine ». A quand un Sommet Afrique France sur le continent Africain pour discuter de l’avenir de la France ?
LA NOTE INQUIETANTE DU QUAI D’ORSAY « L’EFFET PANGOLIN : LA TEMPETE QUI VIENT EN AFRIQUE? » D’AVRIL 2020 MISE EN ACTION A MONTPELLIER
« La crise de trop pour l’Afrique ? Une note inquiétante du Quai d’Orsay (…) Une note diplomatique française détaille les craintes pour les États aux capacités limitées. Et une stratégie. Selon une note diplomatique des Affaires étrangères françaises, datée du 24 mars 2020. la crise créée par la pandémie de coronavirus pourrait être « la crise de trop » pour des États aux capacités limitées, « en Afrique notamment ». Le Covid-19, prédisait la note écrite au moment où l’on promettait l’apocalypse en Afrique, va y « amplifier les facteurs de crise des sociétés et des États. Face au discrédit des élites politiques, il convient de trouver d’autres interlocuteurs africains pour affronter cette crise aux conséquences politiques »… »
Dans cette note diplomatique du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS), intitulée « L’effet pangolin : la tempête qui vient en Afrique ?, le ministère français des Affaires étrangères prédisait un effet quasi apocalyptique de la Covid-19 sur les États africains. D’après le think tank du gouvernement, « vu d’Afrique, la Covid-19 se présente sous la forme d’un chronogramme politique qui va amplifier les facteurs de crise des sociétés et des États ».
PENDANT LA PANDEMIE LE QUAI D’ORSAY COMPLOTAIT CONTRE L’AFRIQUE
La crise du Covid-19 pourrait être en Afrique « la crise de trop, qui déstabilise durablement, voire qui mette à bas des régimes fragiles (Sahel) ou en bout de course (Afrique centrale) », estime le Quai d’Orsay. Le Quai d’Orsay « s’interroge » sur l’impact terrible que pourrait avoir la crise du Covid-19 en Afrique. Le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie évoquait un possible effondrement des Etats en place et cherche d’ores et déjà « des interlocuteurs fiables et légitimes ». Traduction : pendant la pandémie la déstabilisation continue ! Et la Francafrique poussera ses pions !
Cette Note, qui a fuité, volontairement ou non, secoue les diplomaties africaines. Elle s’ajoutait au même moment à un scandale – dénoncé par l’OMS – qui rappellait « le racisme culturel structurel français ». J’ai longuement traité cet important sujet. Qui prend place dans ma série d’analyses sur « les guerres du coronavirus ». Ou comment une France contestée en Afrique entend utiliser la déstabilisation des Etats africains par la pandémie pour réassurer l’étreinte de la Françafrique via de « nouveaux interlocuteurs africains » .
QUE DIT LA NOTE DU CAPS :
QUAND LE QUAI D’ORSAY DIT REDOUTER LA CRISE «DE TROP »POUR L’AFRIQUE
Selon cette note du centre d’analyse du ministère des Affaires étrangères, les effets du Covid-19 risquent de balayer des régimes politiques affaiblis et de saper des économies déjà fragiles. Le titre du texte est éloquent : « L’EFFET PANGOLIN : LA TEMPÊTE QUI VIENT EN AFRIQUE? » (le pangolin étant soupçonné alors, au début de la pandémie, d’être le mammifère par où le coronavirtus aurait muté vers l’Homme) . Dans une note interne, le centre d’analyse du ministère français des Affaires étrangères s’interroge sur « la capacité des pays africains à résister à la pandémie liée au nouveau coronavirus ».
« Politiquement, la crise du Covid-19 risque de balayer des régimes fragiles au Sahel et en bout de course en Afrique centrale », met en garde le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) du Quai d’Orsay dans cette note adressée, notamment, aux conseillers diplomatiques du président Emmanuel Macron et datée du 24 mars 2020. « L’onde de choc à venir […] pourrait être le coup de trop porté aux appareils d’Etat », qui vont faire « massivement la preuve de (leur) incapacité à protéger les populations », prévoit-il. Les analystes ébauchent alors différents « scénarios déclencheurs d’une possible révolte » : un nombre « trop élevé » de décès, des comparaisons « défavorables » à certains Etats fragiles – au Sahel et en Afrique centrale – par rapport à d’autres plus solides comme le Rwanda et le Sénégal, ou encore la mort de personnalités qui « cristalliserait la contestation ».
L’IMMENSE HYPOCRISIE DE PARIS
Le ministère français s’était refusé à tout commentaire sur le fond. Ces notes « ne visent qu’à alimenter, de façon libre, la réflexion interne » (sic) et « ne représentent en aucune façon la position du Quai » (resic), a relevé la porte-parole de la diplomatie française, Agnès von der Mühll. Le ministre des Affaires étrangères d’alors Jean-Yves Le Drian (l’ex M ; Françafrique de François Hollande et le mentor géopolitique de Macron) soulignait pour sa part le 24 mars 2020 dans Le Figaro que la crise du coronavirus risquait d’« affecter des Etats, en Afrique en particulier, dont les capacités sanitaires risquent de se trouver dépassées très rapidement ».
Dans ce contexte, la note identifiait quatre types d’acteurs qui doivent « d’ores et déjà constituer des interlocuteurs » afin d’anticiper les crises éventuelles : les autorités religieuses (on sait le rôle joué par le Vatican et les évêques dans la déstabilisation des Etats), les diasporas, les artistes populaires (acteurs-clés des « révolutions de couleur ») et les entrepreneurs et businessmen « néolibéraux ».
« Anticiper le discrédit des autorités politiques signifie accompagner en urgence l’émergence d’autres formes d’autorités africaines crédibles pour s’adresser aux peuples afin d’affronter les responsabilités de la crise politique qui va naître du choc provoqué par le Covid-19 en Afrique… et sans doute ailleurs », observe le CAPS. Traduction : voici venir le temps des oppositions compradores et des 5e collones occidentales …
C’était précisément l’objet et un des objectifs du sommet de Montpellier ! Au moment où Paris, qui a perdu la guerre du Sahel, est contestée à Moscou, mais aussi à Washington.
ATTENTION /
VOICI VENIR LES PSEUDO « PANAFRICANISTES » DE MARGARINE, LES MERCENAIRES DE L’OCCIDENT CONTRE LE NEOPANAFRICANISME AUTHENTIQUE !
Depuis plusieurs années, Georges Sorös, qui entend semer la confusion, finance de faux groupes « panafricanistes », notamment anti-CFA . L’idée a aussi été reprise pat le Quai d’Orsay, comme l’explique cette semaine Jeune Afrique, qui en fait la promotion sous le titre « Un « panafricanisme 2.0 » est-il possible ? (sic) :
« Alors que le rapport de force semble nettement en défaveur du continent, les auteurs du Rapport alternatif sur l’Afrique (RASA –issus de la 5e colonne africaine -, (…) – économistes, sociologues, politistes, avocats et intellectuels – se sont donné pour mission de reconstruire l’idéal panafricaniste (resic). Les souverainetés africaines face à la mondialisation : tel est le titre que ces chantres d’un « panafricanisme 2.0 » (resic) ont choisi pour cet ouvrage, tout à la fois état des lieux et manifeste. Car s’ils conjuguent la souveraineté au pluriel, c’est qu’en ces temps de dématérialisation et d’ultra-libéralisme, les auteurs du rapport abordent les questions touchant à la géopolitique, mais aussi aux souverainetés économiques, monétaires et culturelles ». Ce pseudo « panafricanisme 2.0 » est un cheval de Troie desqtiné à fracturer et à diviser notre Néopanafricanisme !
Ce rapport Ose se référer « aux grandes figures du panafricanisme, du Burkinabè Thomas Sankara au Ghanéen Kwame Nkrumah ».
Ces « panafricanistes » de margarine, dit encore Jeune Afrique, soutiennent le putsch anti-russe, mené par ce curieux caporal de la Légion étrangère, devenu lieutenant colonel et placé par l’Africom US à la tête des forces spéciales guinéennes !
Tout est dit …
« LA DESINFORMATION RUSSE (SIC) A ETE UN FACTEUR QUI A CONTRIBUE A CHASSER LES FORCES FRANÇAISES DES PAYS DU SAHEL » (RUSSIAVSWORLD.ORG)
« Un important réseau social qui soutient les idéologies pro-Kremlin et anti-occidentales aide la Russie à remplacer la France dans plusieurs de ses anciennes colonies en Afrique », dit la BBC en février 2023.
Connu sous le nom de Russosphère (sphère russe), les postes typiques y suivent la ligne officielle russe et accusent la France de « colonialisme » contemporain, louent Vladimir Poutine et qualifient l’armée ukrainienne de « nazis » et de « satanistes ».
Selon les experts, ces informations « entretiennent la méfiance entre les pays africains et l’Occident et diminuent le soutien à l’Ukraine sur le continent ».
L’équipe mondiale de désinformation de la BBC a collaboré avec la société de technologie Logically pour traquer le mystérieux cerveau du réseau : un politicien belge de 65 ans qui s’identifie comme un stalinien.
La Russosphère se décrit comme « un réseau de défense de la Russie ». Composé de plusieurs groupes de médias sociaux sur différentes plateformes, il a été créé en 2021 mais entièrement lancé en février 2022 – quelques jours seulement avant l’invasion russe de l’Ukraine. Le réseau a rapidement gagné plus de 40 000 abonnés.
L’accès aux médias officiels russes a été soit limité, soit interdit sur toutes les plateformes de médias sociaux populaires. Contrairement à cela, Russosphère a immédiatement commencé à utiliser Facebook, YouTube et Twitter, ainsi que Telegram et VK, l’équivalent russe de Facebook.
Cette découverte intervient à un moment où les relations entre la France et plusieurs pays africains se détériorent rapidement, ce que les analystes attribuent en partie à l’influence du Kremlin et à une montée de l’humeur pro-russe alimentée par la propagande.
Le directeur des enquêtes américaines chez Logically est Kyle Walter dit que le réseau remonte à un homme du nom de Luc Michel. Dans le passé, Luc Michel a œuvré pour légitimer les votes dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie. La BBC a contacté M. Michel, et il a accepté de discuter de Russosphère. Il nous a dit qu’il l’avait créé mais a déclaré qu’il n’avait reçu aucun soutien financier de la Russie, affirmant qu’il était financé par « l’argent privé ».
Il a également insisté sur le fait qu’il n’avait aucun lien avec Wagner et son chef Yevgeny Prigozhin. « Je gère la cyberguerre, la guerre des médias… et Prigozhin mène des activités militaires », a-t-il déclaré.
« Même si les groupes sont maintenant une véritable opération d’influence organique, avec une grande partie de vrais followers de toute l’Afrique. »
DES RESEAUX SOCIAUX A LA RUE AFRICAINE (1)
Il est difficile d’évaluer l’impact de campagnes d’information spécifiques, mais en Afrique, le message pro-russe est entendu – amplifié, disons, les analystes, par des influenceurs locaux cultivés par la Russie.
« Le succès de gens comme Luc Michel est dû à son opposition à la France. Il puise dans de vrais griefs sur le terrain », explique Kevin Limonier, professeur associé à l’Université de Paris-8 étudiant les opérations d’information de Moscou en Afrique.
LA BBC CONTRE LUC MICHEL
Savoir que du 2 au7 février 2023, attaque massive internationale de l’OTAN contre le géopoliticien Luc Michel et ses réseaux pro-russes de la ‘Russosphère’ : plus de 50 articles en 15 langues, émissions TV, « rapports » bidons …
* Lire ausi :
Luc Michel répond aux médiamensonges de la BBC et de l’officine Logycally
Sur http://www.lucmichel.net/2023/02/13/luc-michels-geopolitical-daily-attaque-massive-contre-les-reseaux-pro-russes-russosphere-et-luc-michel-v-attention-fake-news-nouveau-rapport-bidon-de-lotan-et-de-l/
« Je défends la Russie depuis les années 1980, dit Luc Michel à la BBC Je pense que la Russie est la seule force anti-américaine qui reste en Europe. Je suis nostalgique de l’Union soviétique. Je veux un monde libre sans l’Amérique ».
DES RESEAUX SOCIAUX A LA RUE AFRICAINE (2)
« La désinformation russe (sic) a été un facteur qui a contribué à chasser les forces françaises des pays du Sahel, en particulier du Burkina Faso », selon Ulf Laessing, de la Fondation Konrad Adenauer, un groupe de réflexion allemand atlantiste.
En 2013, quelque 5 000 soldats français avaient été déployés soi-disant pour combattre des groupes djihadistes militants au Mali ainsi qu’au Burkina Faso, au Tchad, au Niger et en Mauritanie. Mais l’année dernière, ils se sont retirés du Mali du Burkina Faso.
Selon Logically, « l’influence de la Russosphère dans les pays africains comme le Mali et le Burkina Faso est considérable. « Il s’agit d’une opération d’influence à grande échelle avec des adeptes dans toute l’Afrique », a déclaré le chercheur Kyle Walter à la BBC. Le but de la campagne de propagande, selon les chercheurs de Logically, est clair : discréditer la France dans les pays africains avec lesquels elle entretient traditionnellement des relations étroites et empêcher les dirigeants africains de rejoindre l’alliance occidentale qui soutient l’Ukraine ».
La France en collision militaire : « Bien que l’influence exacte de la propagande de la Russosphère soit difficile à mesurer, il est un fait que ces dernières années la France a été de plus en plus sur une trajectoire de collision avec les régimes militaires du Mali et du Burkina Faso, entre autres. Au Burkina Faso, l’ambassadeur de France Luc Hallade a été expulsé, après quoi les militaires français se sont vu accorder un mois pour quitter le pays (…) Dans des pays comme le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, les sympathies pro-russes semblent également augmenter au sein de la population. Cela ressort, entre autres, du fait que des drapeaux russes sont régulièrement vus lors de manifestations dans ces pays. Au Burkina Faso, des manifestants ont attaqué l’ambassade de France à Ouagadougou lors du coup d’État de septembre 2022. Plusieurs assaillants portaient des drapeaux russes. »
Cela rejoint directement les objectifs de M. Michel. « Je pense que la Russie doit remplacer les Français dans toute l’Afrique », a-t-il déclaré à la BBC.
« Estimer l’impact des opérations d’information est quasiment impossible », explique M. Limonier, expert des campagnes d’influence du Kremlin.
Mais une chose est claire : de telles opérations inquiètent l’Occident.
A Paris, selon M. Limonier, « les diplomates et les militaires, ils le lisent, ils le voient et ils disent : ‘Oh mon dieu' ».
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Source : Luc Michel
Notre dossier Afrique