© Sputnik . Ilia Pitalev / Accéder à la base multimédia
Par Sputnik
Source : Sputnik
Moscou tient à qualifier les explosions sur les gazoducs Nord Stream d’attentat terroriste international. Le chef du Service des renseignements extérieurs de la Russie a précisé qu’il disposait de données prouvant que l’Occident est derrière ce crime.
Le lendemain du lancement d’une enquête pour « acte de terrorisme » sur les explosions des Nord Stream, la Russie a déclaré disposer de données sur l’implication occidentale dans l’incident.
« Nous disposons déjà de certains dossiers pointant une piste occidentale [dans les explosions] », a fait savoir auprès des journalistes le directeur du Service des renseignements extérieurs Sergueï Narychkine.
Alors que l’Occident s’est rapidement joint à l’enquête sur les explosions, le chef des renseignements extérieurs russes l’a abordé sous un aspect différent:
« À mon avis, l’Occident fait tout pour cacher les véritables organisateurs et auteurs de cet acte terroriste international. »
« Bénéficiaire absolu »
Suite aux explosions survenues en début de semaine sur les deux gazoducs Nord Stream, la Commission européenne a promis une réponse à cette « perturbation délibérée des infrastructures énergétiques européennes ».
La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a insisté sur le fait que Washington était « un bénéficiaire absolu dans cette situation ». Elle a rappelé que le secrétaire d’État américain Anthony Blinken n’avait pas dissimulé l’objectif principal de Washington de « couper l’Europe des ressources énergétiques russes ».
Mme Zakharova a en outre cité certains fonctionnaires américains qui disaient depuis quelques années que la mise hors service des gazoducs permettrait aux États-Unis d’augmenter leurs livraisons de GNL au pays de l’Union européenne.
Qui plus est, elle a pointé les exercices de l’Otan « avec des équipements utilisés pour la haute mer » qui se sont déroulés en juillet, près de l’île de Bornholm.
© 2022 Sputnik. Tous droits réservés.
Source : Sputnik
https://fr.sputniknews.africa/…
Notre dossier Russie