Par René Naba
Première puissance militaire planétaire, les États-Unis disposent de plus de 800 bases hors de leur territoire national, servis par près 200.000 soldats représentant 10 pour cent des effectifs militaires globaux américains qui s’établissent comme suit: 1.281.900 actifs, 860.000 réservistes, soit un total de 2.141.900;
L’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm évalue le coût de l’armée américaine à plus de 800 milliards de dollars par an, représentant près de 40 % des dépenses militaires mondiales.
Les États-Unis entretiennent en outre onze porte-avions lourds avec chaque fois une flottille d’escorte d’une dizaine de navires tandis que la Russie n’a qu’un porte-avions qui sort rarement de sa base et ne dispose, elle, que d’une petite dizaine de bases (21 si on compte les centres d’appui logistique).
De surcroît, les États-Unis se sont lancés dans des programmes militaires extrêmement complexes et coûteux comme le système anti-balistique THAAD dont le développement et la fabrication ont coûté plus de 886 milliards de dollars.
Mais cette supériorité écrasante pâtit de défaillances significatives qui ont permis à la Russie de compenser son infériorité numérique par une supériorité technologique dans certains domaines
Ainsi, le F-35-JSF, un chasseur-bombardier dit de cinquième génération, est un échec malgré son coût estimé à 1000 milliards de dollars. Une explication de cet échec est qu’il y a un déficit de scientifiques étasuniens de souche parce que l’enseignement secondaire est une catastrophe aux États-Unis entre autres à cause du coût des études.
La plupart des meilleurs étudiants se dirigent vers des facultés de droit ou vers la médecine, les branches aux perspectives les plus rémunératrices, qui leur permettront de rembourser plus facilement leurs emprunts. La science n’a pas la cote chez les étudiants et seuls les plus motivés choisissent cette voie et finissent leurs études au MIT.
La production militaire aux États-Unis est répartie dans tout le pays pour des raisons politiques et des raisons liées à la concurrence libérale, d’où un gaspillage d’argent. La production militaire russe est centralisée, d’où de substantielles économies.
Quinze ans de guerres en Afghanistan et en Irak ont épuisé les forces terrestres étasuniennes et ont usé le matériel déployé. Cela a aussi permis à la Russie, à la Chine et à l’Iran de se renforcer sans attirer l’attention des experts militaires occidentaux.
Ces quinze ans de guerre ont aussi détourné l’attention des États-Unis de ses adversaires stratégiques pour concentrer la recherche sur la lutte contre des adversaires plus faibles qui pratiquaient des guerres asymétriques.
La conscription est encore obligatoire en Russie. Le service militaire dure 12 mois. Cela permet d’avoir une réserve d’hommes de troupe de plus de 2 millions d’individus à un coût très réduit.
La Russie
La Russie est la deuxième puissance militaire du monde (hors nucléaire) derrière les Etats Unis. Elle dispose néanmoins depuis la fin de la décennie 2010, des missiles supersoniques, hypersoniques et aéro-balistiques présentés comme invincibles.
Les fleurons de l‘armement russe: Avangard, Kinjal, Tsirkon, S400, Su 37, Krassoukha 4 et naturellement, le dernier cri de la balistique longue portée, ainsi que le RS-28 Samart, désigné par l’Otan de Satan II
Avangard
Missile supersonique Avangard présenté comme “invincible”, le 28 Décembre 21020, capable de voler à plus de 30 000 km/h.
Ce système fait partie d’une nouvelle génération de missiles capables, selon Moscou, d’atteindre une cible quasiment partout dans le monde et de surpasser n’importe quel bouclier antimissile existant, tel que le système déployé par les États-Unis en Europe.
En décembre 2018, l’armée russe avait indiqué que le premier régiment de missiles Avangard sera déployé dans la région d’Orenbourg, dans l’Oural. L’Avangard file selon Moscou à une vitesse de Mach 20 et est capable d’atteindre Mach 27, soit 27 fois la vitesse du son et plus de 33 000 kilomètres par heure
Missiles hypersonique depuis l’air
Kinjal (Poignard) est un missile aérobalistique air sol hypersonique à haute précision dévoilé le 1 er Mars 2018. Sa portée est de 2.000 km et sa vitesse de mach 10. Il peut porter une ogive conventionnelle ou nucléaire.
Depuis la mer
Le Zircon ou 3M22 Tsirkon est un missile hypersonique issu du programme de recherches russe “Hypersonic Experimental Flying Vehicle”. Vladimir Poutine a rendu publique le 31 juillet 2022 la nouvelle doctrine russe en matière de flotte navale, annonçant l’équipement prochaine de la marine russe des missiles de croisière hypersoniques Zircon
La nouvelle doctrine maritime russe révélée à Saint-Pétersbourg à l’occasion du Jour de la Marine, affirme la volonté de faire de la Russie une “grande puissance maritime” sur toutes les mers du globe, notamment un “renforcement global de la position géopolitique de la Russie” en mer Noire et en mer d’Azov. L’océan Arctique est également mentionné comme une zone particulièrement importante. La Russie compte 37 650 kilomètres de côtes, des rives de la mer du Japon à celles de la mer Blanche, de la mer Noire ou de la mer Caspienne.
Les missiles hypersoniques peuvent se déplacer à une vitesse neuf fois supérieure à celle du son. La Russie a effectué en 2021 et 2022 plusieurs tirs d’essais de missiles Zircon depuis des navires de guerre et sous-marins.
D’une portée estimée à 500 km. Sa vitesse de croisière atteindrait 10 fois la vitesse du son et il serait furtif. Son vol inaugural s’est effectué en mars 2016 et sa capacité opérationnelle initiale devrait être pour 2020.
Enfin le système anti balistique S-400 a démontré sa fiabilité et sa supériorité sur le système analogue américain le dispositif «Patriot», de même que SU 37 sur le F-35-JSF, chasseur dit de «cinquième génération».
Appareil doté d’une poussée vectorielle, le Su-37 possède un radar à balayage électronique N-011M, permettant l’accrochage de 15 cibles et d’ouvrir le feu simultanément sur 8 d’entre elles.
Enfin, le Krassoukha 4, le système russe de brouillage des télécommunications fait jeu égal avec son équivalent américain. Le dernier complexe mobile de guerre électronique russe, le Krassoukha-4, a été testé avec succès sur le site d’essais de Prudboy, dans l’Oblast de Volgograd, en Russie.
Ce système peut non seulement réaliser des brouillages électroniques, rendant des objets invisibles aux radars ennemis, mais aussi perturber les canaux radio des drones.
Enfin le SAMART, qui a fait son apparition sur le théâtre d’opération de la Guerre d’Ukraine le 20 avril 2022. Successeur du KINJAL, le RS-28 SAMART est un missile lourd balistique de 5me génération. Il dispose d’un poids dépassant 200 tonnes, dont la portée est transcontinentale, au-delà de 11.000 km. Désigné par l’OTAN de Satan II, le SAMART est capable de détruire en un seul tir un pays de l’importance de la France ou du Texas. Il tient son nom d’un peuple nomade ayant vécu pendant l’antiquité dans la région de la Mer Noire entre l’Ukraine et la Russie.
1 er paradoxe: Les sanctions occidentales ont offert à l’économie russe la possibilité d’être de moins en moins dépendante du capitalisme néolibéral occidental et l’Armée russe est devenue une redoutable force.
Les recherches ont fait des percées dans les armes hypersoniques, la guerre électronique, les charges nucléaires semi orbitales (missiles Sarmat), les drones terrestres, aériens et sous-marins, les missiles anti-aériens et anti-balistiques divers, les sous-marins de dernière génération (furtivité), les armes laser et dans les domaines des armements classiques et nucléaires.
2ème paradoxe: Pour les puissances européennes, la Russie a longtemps été un adversaire stratégique mais en même temps un marché important pour les exportations et un indispensable fournisseur d’hydrocarbures.
La guerre d’Ukraine, en février 2022, a conduit l’Union européenne à réduire sa dépendance énergétique vis à vis de la Russie, et renforcer la solidarité entre les Etats Unis et l’Europe via l’Otan, mais, paradoxalement, le renforcement de la relation transatlantique a révélé la dépendance de l’UE vis à vis de l’Otan.
Les prochaines décennies du XXI me siècle verront un bouleversement drastique de l’ordre mondial dans lequel l’Union européenne aura difficile de trouver sa place vu sa faiblesse militaire et sa dépendance de l’OTAN et donc des États-Unis pour sa Défense. Il sera sans doute difficile pour elle d’éviter une marginalisation partielle et sa quasi impossibilité de figurer comme un des pôles du monde de demain.
Les effectifs de l’armée russe ont connu des réductions drastiques depuis la fin du régime soviétique. Forte de 5,2 millions d’hommes en 1989, l’armée russe n’en dispose plus que de 1,5 million en 1996 et seulement 766.000 en 2013. Toutefois, la conscription est encore obligatoire en Russie. Le service militaire dure 12 mois. Cela permet d’avoir une réserve d’hommes de troupe de plus de 2 millions d’individus à un coût très réduit.
La Russie a acquis il y a peu de temps une nouvelle génération de chars, le T-14 Armata, et surtout le Terminator, un char tueur de chars.
Les forces armées de la fédération de Russie sont divisées en trois grandes branches:
Les Forces Terrestres
Environ 150.000 soldats, près de 1.000 chars en service, 4.000 blindés de combat et de transport de troupes, 3.000 systèmes d’artillerie, 1.500 systèmes de défenses A.
La Force aérienne.
Environ 80.000 soldats, près de 800 avions de chasse et de bombardement, 50 bombardiers lourds (y compris nucléaire), 100 avions de transport moyens et lourds, 16 Awacs, 19 ravitailleurs, 450 hélicoptères de combat, 600 hélicoptères de transport.
La Marine (environ 70.000 hommes). La marine russe est numériquement très inférieure aux flottes des Etats-Unis et de ses alliés de l’OTAN mais tente de compenser cette infériorité par des armes de qualité supérieure.
La destruction du croiseur Moskva, en avril 2022, lors de la guerre d’Ukraine a porté un rude coup psychologique, par sa portée symbolique, non seulement à la marine russe, mais aussi à la Russie, elle -même. Le Moskva était positionné en bordure de la frontière roumaine en vue d’intercepter les avions militaires en provenance de la Roumanie, négligeant les menaces des batteries côtières.
La marine russe dispose de 11 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, 7 sous-marins nucléaires lanceur de missile de croiseur de classe Oscar II, 16 sous-marins nucléaires d’attaque, 22 sous-marins d’attaque conventionnels .
Le sous-marin de la fin du Monde: Le Belgorod
Le revers de la Moskowa a toutefois été compensé par la mise à l”eau du Belgorod le “sous-marin de la fin du Monde”, le plus grand au monde, une arme terrifiante à tous égards. D’une longueur de 184 mètres, pesant 30 tonnes, équipé de six missiles de Type Poseidon dotés, chacun, d’une charge de 100 mégatonnes, capable de provoquer un “tsunami atomique”, dont l’explosion provoque des vagues de 500 mètres de haut à l’effet de générer des vagues de 500 mètres de haut polluées par les radiations neutralisant toute activité économique dans les villes côtières ciblées par le sous marin. Le Belgorod va opérer en tandem avec le “Dmitri Donskoï”. Les deux sous-marins relèvent de l‘autorité directe du président russe Vladimir Poutine et non du commandement de la flotte russe. Le Belgorod a été mis à l’eau le 26 juin 2022, au quatrième mois de la guerre d’Ukraine, à l’avant veille du sommet de l’OTAN qui s’est tenu à Madrid.
- Les troupes de missiles stratégiques, environ 18.000 hommes.
- Les troupes aéroportées, environ 35.000 soldats russes sont stationnés à l’étranger et en mission de surveillance des frontières (18.000 à Kaliningrad)
- Les troupes spatiales, environ 30.000 hommes, ingénieurs, chercheurs et scientifiques.
L’Armée de terre russe regroupe les troupes blindées, les fusiliers motorisés, l’artillerie et les troupes dites spéciales (renseignement, transmissions, génie)
En 2008, une réorganisation de l’Armée de terre en brigades a entraîné une réduction des niveaux de commandement supérieurs de quatre à trois (commandement stratégique/ armée / brigade).
En 2009, 23 divisions ont été réorganisées en 85 brigades: Chacune d’elles comprend en outre deux bataillons d’artillerie et un de lance-roquettes multiples, un bataillon de missiles antiaériens, un bataillon d’artillerie antiaérienne, un du génie militaire, un de transmissions, un de maintenance et un de logistique, et une compagnie de reconnaissance. Ainsi que des brigades de forces spéciales, de guerre électronique.
La Marine russe, dont le quartier général est à Saint-Pétersbourg, depuis le 31 août 2012, est divisée en quatre flottes:
- la flotte de la Baltique;
- la flotte du Pacifique;
- la flotte du Nord;
- la flotte de la mer Noire.
Troupes de missiles stratégiques
Composante terre de la force de dissuasion, les troupes de missiles stratégiques étaient fortes en 2014 de 18.000 hommes..
La Russie est aussi l’un des sept pays reconnus officiellement comme possédant l’arme nucléaire. C’est d’ailleurs elle qui possède le plus vaste et le plus puissant arsenal nucléaire au monde.
En 2019, le budget militaire est en baisse et se situe à la sixième place mondiale, après les États-Unis, la Chine, l’Arabie saoudite, l’Inde et la France.
L’Armée russe est structurellement à l’heure de la modernisation par la professionnalisation de son contingent, et donc à la diminution globale de ses effectifs.
De 4 à 5,3 millions de soldats et officiers dans la décennie 1980, elle passe à 2,1 millions en 1994, 850.000 en 2003, et 1.027.000 en 2006.
Bases et garnisons russes à l’étranger (2015)
Voici une liste des principales bases ne se trouvant pas sur son territoire:
- Abkhazie: la Russie dispose de 4 bases, dont la 7e base (aérienne) militaire (à Goudaouta) et la petite base navale d’Otchamchira où stationnera en permanence un groupe de combat;
- Arménie: la Russie y possède la 102 e base militaire à Gyumri et d’une base aérienne (à Erevan)
- Azerbaïdjan: la Russie y possède la station radar de Darial (à Qabala.
- Biélorussie: la Russie y dispose de la station-radar Volga (près de Hantsavichy), d’une station-radar (à Baranovitchi), et du 43e nœud de transmission de la marine russe (à Vileyka);
- Kazakhstan: la Russie y dispose du cosmodrome de Baïkonour, d’un régiment d’aviation (à Kostanaï), d’une station-radar (près du lac Balkhach), et d’un nœud radiotechnique des forces spatiales (situé au polygone de Sary Chagan, à Priozersk;
- Kirghizistan: la Russie y dispose de la base aérienne de Kant, du centre d’essai d’armement anti-sous-marins (basé à Karakol, aux bords du lac Issyk Kul) et a réactivé une station-radar (dans la Province de Tchouï);
- Ouzbékistan: la Russie y dispose de la base aérienne de Karshi-Hanabad;
- Syrie: la Russie dispose de deux bases: la base navale de Tartous construite en 1971. Elle dispose également d’une base aérienne à Hmeymine, région de Lattaquié, construite en 2015 où, depuis le début de l’intervention militaire russe en Syrie.
- Tadjikistan: la Russie y dispose d’un centre de contrôle de l’espace cosmique (à Nourek), d’une base aérienne à Ayni et de diverses installations militaires (à Douchanbé, Qurghonteppa et Koulab); la Russie y entretient en garnison 5.500 soldats russes
Chine
L’armée Populaire de Libération (APL) est la première armée mondiale avec 2,11 millions de soldats et 3,25 millions de réservistes.
La Chine est l’un des plus gros importateurs d’armement de la planète et l’industrie de l’armement de la République populaire de Chine est, par le nombre d’employés, non par la production, le premier complexe militaro-industriel du monde. Ses effectifs globaux s’élevaient à 9.150 chars, 4.788 blindés, 2.865 blindés, 908 hélicoptères, 180 navires de guerre.
La Chine dispose d’environ 400 armes nucléaires, d’une trentaine d’ICBM et de SLBM, 100 missiles de portée intermédiaire, 600 missiles balistiques moyenne portée avec des charges classiques ou nucléaires. Les forces armées ont de grands intérêts dans l’industrie chinoise avec le contrôle de quinze mille entreprises (usines d’armement, banques, agences de voyages et même casinos.
Le budget de la défense officiel chinois est en constante augmentation depuis les années 1990 et se classe désormais au deuxième rang mondial derrière le budget des Etats Unis avec, en 2008, selon le SIPRI, 5,8 % des dépenses.
L’APL est engagée depuis longtemps dans la cyberguerre. L’Unité 61.398 créée dans les années 2000 est chargée de conduire des opérations militaires dans le domaine des réseaux informatiques dont des cyberattaques.
La France: 61% des ventes d’armes au Moyen Orient
La France est le troisième pays exportateur d’armes dans le monde; un marché représentant près de 7,9% du marché mondial (+72 % par rapport à la période 2010-2014), selon le classement publié lundi 9 mars 2020, par l’Institut international de recherche sur la paix (Sipri).
Le Moyen orient a enregistré un bond de 61 % ces cinq dernières années d’achat des armes françaises, selon le Sipri.
Les cinq premiers clients de la France en matière d’achat d’armes sont les Emirats Arabes Unis, l’Egypte, le Qatar et l’Arabie saoudite et l’Inde. Le matériel vendu à l’Egypte a servi notamment à la répression des manifestations de la société civile. Les ventes françaises à l’Arabie saoudite ont servi de carburant dans le conflit du Yémen. Paris a ainsi livré pour 1,38 milliard d’euros d’armement à Ryad pour la seule année 2017.
Certes un encadrement existe en ce que le gouvernement sait exactement quel type de matériel il vend. Là où l’encadrement pose problème, c’est au niveau démocratique et parlementaire. Les montants financiers sont dévoilés, mais pas les types d’armes vendus.
En guise de justificatif, l’accent est mis du côté gouvernemental sur les emplois créés, mais jamais sur l’usage fait de ces armes-là, alors qu’il faut relativiser au niveau économique.
Pour le gouvernement français, il s’agit de maintenir son influence dans certaines zones et notamment au Moyen-Orient, en raison du besoin du pays en carburant. Mais il faut se poser les questions différemment et voir les dégâts sur les populations. Le jeu en vaut–il la chandelle? La France n’aurait-elle pas plutôt intérêt à développer d’autres types de coopération plutôt que celles reposant sur les outils de mort ?
Patrice Bouveret, directeur de l’Observatoire des armements, a estimé que l’on ne peut pas se réjouir” de cette troisième place, au vu “des dégâts” que ces armes causent dans le monde. Il regrette que la France n’investisse pas “dans d’autres domaines qui seraient plus facteurs de paix”.
En fin de compte, la France investit toujours de manière très importante dans le domaine militaire au lieu d’investir dans d’autres domaines qui seraient plus facteurs de paix et de coopération entre les populations.
Source : Madaniya
https://www.madaniya.info/…