Par Luc Michel
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ELECTIONS PRESIDENTIELLE, LEGISLATIVES ET MUNICIPALES JOINTES ET ANTICIPEES EN NOVEMBRE 2022 EN GUINEE EQUATORIALE
Luc MICHEL/
2022 09 08
(avec Le Visionnaire et Nation)
Une Déclaration institutionnelle du Parlement national équato-guinéen a été adoptée, dans laquelle le Gouvernement est invité à organiser conjointement les élections présidentielles, législatives et municipales.
L’ELECTION PRESIDENTIELLE, LES LEGISLATIVES ET LES MUNICIPALES, SE TIENDRONT DONC EN NOVEMBRE 2022
Les élections présidentielles, législatives et municipales se tiendront en Guinée équatoriale, toutes en novembre 2022. En effet, préalablement prévue pour début 2023, l’élection présidentielle a été finalement ramenée en fin 2022.
Cette décision a été prise par le Parlement équato-guinéen, le 5 septembre 2022. Elle vient en appui au gouvernement qui veut ainsi faire face aux retombées de la crise économique mondiale qui affecte tous les secteurs d’activité. Un peu près de 500.000 Équato-guinéens se rendront aux urnes pour à la fois choisir leurs députés, maires et ainsi que le futur président de la république.
« Les élections présidentielles devaient se tenir au premier trimestre 2023 et les élections législatives et municipales à la fin de cette année, c’est pourquoi Je félicite le Parlement national pour cette décision efficace, puisque le financement séparé de ces affrontements allait influer sur la situation économique du pays. En bref, je mets naturellement au défi les forces politiques de notre nation d’essayer de maintenir la légalité des élections », s’est félicité le chef de l’Etat, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée Equatoriale.
Pour le parlement de la République de Guinée-équatoriale, le fait de grouper toutes ses échéances, devrait permettre au gouvernement, non seulement de maintenir la légalité, mais aussi, la transparence des élections. Ce sera aussi, l’occasion pour les observateurs électoraux, de s’assurer de la régularité des opérations de vote suivant les principes de liberté et de démocratie. La présidente du sénat, María Teresa Efua Asangono, a remis au président Obiang Nguema en cette occasion, la loi qui entérine cette décision unique. Qui réduit le coût d’organisation de ces différentes élections, en termes de matériels, de moyens financier et moyens humains.
L’OPPOSTION COMPRADORE FANTOCHE CONTRE LES ELECTIONS ANTICIPEES
La politique est une question d’opportunité. On ne peut pas se prétendre à la hauteur, et vouloir renvoyer à plus tard, ce qui peut être fait vite, dans le respect des règles, dans la transparence. Les opposants crient depuis qu’ils « ont le soutien du peuple et parlent au nom du peuple ». Pourtant, alors qu’ils ont justement l’occasion de prouver ce soutien qu’ils affirment inébranlable, les voilà, qui alimentent la peur. Et refusent tout de go, de profiter de l’occasion d’aller vite aux élections.
Le leader du CPDS, Andre Esono Ondo, se plante. A période exceptionnelle, mesure exceptionnelle. C’est la règle. Tous les pays le font. Dans le contexte de crise, il faut revoir les choses, y compris les calendriers politiques pour éviter un choc, et une situation imprévisible. L’argument qu’il avance qu’: « Avancer les élections présidentielles, est une violation de la loi fondamentale de la Guinée équatoriale ». Cette affirmation ne tient pas la route.
LA CONSTITUTION EQUATO-GUINEENNE
Elle a, certes, bien établi la période de la convocation des élections, les législatives et les municipales sont groupées, et se tiennent en novembre ; tandis que l’élection présidentielle se tient seule, cinq (5) mois après. Cette disposition tient compte d’un cadre normal, de circonstances habituelle et, notamment, dans un contexte socio-politique et économique régulier.
Mais il faut toutefois, relever qu’aucune disposition de cette constitution, n’interdit, par ailleurs, la tenue des élections anticipes si, les circonstances l’ exigent. Comme c’est le cas, maintenant. Le Parlement a vu juste. Il faut éviter au pays, dans ce contexte de crise, des complications majeures dues aux finances. C’est d’ailleurs une mesure de gouvernance et de bonne gouvernance, choisir de tout grouper pour dépenser moins d’argent. Et faire des économies. Tout le monde devrait s’en réjouir.
CAR, A PERIODE EXCEPTIONNELLE, DES MESURES EXCEPTIONNELLES.
En pareille circonstance, il faut savoir laisser la politique politicienne, de côté, et privilégier l’intérêt supérieur du pays : la paix et la sécurité.
Malheureusement, certains opposants, à l’instar d’André Esono Ondo, refusent d’êtres lucides. Ce d’autant que nous vivons dans un contexte de crise mondiale, tous les pays cherchent des solutions plus adaptées.
Parce que la crise s’enlise à cause de la guerre en Ukraine avec son corolaire qu’est la crise énergétique qui s’annonce, à laquelle, il s’ajoute, la crise alimentaire et des menaces et des risques d’une guerre mondiale entre les grandes puissances du monde. La Guinée-équatoriale veut juste, réduire les risques.
Il y a des plans de déstabilisation conçus à partir de certaines capitales européennes, notamment Paris et Madrid, par le biais de messages virulents qui visent à provoquer une agitation sociale.
Il y a donc des raisons fondées d’organiser des élections dans un climat de paix, de grande confiance et de stabilité. Le Parlement n’a pas violé la loi, il a pris une mesure juste. Le Parlement est là, c’est la représentation nationale, elle est là, pour les intérêts du peuple et donc de la Nation. Le Parlement a sauvé l’essentiel. Pour éviter un vide juridique, du fait de la non-tenue des élections, pour des raisons entre autres financières.
André Esono Ondo s’est emporté. Il s’est laissé aller à des moment politiques, alors que c’est le moment d’être lucide.
UTOPIE, ILLUSION ET EXCLUSION : L’OPPOSITION « EN EXIL » EN ESPAGNE VEUT MONOPOLISER L’ORGANISATION DES ELECTIONS
Dans une tribune intitulée » De la dictature à la démocratie », publiée dans » Geconfidential« , ce 10 juillet 2022, un groupe d’exilés équato-guinéens et leurs « coachs », des nostalgiques de l’époque coloniale, veulent prendre le contrôle, et le monopole de l’organisation des élections en Guinée-équatoriale. C’est pire que l’ineptie.
C’est une forme d’exclusion, inouïe. Il y a trop de violence et de mépris dans les propos de ce groupuscule qui veut prendre le monopole de l’organisation des élections. Depuis l’Espagne où ils sont « en exil ». Être en exil, depuis de longues lunes, être déconnecté de son pays et de ses priorités immédiats autorise, sans nul doute, quelques chahuts, mais ne donne nullement, le droit de s’arroger toute l’organisation des élections.
C’EST ANTIDEMOCRATIQUE.
Pour ce groupe qui s’est fondu dans incitation à la » Libertad para Guinea Ecuatorial, Abajo Tirano », alors qu’il n’ y a pas ni dictature, ni tyran dans ce merveilleux pays, tout le processus électoral doit être entre leurs mains. Incroyable !
L’opposition extérieure, depuis l’Espagne s’agite et se perd dans une utopie. Pour elle, il n’est pas question de compter sur le régime en place, ni sur les partenaires, ni sur toute personne ou parti politique intérieur qui s’implique pour des élections crédibles, libres, justes et transparentes en 2023. Ce groupe d’extrémistes renie le travail, l’habilité et la disponibilité dont font montre, ceux qui, (environ 80% des partis politiques et associations, officiellement reconnus), depuis de nombreuses années, et un très long travail, ne ménagent aucun effort. Et font preuve de patriotisme et de sens d’intérêt général pour que tout se déroule dans la paix, dans la concorde et dans une totale et entière transparence, en prenant soin de discuter, au préalable des points à améliorer et des garanties avec le pouvoir en place.
En tout cas, la contradiction des exilés, totalement déconnectés, complètement à côté de la plaque, est vraiment patente.
COMMENT PEUT-ON CROIRE UN INSTANT, QUE DES ELECTIONS DANS UN PAYS, PUISSENT ETRE ORGANISEES DEPUIS L’ETRANGER ?
Comment peut-on, penser que des gens qui n’ont plus jamais mis les pieds dans un pays, puissent débarquer d’un avion, contrôler les élections, et tenir à l’écart, l’administration, la vraie, celle issue des différentes élections organisées dans le pays ?
Dans leur tête, c’ est déjà probablement, le changement. Un changement anticonstitutionnel. Un changement à distance, par la force. Ces gens qui sont restés volontairement, plus de 50 ans hors du pays, ne sont pas crédibles. Car ceux qui aiment leur pays, dialoguent. Ils ne tiennent pas ce genre de discours. Et puis d’ailleurs, lorsque des gérontes se retrouvent pour parler d’avenir avec une telle virulence et une telle violence; il y a à craindre.
Il n’ y a pas de dictature en Guinée-équatoriale. Il y a dans ce pays des institutions républicaines. Il y a déjà la Libertad. Toutes les libertés, il n’y a pas de tyran en Guinée-équatoriale. le tyran a été chassé le 3 août 1979. Il n’ y aura pas deux « coups de la liberté ». Parce que le peuple vit beaucoup mieux. Déjà mieux. Il y a une opposition et une société civile qui s’expriment et qui font que les élections se tiennent librement. Il y a un peuple qui a compris ce qu’il veut, ce qu’il attend.
Un peuple qui ne veut pas se séparer de son Président, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, pour le moment. Un peuple qui aimerait tout juste que le moment venu, il y ait une alternance pacifique. Parce que ce peuple sait que son futur est déjà présent. Un peuple qui attend de ses dirigeants beaucoup plus de progrès. Un peuple qui ne veut pas de désordre.
LE CHEMIN QUI MENE AU PALACIO, NE COMMENCE PAS A MADRID, C’EST AUX URNES.
Par une mobilisation des électeurs, par les inscriptions sur les listes, la distribution des cartes d’électeurs, par des actes et des actions dans l’amélioration du Bien-être. On ne peut vivre à l’étranger, bien au chaud, bien à l’abri, calé dans appartement, avec tout le confort en Espagne, et pousser de paisibles citoyens dans la rue, au prix de leur vie, sous prétexte que des » des hommes doivent faire partie de la première avant-garde des Guinéens avec la volonté de devenir le fer de lance d’un processus historique qui exigent de grands sacrifices ». Avec pour seule promesse, que ces sacrifiés » seront des héros, de la même manière que les pères de l’indépendance de 1968 étaient considérés ». Quelle audace ! Cette tribune au vitriol, est une atteinte à la sûreté de l’État.
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Notre dossier Afrique noire