Par Ziad Medoukh
Quand la négligence médicale tue nos prisonniers !
Le prisonnier palestinien Moussa Abou Mahamid, âgé de 40 ans, originaire de Bethléem au sud de la Cisjordanie occupée, détenu dans les prisons israéliennes depuis 2 mois, est décédé ce samedi 3 septembre 2022 dans une prison israélienne.
Le détenu Moussa est mort suite à une maladie grave , il a été arrêté en juin dernier sans accusation ni jugement. Il a été transféré dans un hôpital israélien seulement hier malgré son état critique.
Depuis 1967, 228 prisonniers palestiniens sont morts dans les prisons israéliennes.
Ce prisonnier entravé par la police, soi-disant la plus morale du monde, d’un Etat, soi-disant le seul Etat démocratique de la région, ne sera ni le premier ni le dernier détenu palestinien mort dans une prison israélienne.
De par une négligence médicale délibérée, de par les mesures atroces de l’occupation contre tous nos prisonniers, mais surtout, de par le silence complice de la communauté internationale, cette situation va se répéter.
La mort de Moussai va inciter toute notre population à continuer son combat pour la libération de tous les détenus des ghettos israéliens., et contre toutes les mesures illégales de cet état d’occupation. A l’exemple du prisonnier Khalil Awaada , qu’il a entamé 177 jours de grève de la faim pour protester contre sa détention administrative illégale.
Cet état d’apartheid continue sa politique agressive contre eux, comme contre toute notre population civile. Il poursuit ses crimes contre des prisonniers isolés qui sont de plus en plus abandonnés à l’arbitraire et à l’acharnement criminel des autorités pénitentiaires, sans suivi médical, ni visites.
Dans ces prisons, leur situation se dégrade jour après jour, et les autorités israéliennes aggravent encore leur souffrance par des mesures illégales et des provocations permanentes. Une mort lente attend les cinq mille prisonniers qui sont toujours derrière les barreaux israéliens.
Au contraire, jour après jour, les prisonniers palestiniens s’exposent à une négligence médicale délibérée, ils reçoivent leur traitement médical avec beaucoup de retard, beaucoup de détenus très malades et très âgés sont sur la voie de mourir dans des prisons surpeuplées et privées de beaucoup de médicaments.
Vive le combat légitime de nos prisonniers et de tout notre peuple pour la liberté !
En attendant, derrière les prisonniers palestiniens, tout notre peuple va poursuivre le combat, jusqu’à la conquête de ses droits légitimes et jusqu’à la sortie du dernier détenu des prisons et des ghettos israéliens.
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