Par Luc Michel
# NOUVEAUX HORIZONS MAGAZINE/
UKRAINE GEOPOLITIQUE (I), LE FRONT MILITAIRE AU-DELA DES MENSONGES DE LA PROPAGANDE DE GUERRE DE L’OTAN : POURQUOI LA RUSSIE EST EN TRAIN DE GAGNER LA GUERRE !?
Luc MICHEL pour NHM (Douala)/
2021 03 17/
Avec Pars Today (Téhéran) et Le Temps (Genève)/
« Depuis le début de l’invasion, les forces russes ont surtout progressé dans le sud de l’Ukraine, le long de la mer Noire. Elles assiègent le port de Marioupol (…) Plus à l’ouest, les blindés russes butent sur la ville de Mykolaïv, dernière ville avant le port d’Odessa, «la perle de la mer Noire». A moins que les généraux russes ambitionnent de remonter vers le nord le long du fleuve Dniepr, une possible future frontière naturelle. Cette manœuvre permettrait de prendre à revers l’armée ukrainienne retranchée face aux républiques séparatistes du Donbass soutenues par Moscou depuis le début du conflit dans l’est ukrainien en 2014. On sait peu de choses sur les combats sur ce front. Mais les experts pensent que le gros des troupes régulières ukrainiennes se trouve là-bas. Un encerclement de ces forces porterait un coup très dur à la résistance de Volodymyr Zelensky. De quoi assurer la mainmise russe sur l’est de l’Ukraine, éventuellement conjuguée à une conquête des rives de la mer Noire? Et d’ouvrir la voie vers une partition de l’Ukraine? »
– Le Temps (Genève).
« … Moscou garde néanmoins l’initiative stratégique, explique le stratégiste Benoist Bihan »
– Le Point.
LE DOSSIER UKRAINE-RUSSIE-NOVOROSSIYA : COMPRENDRE LES ENJEUX ET LA GENESE DU CONFLIT
La Novorossiya, le concept géopolitique resurgi en 2014 revient en ce début 2022 sur le devant de l’actualité en Mer Noire avec le coup de dés de Poutine ! Tout savoir sur la renaissance de la Novorossiya. De Donetsk à Odessa, une histoire géopolitique pas terminée …
* Ecoutez sur RADIO.LUCMICHEL:
–https://www.podcastics.com/podcast/episode/radiolucmichel-eode-geopolitique-le-dossier-ukraine-russie-novorossiya-comprendre-les-enjeux-et-la-genese-du-conflit-124078/
LA 2e CONFERENCE « RUSSIA – NOVOROSSIYA – UKRAINE » A YALTA EN 2014 :
Luc MICHEL était à Yalta en août 2014, avec une équipe d’EODE-TV, après un long périple via Moscou (la Crimée était considérée « zone de guerre » – sic – par les Occidentaux et isolée), en Crimée, pour participer à cette conférence internationale, destinée à débattre de l’effondrement de l’Etat failli ukrainien, de la renaissance de la « Novorossiya » érigée il y a deux siècles par la Grande Catherine, et du soutien au cœur de cette renaissance : les Républiques populaires de Donetsk (DNR) et Lugansk (LNR), réunies dans « l’Union des Républiques populaires de Novorossiya ».
Sur EODE dans le docu ‘DE YALTA A YALTA!’ – GEOPOLITIQUE – UKRAINE, MER NOIRE ET NOVOROSSIYA (GRAND REPORTER, AOUT 2014) –, Il exposait les grand axes de la conférence, les thématiques débattues et explique pourquoi le Dossier Crimée & Novorossiya a des implications pour toute la géopolitique mondiale …
LES ÉTATS-UNIS ADMETTENT QUE « POUTINE N’A JAMAIS PERDU UNE GUERRE ET « POURQUOI IL VA GAGNER EN UKRAINE »
Le magazine américain Newsweek a prédit l’évolution des événements après l’achèvement de l’opération spéciale en Ukraine. Les analystes de la publication affirment que « la chute probable de la capitale ukrainienne – Kiev – déclenchera un règlement politique de la situation », après quoi « un gouvernement « ami » de la Russie sera vraisemblablement créé ».
Dans le même temps, en cas de négociations, les analystes prédisent le retrait des troupes russes d’Ukraine, comme l’a précédemment déclaré le représentant permanent de la Russie auprès de l’ Union européenne, Vladimir Chizhov . La probabilité « de céder une partie des territoires par l’Ukraine est indiquée ».
Les analystes disent que ce résultat sera « humiliant » pour l’Occident. « L’Ukraine perdra à jamais la possibilité de rejoindre l’OTAN et tous les pays post-soviétiques recevront un avertissement sur la réaction de la Russie à l’établissement de contacts avec l’Occident ».
En outre, les analystes ont mis en doute l’efficacité des sanctions imposées et futures contre la Russie. Ils soulignent « la confiance du président russe Vladimir Poutine dans le fait qu’il a préparé le pays à ces nouvelles conditions ».
« RESTAURER L’EMPIRE »
Pour Poutine, la fin de la guerre en Ukraine sera le « point final » dans un effort pour soi-disant restaurer « l’empire », résument les analystes de la publication. Auparavant, la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, avait confirmé que les États-Unis n’enverraient pas de troupes en Ukraine pour combattre la Russie.
LE NEOEURASISME, UNE IDEOLOGIE POUR LE NOUVEL EMPIRE RUSSE DE POUTINE
Vu d’Eurasie. Comment Poutine conçoit la géopolitique mondiale ?
Luc MICHEL, décrypte la façon dont le Président russe Poutine conçoit la Géopolitique mondiale vue d’Eurasie. Il nous explique aussi d’où viennent les concepts géopolitiques derrière la vision russe du Monde et ses implications, au travers du grand discours de géopolitique que le Président Poutine a livré au Club Valdai, à Sotchi, le 25 octobre 2014 … Luc MICHEL situe et analyse l’événement géopolitique du moment, le grand discours du Président russe Poutine à Sotchi, en clôture de la réunion annuelle du Club Valdai. Où le président Poutine, en bon joueur d’échec, vient encore de faire un coup inattendu !
Il explique quelle est cette géopolitique dite « de la Grande-Europe » et quand elle apparaît à Bruxelles comme projet géopolitique en 1964, puis en 1982. Et il analyse le rôle qu’elle joue dans la genèse des théories russes actuelles sur l’Eurasie.
Dans une précédente analyse faite fin août 2014 pour une émission intitulée « de Yalta 1945 à Yalta 2014 », Luc MICHEL développait la thèse selon laquelle les événements de Crimée étaient la marque de la fin du Nouvel Ordre Mondial unipolaire proclamé par Bush père en 1991. Et qu’un Ordre mondial différent, multipolaire et contestant le leadership américain, allait émerger avec la Russie comme centre de contestation. Le discours de Poutine à Sotchi confirmait ces analyses géopolitiques. L’intervention de Poutine sur « un espace économique unifié de l’Atlantique au Pacifique » – c’est-à-dire en termes géopolitiques un Bloc continental eurasiatique – est un grand événement. Le Financial Times parle du « plus important discours de Poutine ». Cette main ouverte aux dirigeants de Bruxelles, Berlin et Paris ne semble pourtant pas les enthousiasmer. Luc MICHEL explique pourquoi …
Avec le grand discours du Président russe au Club Valdai, à Sotchi, le 25 octobre 2014, il prenait position pour ce « grand espace économique unifié de l’Atlantique au Pacifique », contre le monde unipolaire et la façon dont il est dirigé par les USA et pour un monde multipolaire. La critique des USA et du Bloc atlantiste y était féroce et sans appel.
GUERRE MÉDIATIQUE, RUSSOPHOBIE ET REPRESSION DE NOTRE RUSSOSPHERE
Guerre en Ukraine. RT, Sputnik… Les médias russes progressivement interdits en Europe :
À la télévision ou sur les réseaux sociaux, il va devenir difficile de s’informer via RT ou Sputnik. Les deux médias, russes, sont accusés de désinformation vis-à-vis de la guerre. La France est le seul Etat membre de l’UE à accueillir sur son sol une filiale de RT (son siège est à Boulogne-Billancourt, près de Paris) et à lui avoir accordé une licence de diffusion. Après le réseau social Facebook lundi, c’est au tour de YouTube de bloquer, ce mardi 1er mars 2022, en Europe les médias russes RT (Russia today) et Sputnik, accusés de désinformation sur la guerre en Ukraine, en attendant une interdiction similaire de diffusion télévisée. Nous bloquons les chaînes YouTube de RT et Sputnik dans toute l’Europe, avec effet immédiat. Nos systèmes nécessitent un peu de temps avant d’être complètement opérationnels. Nos équipes continuent de surveiller la situation 24 heures sur 24 pour agir le plus rapidement possible ».
Les réseaux sociaux Facebook et Instagram (groupe Meta) avaient déjà décidé de bloquer, dans les pays de l’Union européenne, les contenus publiés par la chaîne RT (ex-Russia Today) et le site Sputnik, tous deux considérés comme des émanations du pouvoir russe.
Nous « avons reçu des demandes de plusieurs gouvernements et de l’Union européenne de prendre des mesures supplémentaires concernant des médias contrôlés par l’État russe », avait écrit Nick Clegg, vice-président de Meta, sur son compte Twitter. Il avait justifié la suspension par « la nature exceptionnelle de la situation ». Toutes ces annonces font suite à celle de l’interdiction des deux médias, dimanche, par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Selon elle, ils sont coupables de colporter des « mensonges pour justifier la guerre de (Vladimir) Poutine » en Ukraine. En théorie, l’interdiction porte à la fois sur la présence des deux médias sur Internet et les réseaux sociaux et, en ce qui concerne RT, sur la diffusion télévisée. Le bannissement des deux médias russes, « quel que soit leur canal de distribution », va être décidé « dès aujourd’hui » (mardi), a déclaré sur la radio française RTL le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton. Selon lui, « il s’agit d’interdire dans toute l’Union européenne la machine médiatique du Kremlin ». L’ensemble des États membres va s’en saisir dès ce matin et la décision, dès qu’elle sera prise, sera applicable.
Le flou demeure toutefois sur le mécanisme juridique d’une interdiction de la diffusion télévisée de RT. « La question que je me pose, c’est comment une décision prise à l’échelle européenne peut s’appliquer dans le droit national de chaque État membre », a déclaré à l’AFP le chercheur Maxime Audinet, auteur du livre « Russia Today (RT) : un média d’influence au service de l’État russe » (INA éditions). « On est sous le régime des sanctions, c’est sous ce régime-là que nous mettrons en œuvre cette interdiction », a quant à lui affirmé M. Breton, en laissant entendre qu’il n’y avait pas d’obstacle juridique.
La France est le seul État membre de l’UE à accueillir sur son sol une filiale de RT (son siège est à Boulogne-Billancourt, près de Paris) et à lui avoir accordé une licence de diffusion. Lors d’une assemblée générale, où était présente une centaine de salariés, Xenia Fedorova, la présidente de RT France a affirmé que la chaîne continuerait à travailler jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus le faire, a confié une élue du syndicat SNJ à l’AFP. Pour les autres États membres, les chaînes RT anglaise ou espagnole sont basées à Moscou et par conséquent soumises au régulateur russe s’agissant de leurs contenus. En Allemagne, RT en allemand a été suspendue fin 2021 : cette chaîne s’appuyait sur une licence serbe pour sa diffusion, ce que le régulateur allemand des médias a contesté. Après l’annonce de YouTube mardi matin, les chaînes YouTube de RT et Sputnik n’étaient plus consultables dans l’UE, et remplacées par la mention « Cette chaîne n’est pas disponible dans votre pays ». « Ce blocage sur les réseaux sociaux est un acte de censure pur et simple, sans aucun fondement légal », a réagi RT France dans une déclaration transmise à l’AFP. Dans l’après-midi, RT France a annoncé que l’accès à son canal sur la messagerie Telegram avait été rendu « largement inaccessible sur le territoire français ». « La chaîne Telegram reste disponible », a en revanche indiqué sur son site l’émanation française de Sputnik.
CLIMAT D’INTIMIDATION, AUTO-CENSURE ET TRAHISON DES « PRO-RUSSES DE MARGARINE » :
Quelques jours plus tôt, lors de son premier meeting de campagne, la cheffe du Rassemblement national avait renouvelé sa promesse de retirer la France du commandement intégré de l’Otan, « pour ne plus être entraînés dans des conflits qui ne sont pas les nôtres ». Ce jour-là, tandis qu’elle parle, une brochure de huit pages vantant les mérites de la candidate d’extrême droite est distribuée au public. Y figurent des photos d’elle posant avec une foule de dignitaires étrangers, dont le président russe Vladimir Poutine – à qui elle a rendu visite au Kremlin lors de sa précédente candidature à la présidentielle, en 2017. Quelques semaines après le meeting, alors que l’Ukraine est en proie à la plus grande invasion militaire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, la photo a mal vieilli. L’invasion russe, décrétée par le chef du Kremlin, vient entacher la campagne de Marine Le Pen, incitant certains responsables du RN à envoyer les brochures – dont plus de 1,2 million d’exemplaires ont été imprimés – à la broyeuse.
L’invasion de l’Ukraine a fait bien plus que des confettis de flyers de Marine Le Pen : elle a réécrit l’ensemble du scénario de la course à la présidence française, propulsant les affaires internationales – généralement secondaires pendant les campagnes – sous les feux de la rampe à un peu plus d’un mois du premier tour, prévu le 10 avril. La guerre a offert aux partis traditionnels français – dont beaucoup de candidats, Anne Hidalgo, Valérie Pécresse ou encore Yannick Jadot, sont en difficulté dans les sondages – une nouvelle occasion de s’en prendre à certains de leurs rivaux les plus radicaux et de les accuser de s’allier à Vladimir Poutine tout en vilipendant à tort l’Otan. Les critiques se sont concentrées sur un trio de candidats à l’élection présidentielle : Marine Le Pen, son rival d’extrême droite Éric Zemmour et le candidat de gauche Jean-Luc Mélenchon, qui occupent respectivement la deuxième, la troisième et la cinquième place dans les sondages et qui sont souvent associés pour leur rhétorique « souverainiste »…
* RAPPORT DU COLONEL A LA RETRAITE DE L’ARMEE AMERICAINE DOUGLAS MCGREGOR :
« L’ISSUE DE LA GUERRE EN UKRAINE EST DECIDEE »
« De toute évidence, les unités ukrainiennes encore actives sont encerclées dans différentes villes. Ils sont incapables de faire autre chose qu’une attaque par piqûre d’épingle sur quelque chose qui ne semble pas dangereux. L’issue de la guerre en Ukraine est décidée.
Pour les Russes, dès le début, c’était un problème de savoir comment avancer sans trop de destructions et de pertes civiles. Poutine a donné des ordres très stricts pour que cela soit évité. Cela ralentit les progrès, donnant de faux espoirs aux Ukrainiens. L’Occident s’en sert pour convaincre le monde que la Russie est en train d’être vaincue, mais ce n’est pas du tout le cas.
A ce stade, la guerre peut être terminée très rapidement si Poutine permet aux troupes de ne pas s’inquiéter des destructions et des pertes. Mais il ne l’a pas fait. Il continue les négociations, même s’il se rend compte que les gens assis en face de lui n’ont pas grand-chose à offrir. On leur dit quoi faire, et il est clair que Washington veut que cela continue aussi longtemps que possible, dans l’espoir que la Russie sera gravement lésée. Mais cela n’arrive pas. 70% de la population soutient Vladimir Poutine – c’est un pourcentage très élevé dans tout conflit.
Dans le sud-est de l’Ukraine 60 000 soldats ukrainiens sont complètement encerclés, dans un chaudron. Cela dure depuis plusieurs jours, personne ne connaît l’état de ces forces, peut-être sont-elles à court d’eau. Les Russes préféreraient qu’ils se rendent. Maintenant, il peut y avoir des pressions pour l’achever, ce qui conduira à un bain de sang, et je ne pense pas que les Russes sont intéressé à cela.
Ils essaient d’éviter la partie centrale de l’Ukraine, car c’est une partie agricole, on a dit aux militaires de ne pas entrer dans les champs. Les Russes comprennent que la campagne des semis de printemps va commencer maintenant, ils ne veulent pas aggraver la récolte.
La tâche des Russes est maintenant de prendre le contrôle de tout ce qui en vaut la peine. Ils ne s’intéressent pas aux territoires. Toute l’opération dès le premier jour visait la destruction des troupes ukrainiennes. Le but est presque atteint, sauf pour ceux qui sont encerclés.
Un gros problème à Marioupol, où il y a environ trois mille combattants fanatiques d’Azov qui ne permettent pas aux civils de quitter la ville, malgré le fait que les Russes ont ouvert un couloir d’évacuation. On n’en parle pas en Occident, car cela ne rentre pas dans l’agenda. Je crains que l’intention de détruire Azov ne conduise à une véritable destruction à Marioupol. Mais on ne sait pas ce qu’ils pensent au plus haut niveau.
Je soupçonne qu’il y a une volonté de le compléter. Mais plus Zelensky s’éternise, plus de soldats ukrainiens seront tués. Et peu importe le nombre d’armes que nous fournissons à l’Ukraine, ils ne pourront toujours pas les utiliser efficacement.
On nous dit, selon l’agenda, que les Russes sont en train de perdre, Poutine est le mal et l’agresseur. Toutes les informations qui se réfèrent à 2014 et avant sont exclues de la discussion. Le fait qu’ils aient perdu 14 000 morts dans la guerre que l’Ukraine a menée contre les Russes à l’est est ignoré. C’est tragique, mais je pense que la vérité éclatera. Finalement, cela finira, les Russes réussiront et les Ukrainiens seront détruits.
Je ne pense pas que Poutine veuille voir ça. Il se bat contre des gens qu’il pense lui ressembler. Il n’y a aucune envie de tuer tous ces gens. Le plus grand mensonge répandu à la télévision est que les troupes russes ont été sommées de tuer délibérément des civils ukrainiens. Ceci est absurde. Ils peuvent faire des erreurs, mais il est ridicule de prétendre qu’ils tuent délibérément des civils. »
D’APRES DES SERVICES DE RENSEIGNEMENTS DE L’OTAN, LA RESISTANCE UKRAINIENNE NE TIENDRA PAS LONGTEMPS FACE A LA RUSSIE :
« La Russie va accélérer son offensive, à laquelle les défenses ukrainiennes ne résisteront pas longtemps », selon une note de situation des services de renseignement d’un pays membre de l’OTAN, obtenue par BFMTV. Face à la Russie, les défenses ukrainiennes tiennent depuis le début de l’invasion le 24 février dernier, mais pour combien de temps encore? D’après une note de situation des services de renseignement d’un pays membre de l’OTAN, obtenue par BFMTV, « l’armée de Vladimir Poutine a commencé à lancer une offensive militaire plus soutenue et plus large dans toute l’Ukraine, à laquelle les forces ukrainiennes ne résisteront pas à court ou moyen terme ». En plus de la capitale Kiev, menacée depuis plusieurs jours, des zones de la partie ouest de l’Ukraine, relativement épargnées par les combats jusque-là, sont visées par des missiles russes.
« La partie occidentale n’est donc plus en sécurité », selon les auteurs de ce rapport, et différents scénarios sont envisagés. « L’armée russe devrait ainsi dans les prochains jours intensifier ses opérations offensives dans le pays, au niveau militaire, mais aussi des communications ». Il n’est ainsi pas clair si la dégradation actuelle des lignes de communication en Ukraine est due à une volonté russe, ou est une conséquence de la guerre. Mais « les forces de Vladimir Poutine devraient de toute façon à terme couper les communications, afin d’affaiblir les capacités ukrainiennes ».
LE CHEF D’ETAT-MAJOR FRANÇAIS, LE GENERAL BURKHARD CRAINT LUI « UN EFFONDREMENT SOUDAIN DES FORCES UKRAINIENNES » :
« La propagande du Kremlin et ses perroquets hors de Russie ne doivent plus fausser le débat », affirme péremptoire un de ces « experts » de l’OTAN au Temps de Genève ! Il de faut pas que l’on sache que « Les forces armées ukrainiennes n’ont pas la capacité de mener une frappe de déblocage pour briser l’encerclement de Marioupol » a déclaré le conseiller de Zelensky, Alexei Arestovich. Ni à Marioupol ni ailleurs, d’ailleurs !
Ce que confirme le chef d’état-major français au Figaro : « Le général Burkhard craint un effondrement soudain des forces ukrainiennes ». « Le constat du général Burkhard se veut lucide sur la suite du conflit. Dans un courrier adressé aux officiers généraux daté du 9 mars, le chef d’état-major des armées livre « une brève appréciation de situation sur la guerre en Ukraine ». « Pour ce qui concerne la suite des événements, je considère qu’en dépit de la remarquable résistance dont elles font preuve, les forces ukrainiennes, confrontées à la difficulté de tenir un dispositif étiré, sans réserve opérative, pourraient connaître un effondrement subit », écrit-il. La multiplication des fronts épuise aussi l’armée ukrainienne, et sa chaîne de commandement est soumise à rude épreuve ».
« LE MYTHE DE L’EFFONDREMENT LOGISTIQUE DE L’ARMEE RUSSE » A ETE FABRIQUE SUR TWITTER, EXPLIQUE LE POINT :
« Surmédiatisées sur Twitter, les destructions et avaries de l’intendance russe ne présagent pas une débâcle, avertit l’expert militaire Alex Vershinin. La Russie peut-elle perdre face à l’Ukraine ? En Occident, certains commentateurs cultivent un fol espoir : et si l’armée russe était déjà immobilisée par les attaques ukrainiennes contre ses unités logistiques ? Observant la progression ralentie de la colonne de camions russes au nord de Kiev, un blogueur américain, Trent Telenko, ancien du Pentagone, a publié début mars plusieurs séries de tweets partagées des dizaines de milliers de fois, reprenant des images diffusées principalement par les Ukrainiens, censées démontrer les difficultés de la logistique de l’invasion russe » …
L’OTAN FERA LA GUERRE AVEC LA PEAU DES UKRAINIENS : KIEV EST BIEN SEULE MALGRE LES BELLES PROMESSES DE PARIS, BRUXELLES ET BERLIN !
L’OTAN a peur devant le spectre d’une «guerre totale» en Europe. L’alliance atlantique rejette l’idée de créer une zone d’exclusion aérienne pour protéger les Ukrainiens. Et se prépare pour prévenir une guerre plus large. La guerre pourrait-elle déborder les frontières de l’Ukraine? Sans le dire trop fort, les Occidentaux ont commencé à s’y préparer. Vendredi, l’OTAN annonçait qu’elle allait faire «davantage» pour soutenir la Géorgie et la Bosnie, ainsi que pour sécuriser les frontières moldaves où «les intimidations, les interférences et les tentatives de subversion» opérées par la Russie ces dernières années prennent soudain un relief particulier. «Nous ne voulons pas entrer en guerre contre la Russie», a toutefois répété le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg.
Avec une conséquence directe: au-delà des sanctions prises contre la Russie et de l’envoi discret de matériel militaire, l’Ukraine sera laissée à elle-même. Le maître du Kremlin a cependant mis en garde l’Occident contre la tentation d’imposer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine, une mesure que Kiev réclame avec insistance mais à laquelle l’Otan se refuse pour ne pas se retrouver entraînée dans un affrontement direct avec la Russie.
L’instauration d’une zone d’exclusion serait considérée par Moscou « comme une participation au conflit armé de tout pays » dont le territoire serait utilisé pour « créer une menace envers nos militaires », a prévenu M. Poutine.
Le président russe a notamment averti samedi que l’Ukraine pourrait perdre son « statut d’Etat » si elle continuait à refuser de céder aux exigences russes. Moscou réclame un statut « neutre et non nucléaire » pour l’Ukraine et sa démilitarisation, ce que Kiev, qui cherche à adhérer à l’Union européenne et à l’Otan, juge inacceptable. Les autorités ukrainiennes « doivent comprendre que si elles continuent de faire ce qu’elles font, elles mettent en question l’avenir du statut d’Etat ukrainien. Et si cela se passe, elles en seront entièrement responsables », a déclaré Vladimir Poutine au cours d’une rencontre samedi avec des employées des compagnies aériennes russes.
LE CULOT CYNIQUE DE JOE BIDEN :
A Washington, répondant à une journaliste, le président américain Joe Biden a lâché à propos de son homologue russe : « C’est un criminel de guerre ».
Des propos « inacceptables et impardonnables », a répliqué le Kremlin. « Nous considérons comme inacceptable et impardonnable une telle rhétorique du chef de l’Etat, dont les bombes ont tué des centaines de milliers de personnes dans le monde entier », a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, évoquant notamment les guerres américaines en Yougoslavie, en Irak, en Afghanistan, en Libye et en Syrie, cité par les agences TASS et Ria Novosti.
Peu auparavant, M. Biden avait confirmé que son pays fournirait 800 millions de dollars de plus au titre de l’aide militaire à Kiev, soit une enveloppe « sans précédent » d’un milliard de dollars en une semaine pour soutenir son armée. « A la demande » du chef de l’Etat ukrainien, qui s’était un peu plus tôt adressé au Congrès américain, « nous aidons l’Ukraine à se doter de systèmes de défense antiaérienne supplémentaires et de plus longue portée », a-t-il dit, précisant que des drones seraient aussi livrés.Alors que Kiev et Moscou sont en pourparler, le président des États-Unis, Joe Biden a donc annoncé mercredi une nouvelle aide militaire à Kiev d’un montant de 800 millions de dollars, qui comprend des drones « ultra sophistiqués » pour soutenir les forces ukrainiennes dans le contexte de l’opération militaire russe.
Ces armes suffiront-elles à infléchir le cours de la guerre? «La prudence est de mise. La Russie est une grande puissance militaire», répondait mercredi le secrétaire général de l’OTAN, le Norvégien Jens Stoltenberg, à l’issue d’une réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’Alliance. Dimanche, la Russie a ciblé une base militaire ukrainienne à proximité de la frontière polonaise avec une série de missiles de longue portée, tirés sans doute depuis le territoire russe. Des tirs qui, selon les experts, visaient davantage à mettre en garde les Occidentaux qu’à tenter d’interrompre ce flux de matériel militaire, dont on suppose qu’une partie passait par cette base après avoir transité par la Pologne ou la Roumanie.
Et par dessus tout, Jo Biden continue ses provocations entraitant le président russe Vladimir Poutine de «criminel de guerre». Un comportement qui ne reflète pas celui de quelqu’un qui cherche la paix.
LABORATOIRES BIOLOGIQUES ET FALSE FLAGS CHIMIQUES, LA SALE GUERRE AMERICAINE EN UKRAINE
Les tensions entre les États-Unis et la Russie au sujet de l’Ukraine prennent de nouveaux aspects, les deux parties étant désormais bloquées dans un différend sur de présumés laboratoires biologiques en Ukraine :
La Russie convoque une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU pour présenter les preuves du BioLab. Il y a soixante ans, les États-Unis ont grillé l’Union soviétique lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU convoquée pour la crise des missiles de Cuba. Il y a un vieux dicton, « la vengeance est un plat qui se mange froid ». La Russie va déverser une cargaison de nourriture congelée sur les États-Unis demain à 11 heures en exposant le soutien apporté par les États-Unis à l’Ukraine au cours des 17 dernières années pour la recherche d’armes biologiques et chimiques. La semaine dernière, les analystes du renseignement américain ont été alarmés lorsqu’ils ont obtenu des informations montrant que des unités russes d’armes chimiques et biologiques étaient activées et se déplaçaient en Ukraine. Ces analystes ne savaient rien de ce que le Département de la Défense avait fait en Ukraine en termes de financement de laboratoires militaires d’armes biologiques en Ukraine. Sans cette connaissance, ils ont conclu que la Russie se préparait à utiliser des armes chimiques et/ou biologiques. C’est compréhensible, mais faux. Les unités russes ont été déployées pour sécuriser ces laboratoires d’armes biologiques. Et en les sécurisant, elles ont récupéré un trésor de documents montrant que les États-Unis ont violé l’accord international régissant les armes chimiques et biologiques.
« Les États-Unis confirment l’existence de laboratoires biologiques en Ukraine, la Russie exige des réponses », commente France Soir :
Lors d’une audition devant la commission des Affaires étrangères du Sénat américain ce mardi 8 mars, la sous-secrétaire d’État américaine Victoria Nuland a déclaré que des bio-laboratoires existent bel et bien sur le sol ukrainien. Cette déclaration faisait suite à une question sur l’éventuelle présence d’armes chimiques en Ukraine. Après avoir confirmé cette réalité, la diplomate a insisté sur l’importance d’œuvrer à empêcher la Russie de mettre les mains sur ces armes biologiques, visiblement inquiète de la progression des formes armées russes sur le territoire ukrainien. De son côté, le ministère de la Défense russe a fait état de ces mêmes programmes biologiques militaires, soulignant l’implication des États-Unis dans leur financement. Selon cette même source, le gouvernement de Kiev aurait aussi procédé à un nettoyage d’urgence des traces de ces laboratoires. Dans une conférence de presse mercredi, Maria Vladimirovna Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a exigé que les États-Unis donnent des réponses au « monde » sur ces activités biologiques. « L’Ukraine possède des installations de recherche biologique »… « L’Ukraine possède des installations de recherche biologique. Nous craignons que les troupes russes, que les forces russes ne cherchent à en prendre le contrôle », a affirmé Victoria Nuland au sénateur Marco Rubio, lors de son audition. Et d’ajouter : « Nous travaillons avec les Ukrainiens sur la façon dont ils peuvent empêcher que ce matériel de recherche ne tombe entre les mains des forces russes si elles s’approchent. » À ces propos, Marco Rubio a répondu : « Je suis certain que vous savez que les groupes de propagande russes diffusent déjà toutes sortes d’informations sur le fait qu’ils ont découvert un complot des Ukrainiens pour libérer des armes biologiques dans le pays avec l’aide de l’OTAN. S’il y a un incident ou une attaque à l’arme biologique ou chimique à l’intérieur de l’Ukraine, y a-t-il le moindre doute dans votre esprit que les Russes seraient sans nul doute les responsables ? » Réponse de Victoria Nuland : « Cela ne fait aucun doute dans mon esprit, sénateur, et c’est une technique russe classique d’accuser l’autre de faire ce qu’ils prévoient de faire eux-mêmes », sans toutefois préciser si cet « incident biologique » pourrait avoir lieu après confirmation officielle que ces armes soient passées sous contrôle russe.
LA CHINE CHOQUE LE MONDE EN RÉVÉLANT L’EXISTENCE DE LABORATOIRES BIOLOGIQUES AMÉRICAINS EN UKRAINE ET EN PUBLIANT UNE DÉCLARATION :
La Chine a reproché à l’armée américaine d’exploiter des « laboratoires biologiques dangereux » en Ukraine et l’a exhortée à divulguer des informations sur les objectifs de ces laboratoires afin d’en garantir la sécurité. « Les biolabs américains en Ukraine ont effectivement attiré beaucoup d’attention récemment », a déclaré mardi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, en réponse à une question d’un journaliste local, ajoutant que « tous les agents pathogènes dangereux en Ukraine doivent être stockés dans ces laboratoires et que toutes les activités de recherche sont dirigées par la partie américaine ». Il a appelé « les parties concernées à assurer la sécurité de ces laboratoires » et a déclaré que « les États-Unis, en tant que partie qui connaît le mieux les laboratoires, devraient divulguer des informations spécifiques dès que possible, notamment quels virus sont stockés et quelles recherches ont été menées ».
La Russie a affirmé que les États-Unis gèrent une trentaine de laboratoires biologiques en Ukraine, qui pourraient créer des armes biologiques. Le ministère russe a également accusé les États-Unis d’avoir dépensé environ 200 millions de dollars pour ces biolabs. Pendant ce temps, l’ambassade américaine en Ukraine a été surprise en train d’effacer les preuves de l’existence de biolabs en Ukraine, tandis que les médias grand public et les vérificateurs de faits ont commencé à dire aux masses que les biolabs n’existent pas.
L’OTAN ENVOIE DES MERCENAIRES, NOTAMMENT AFRICAINS ET SYRIENS, AU CASSE-PIPE EN UKRAINE
L’Ukraine et l’Occident cherchent de la chair à canon en Afrique !
L’Ukraine croit encore que l’Afrique est un grand réservoir de soldat prêt à combattre pour les intérêts de l’Occident. On commence à comprendre de mieux en mieux pourquoi certains États occidentaux cherchent absolument à mêler l’Afrique dans le conflit ukrainien. Tout d’abord, selon certaines informations, les Africains vivant en Ukraine étaient victimes de racisme lorsqu’ils tentaient de fuir les combats. Même si certains officiels comme le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borell, ont nié les faits.
Mais le pire dans cette affaire, c’est également que les autorités ukrainiennes tentaient d’utiliser ces Africains dans sa guerre contre l’armée russe, car dans certaines parties de l’Ukraine, ou il y a des confrontations directes avec des militaires russes, l’armée ukrainienne utilise les civils comme bouclier humain. C’est d’ailleurs pour cela que les autorités russes ont mis en place des couloirs humanitaires pour évacuer les civils et que le gouvernement ukrainien n’accepte pas. C’est donc grâce aux réseaux sociaux que l’affaire a pris beaucoup d’ampleur et que le monde entier a pu voir ce qui se passait réellement, sinon, personne n’aurait été au courant. Mais l’Ukraine cherche encore de la chair à canon, mais cette fois-ci directement en Afrique. En effet, Kiev a lancé une campagne sur le continent africain pour trouver des volontaires africains prêts à se battre contre l’armée russe en Ukraine. Et ce sont les ambassadeurs ukrainiens dans les pays africains qui doivent s’occuper de ça.
C’est certainement une première mondiale, les ambassadeurs ukrainiens en Afrique n’ont pas hésité à poster des messages sur les réseaux sociaux afin de recruter des hommes prêts à partir en guerre contre la Russie ! C’est évidemment une faute diplomatique assez lourde qui contrevient aux accords de Vienne. Faut-il rappeler que dans n’importe quelle autre situation, ces troupes auraient été qualifiées de terroristes (ce qui fut le cas en Syrie, Irak…). Alors que le conflit entre Ukrainiens et Russes entame sa deuxième semaine ce vendredi, un étrange appel à rejoindre l’armée ukrainienne a été publié, jeudi 3 mars, par l’ambassade d’Ukraine à Alger sur son compte Facebook. Le message a été retiré après que le ministère algérien des Affaires étrangères a sommé l’ambassade ukrainienne de le supprimer. L’attitude de l’ambassade ukrainienne constitue un « fait grave » et « viole les dispositions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques entre États », selon notre source. Ce message a été également relayé par l’ambassade ukrainienne au Sénégal. L’ambassadeur d’Ukraine à Dakar, saisi à cet effet, a confirmé l’existence de l’appel. Suite à quoi, le ministère sénégalais a protesté et condamné fermement cette pratique « qui constitue une violation flagrante de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, notamment en ce qui concerne l’obligation de respect des lois et règlements de l’État accréditaire », lit-on dans le communiqué des Affaires étrangères sénégalaises, publié jeudi.
Comme leurs homologues algériennes, les autorités sénégalaises ont invité l’ambassade ukrainienne « à retirer immédiatement » l’appel de cesser « sans délai toute procédure d’enrôlement de personnes de nationalité sénégalaise ou étrangère », a ajouté la diplomatie sénégalaise. Le ministère sénégalais des Affaires étrangères a rappelé que le recrutement de volontaires, mercenaires ou combattants étrangers sur le territoire du pays est « illégal et passible des peines prévues par la loi ». Les États africains ont condamné cet acte immonde, mais évidemment, comme à leur habitude, la Communauté occidentale, soi-disant défenseur des droits humains et encore soi-disant très intraitable concernant le respect des lois internationales ont préféré garder le silence, sans aucunement condamner cet acte illégal et raciste envers les Africains. Dans l’histoire, les Africains sont déjà venus à l’aide de l’Occident, dans ces guerres, et évidemment tout le monde a vu ce que ça a donné. Cela montre encore une fois que le respect des droits n’est absolument pas leur objectif principal. En d’autres termes, ils s’en foutent royalement, surtout si c’est l’un des leurs qui entrave ces lois.
Mais la manœuvre sournoise est tout de même importante à signaler. Le silence des Occidentaux par rapport à la demande de l’Ukraine montre évidemment une complicité.
DE PLUS, L’UKRAINE TENTE EGALEMENT DE JOUER LA CARTE DE L’IMMIGRATION.
Genre si les Africains viennent défendre l’Ukraine, ils pourront immigrer en Europe. Ce qui est évidemment faux. On a vu comment les Africains sont traités alors qu’ils tentaient de fuir la guerre. Ces Africains serviront seulement de chair à canon et de bouclier humain face à l’armée russe, et rien d’autre. Ceci n’est de tout de façon pas une guerre africaine. Le continent africain est déjà en train de faire face à l’insécurité et au terrorisme international, et évidemment, les Ukrainiens ni aucun pays européen ou américain n’ont pris les armes pour venir en Afrique aider les peuples africains à faire face aux groupes terroristes. Bref, l’acte des ambassades ukrainiennes reste encore une fois perçu comme étant du racisme pur et dur envers les Africains. Sans l’Afrique, il n’y aurait même pas d’Europe, alors, au jour d’aujourd’hui, ce genre de racisme n’a vraiment pas sa place.
POURQUOI LES AFRICAINS SOUTIENNENT MASSIVEMENT POUTINE ?
L’Ukraine a été de loin le coup de grâce infligé à Barkhane. Pourquoi ? Quel pays africain voudrait désormais s’allier à l’OTNA? À Barkhane aux Yankees en voyant ce qui arrive en 48 à l’Ukraine ? En 8 ans le Mali ne s’est pas laissé démembrer ; l’Ukraine a été démembrée en 48 heures pour cause « d’alliance » avec l’Occident. Mais ce comportement se voit à travers le monde, et surtout à travers l’Afrique, et beaucoup se demandent si le Mali n’avait pas raison de vouloir se détacher des forces de l’Union européenne.
Ce détachement du Mali de l’OTAN et plus précisément de la France est une pilule très difficile à avaler pour l’Occident. D’où l’article de RFI qui met en cause le silence des autorités maliennes sur les éventements en Ukraine. Aucune réaction de la part des autorités maliennes sur l’intervention militaire russe en Ukraine, alors que la Russie est devenue ces derniers mois le nouvel allié stratégique militaire de Bamako. Au-delà des autorités, comment les défenseurs de la souveraineté nationale au Mali perçoivent-ils l’opération russe qui est en cours en Ukraine ? Le mouvement Yerewolo-Debout sur les remparts, qui soutient les autorités de transition, est parmi les premiers à avoir demandé puis applaudi l’implication de la Russie au Mali. Pour son porte-parole, Drissa Meminta, le fait que la Russie décide d’attaquer l’Ukraine, ne change rien.
CONTRAIREMENT À TBILISSI EN 2008, POUTINE DOIT CETTE FOIS FAIRE ROULER LES CHARS RUSSES DANS LES RUES DE KIEV !
* Ecoutez sur RADIO.LUCMICHEL :
–https://www.podcastics.com/podcast/episode/radiolucmichel-pcn-nop-geopolitique-anti-nato-luc-michel-ontrairement-a-tbilissi-en-2008-poutine-doit-cette-fois-faire-rouler-les-chars-russes-dans-les-rues-de-kiev-123262/
Après la reconnaissance de Donestk et Lougansk, le maître du Kremlin a porté le premier coup au gouvernement de l’Ukraine et a montré son sérieux et leur a fait comprendre qu’il prendrait des risques et procéderait à des actions militaires si nécessaire, et que la reconnaissance de Lougansk et Donetsk n’était que son premier pas. En conséquence, l’Ukraine a deux options : soit continuer sur la voie actuelle en se soumettant à l’Occident et augmenter les tensions avec la Russie, soit céder et accepter l’humiliation et les exigences ultérieures de Poutine. Or dans les deux cas, la Résistance est avec Moscou pour la bonne et simple raison que le temps est contre les ennemis de la Résistance.
Moscou nous montre à tous le chemin face au bloc USA-Otan. Nous n’avons pas oublié nos états détruits: Urss, Ddr, Yougoslavie, Jamahiriya! Nous n’avons pas pardonné! Il faut soutenir résolument Vladimir Poutine !
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