Par Ma’ali Hasanain
C’était une nuit horrible, les soldats de l’occupation israélienne ont frappée a notre petite porte jaune, qu’on ne le peut pas d’y passer sauf si on marche du côté pour descendre un escalier très étroit au bout d’arriver notre maison sous la terre dans un camp des réfugiées, un camp parmi les trois autour de la ville de Naplouse en Cis Jordanie.
Une nuit sombre de l’été de 2006. Moi, j’étais en deuxième année de mes études de français a l’université , j’avais un examen de Français, la spécialisation laquelle j’ai choisis pour avoir mon certificat BA de quatre ans d’étude, c’était un défi pour moi de réussir a tout pris, c’était très difficile, d’une côté je n’avais pas les moyens qui m’aident à étudier, comme l’internet, les dictionnaires nécessaires, des gens hors de l’université qui connaissent la langue française, même une chaine de télévision qui parle la langue française on n’avait pas même chez nous une télévision qui fonctionne bien, ni un satellite, nous étions pauvres et ma famille étais grande.
Alors c’était vraiment un grand défi pour moi. Mais pourquoi j’ai choisi la langue française. D’un côté, mon père étais un professeur d’anglais j’étais très bonne en anglais, je voulais apprendre une deuxième langue pour être plus ouverte aux autres civilisations et cultures tels que le français. De l’autre, j’aimerais bien être différente des autres en prenant des spécialités différentes même s’ils étaient plus difficiles à l’espoir de trouver une chance du travail à l’avenir. Cela était le conseil de l’université également le conseil de ma mère non éduquée.
A l’intérieur de moi durant les moments les plus difficiles de la deuxième Intifada (Révolution de peuple palestinien contre l’occupation Israélienne) je me dis pourquoi le monde ne voit pas ce qui se passe chez nous, comment on pourrait parler au monde de ce qui se passent chez nous, j’ai pris en compte que je pourrais me débrouiller en anglais, au même temps qu’on doit parler les plus langues possibles pour que le puisse entendre notre voix. C’était des idées d’une fille de presque 15 ans qui voyais devant ses yeux les enfants martyrs menaient sur les épaules des jeunes en disant (Allah Akbar), (La ILAH Ila ALLAH), (Al-chaheed Habib Allah), des phrases qui se répètent chaque jours plusieurs fois quand il y a un martyr.
Autour de nous, des maisons qui s’explosent devant nos yeux, des blessés. Une main d’un des amis de mon frère brulé et coupée jeté devant la porte de notre maison, par la force d’une expulsion. C’était une guerre psychologique car ma mère a chaque incident crie et pleure et dis que la prochaine fois serait le rôle d’un de mes fils. Moi, j’avais un examen au module en analysant des textes et des contes en français, ma blonde professeur était d’origine Italienne, elle s’appelait Luna. Toutes mes pensées étaient de bien étudier et de bien dormir pour pouvoir passer mon examen. Je n’avais pas pris en compte autre chose. Après minuit, les soldats ont envahi notre ancienne maison sous la terre, là où il y avait toute ma famille, sauf mon frère celui qui a été tuée avant un an par l’armée de l’occupation israélienne.
Chez nous, Il y avait mon père de cinquantaine d’année, un homme costeux par apparence, mais qui avait une maladie cardiaque, qui a fait plusieurs opérations très graves au cœur. Ma mère, de quarantaine d’année, une femme d’origine villageois, petite, ni mince ni grosse, elle avait toujours les larmes aux yeux depuis l’assassinat de mon frère. Son joli visage a vu beaucoup de terribles scènes durant le premier Intifada (révolution) en 1987, j’avais 1 ans.
Le deuxième Intifada a commencé en 2000 et finit en 2008. Huit ans très lourds sur les épaules des palestiniens, surtout les habitants de Naplouse et Jennine en Cisjordanie même le Président palestinien étais encerclé dans deux chambres de son territoire au centre de la ville de Ramallah et menacé d’être tué par les soldats et les chars militaires israéliens qui pointent leurs lances sur la résidence du Président jour et nuit depuis plus de deux mois.
Vous imaginez les sentiments d’un peuple dont leur Président est menacé, ou est la surté, la sensation d’être protégés. Des maisons entières ont été détruites et par fois sur la tête des habitants. Beaucoup de martyrs, de blessées et de sans-abris. Des quartiers a la vielle ville de Naplouse ont été défigurée, comme les corps des martyrs. Des ordures partout, durant le couvre-feu, qui dure parfois deux mois consécutifs.
Dans des lieux différents de la ville on n’arrive pas à récupérer les martyrs à cause du couvre-feu, même les ambulances étaient interdites de passage. Les cadavres restent allongés au sol jusqu’à ce qu’ils pourrissent, on sent leur odeur a des mètres de distance pour connaitre leur présence. C’était difficile d’identifier les martyrs, même leurs familles ne les connaissent pas. Parfois difficile d’accepter de croire qu’ils sont leurs enfants.
Des autres familles ne pouvaient pas acheter du lait ni des couches pour leurs bébés. La plupart des habitants manquaient de la nourriture essentielle. L’un compte sur les autres qui ont plus des choses à donner, les familles du camp s’aident entre eux. Une image de fraternité et de solidarité entre les voisins et les habitants du camp. Par exemple ma famille a été logée chez les voisins pour 17 jours, parce que notre maison était menacée d’être détruite en situant sous la rue ou il passe les grandes chaires militaires qui cause chez nous un tremblement de terre. C’était une horreur complète.
Il y avait aussi mes deux grands frères, de vingtaine d’année, deux autres frères de dizaines d’année, le plus petits frère Yassine moins de deux ans, Et moi. C’était une humiliation de l’humanité, mon père qui est cardiaque, a mis sa main sur sa poitrine, et sa colleur est devenue très pale, presque jeune, et il trouva de difficulté à monter l’escalier et à respirer. Nous étions menacés à quitter la maison dans une demie minute et mon père n’avait pas la capacité de monter vite l’escalier, j’avais l’impression que mon père va mourir cette nuit-là.
Ma mère, diabétique, une mère de 9 enfants, 3 entre eux, ce sont des adultes, être adulte pendant l’Intifada veut dire que votre vie est menacée, ou bien vous avez trois chois, soit être blessé ou prisonnier, ou martyr. Et une autre route, être un espion pour l’armée Israélienne si tu n’as pas de conscience, ni de religion, ou aucune valeur humaine. Cette mère de 9 enfants qui avait deux générations ; des adultes et des enfants, et un mari malade, un de ses fils a déjà été tué il y a un an, son fils ainé à ce moment-là est menacé d’être emprisonner, sa maison est aussi menacée d’être détruite. Quelle catastrophe… Dans sa tête elle a toujours l’image de son fils martyre, elle a toujours peur que les autres frères aient la même fin.
Je ne savais pas combien de diabète avait ma mère a cette nuit-là, ni qu’elle était la vitesse de tremblement du cœur et du corps de mon père. Et moi j’avais peur à toute ma famille, aussi inquiète à mon examen du conte en français, je pensais, je ne sais pas si ma professeure va comprendre ma situation et mon prétexte et ajourne mon examen a plus tard, si non, je vais le passer avec n’importe quelle note. Une fois je pense à mon examen, dix fois je pense à mon frère, à mes parents, à mes frères, surtout le plus petit, auquel je suis très proche.
C’était une nuit terrible pour nous tous. Je sais très bien que la plupart du peuple palestinien a vécu des nuits pareilles, peut-être plus terrible aussi. On ne savait pas mesurer le genre de la haine et du chagrin dans les cœurs des gens. Mais la seule chose que je connais, c’est qu’on se partage la même vie sous une occupation sévère qui veut prendre notre terre, nos pères, nos frères, détruire tout, même de voler nos souvenir, elle voulait nous détruire, de l’intérieur par des chocs de perte de personne de nos familles, ou de nous proche. A l’extérieur par détruire nos biens, nos maisons, nos magazines, nos services, même l’infrastructure.
Mon frère ainé volait se cacher derrière une mure, mes parents ont criée a haute vois surtout ma mère, « ils vont détruire la maison sur toi, et sur nous tètes tous ». On a tous monté l’escalier un derrière l’autre, après que les soldats ont frappé sévèrement à la porte, ils ont parlé à nous avec de haut parleur. Nous avons tous très peur, ils ont conduit mon frère ainé près du véhicule militaire, ils l’ont frappé sévèrement avec leurs armes en fer sur la tête sur les bras et les jambes, ils l’ont frappée devant nous, partout, ils ont couvert ses yeux et crié qu’il enlevé son pantalon dans la rue et ils l’ont laissé presque nu, devant nous. Sa femme aussi regarde et pleure, ils étaient mariés récemment, ils n’avaient pas encore des enfants.
Quelques minutes plus tard, ils ont pris mon frère dans le véhicule militaire avec des autres véhicules qui le protège « un convoi d’humiliation humaine ». Comme ils ont pris une partie de notre cœur, on ne comprend pas pourquoi, et qu’est-ce qui se passe ? Et on regarde derrière lui en imaginant beaucoup de chose ; on ne savait pas son destin, c’étaient des moments fatidiques, qui mettent son avenir, l’avenir sa femme et l’avenir de ma famille dans une situation très délicate.
Beaucoup de questions qui se posent, combien il va être juge, ou condamne et pourquoi ? On a plusieurs possibilités une condamnation sévère va peut- être arriver à jamais ou dizaines des fois a vit, ou quelques années, ou quelques mois… Dizaines d’idées ont envahissent nos têtes, mais on n’ose pas de parler de de sa que très peu. Chaqu’un d’entre nous avait peur sur les autres, surtout on avait très peur sur mon père car son cœur ne supporte plus. Mais plus tard, ma mère a admis qu’elle avait eu peur de la mort de mon père cette nuit-là.
Les véhicules sont allés y compris mon frère qui est dedans. Une révolution a été enflammée dans le cœur de ma mère, elle a commencé à courir à toute vitesse dans la rue en criant « Allah Akbar, vous avez pris mon fils, vous voulez le tuer comme son frère… Pourquoi vous faites cela, vous voulez prendre tous mes enfants ? »
Dans sa pensée dans son cœur aussi son deuxième frère M. Celui qui a été arrêté il y avait an d’une autre sèvre manière hors de la maison comme s’ils étaient des criminels dans des conditions très difficiles dont les visites étaient une partie de la mort, tout était interdites même faire rentrer des vêtements pour lui. Le pire que son frère aussi a été emprisonné à la même prison pour 4 ans avant lui, il y avait juste un mur qui sépare entre eux et les deux ne peuvent pas se voient ni se rencontrent durant toute la période de leurs condamnations.
Ma mère cour jusqu’à maintenant dans une rue sans fin, des autres mères palestiniennes courent dans des autres rues différentes. Ma mère cherche toujours la fin de la rue dans les yeux tristes de mon frère, dans ses regardes perdus, dans ses cheveux gris, dans sa nouvelle bizarre personnalité après avoir passé deux ans et demis en prison d’humiliation israélienne.
Ma’ali Hasanain
Naplouse-Palestine
Source : Ziad Medoukh