Q : Le 20 janvier, l’Assemblée nationale française a adopté une résolution non contraignante accusant le gouvernement chinois d’avoir commis un « génocide » contre les Ouïghours et invitant le gouvernement français à le « reconnaître officiellement » et à le « condamner ». Quel est votre commentaire là-dessus ?
R : Faisant fi des faits et du bon sens, la résolution concernée constitue une diffamation et une stigmatisation délibérées contre la Chine et une ingérence brutale dans les affaires intérieures chinoises. Nous nous y opposons fermement et la condamnons vivement.
Sur le sujet concerné, la partie chinoise a déjà, à maintes reprises et à tous les niveaux, engagé un dialogue exigeant avec la partie française pour lui signaler de manière très claire et sérieuse : dans le fond, les questions liées au Xinjiang ne sont pas des questions ethniques, religieuses ou des droits de l’homme, mais celles de la lutte contre le terrorisme, la radicalisation et le séparatisme, qui touchent à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à la sécurité nationale de la Chine. Les allégations sensationnalistes sur le Xinjiang telles que le « génocide » sont de purs mensonges basés sur des préjugés et de l’hostilité envers la Chine. Leur but n’est pas du tout de défendre les droits de l’homme, mais de contenir le développement de la Chine et de saper la solidarité interethnique et la stabilité au Xinjiang.
La partie chinoise a aussi exprimé ses vives préoccupations que la résolution concernée porterait gravement atteinte aux relations sino-françaises ainsi qu’à la crédibilité et à l’image de la France aux yeux des Chinois. La partie française est en pleine conscience de l’absurdité et de la nocivité de cette résolution. Il lui faut faire preuve de cohérence entre parole et acte et prendre des actions concrètes pour sauvegarder le développement sain des relations sino-françaises.
Source : Ambassade de Chine
http://www.amb-chine.fr/…
Notre dossier Chine