Par Boualem Snaoui
Combien ça se « Corse » pour notre « casse-tête », puisque les Alsaciens et les Bretons les avaient déjà aux « Basques », depuis que le Conseil constitutionnel en France a censuré leurs langues régionales, en date du 21 mai 2021; Alors l’élite de la « Franco-folie » mondialisée a mis les voiles pour ouvrir un nouveau front avec la « langue » (et pas par la pointe Nord-Est de la République tunisienne, appelée « cap Bon », le 25 et le 26 septembre prochains) qui sent de loin l’odeur du jasmin, pour achever sans doute ce peuple, l’interrompre dans son élan républicain et le réatteler à la charrue des « révolutions colorées ». On dirait qu’il y a du « salaire au mérite » dans l’air, à l’image (mais juste à l’image) de ce qu’ils sont en train d’inoculer à dose homéopathique, dans le monde du travail en France, un peu comme Louise Demitrakis, alias Abdou Semmar, et sa bobine de billets de 500 000 €.
C’est « notre régime », c’est « notre système » qui met « le cap Bon » sur les terres de Bourguiba, pour embaumer le peuple du « printemps » aromatisé par les essences de cette oléacée, le jasmin, et qui a ruiné la population et les classes les plus démunies; mais c’est surtout grâce au savoir faire de la police de la pensée du Merlin Merzouki et de son pote de tapis Ghanouchi. En réalité, si tu as un œil de lynx, tu te rendras compte que cette « République arabe » échappe encore au « régime », au vrai, celui qui produit les chaos et les destructions des « peuples en trop », et qui lui a inoculé les « souches » du terrorisme, source alimentaire qui gave les puissants. Mieux, cela me semble correspondre à la stratégie de la pénétration et de l’infiltration pour inséminer le tribalisme, et faire croire aux citoyens que « la monarchie arabe est l’avenir de l’homme ». Briser l’axe républicain (Tunis-Alger) de résistance par l’Est, voilà ce que je vois sous le voile.
Au moment où toi tu t’assois, voire tu t’allonges pour détendre un peu tes muscles et tes neurones, à qui tu as infligé les tortures quotidiennes pour béqueter et payer tes factures rubis sur l’ongle, voilà donc qu’ils sortent l’équipe de nuit en trottinettes, avec des banderoles décorées d’un autre slogan confectionné spécialement pour toi : « Congrès Mondial des Écrivains de langue française ». C’est « le travail posté », si tu as une petite idée sur le vocabulaire de la législation du travail. Tu as bien compris : toi, tu n’es pas francophone et tu écris avec les buchettes de Jacques Bénet. Et puis, ce congrès là est désigné « Mondial », en prévision de l’idée qui pourrait effleurer les neurones de quelqu’un d’autre, qui serait tenté de bâtir un autre congrès francophone quelque part sur terre.
Et même si tu découvres une autre planète un peu « livre » qui aimerait bien t’accueillir pour ton congrès sur la francophonie, c’est encore raté, puisque c’est l’Univers du « libre » qui te l’annonce dans son édition du 8 septembre 2021.
En gros, si tu n’as pas encore compris les règles de ce sport de la course à la plume, qui n’est pas sanitaire, il pourrait bien s’agir de la mise en place du « Pass » de la « franco-folie » qu’on exigera peut-être pour accéder à la dissertation dans la langue de Molière. Rappelle-toi, le commandeur de France lui aussi avait promis qu’il n y aurait pas de « Pass sanitaire », et puis finalement, les promesses n’engagent que ceux qui y croient, comme à l’Ouest, chez leur ami le roi.
Comme une dizaine d’autres auteurs sont attendus, on espère que Chalghoumi, alias « Charles Roumi », cet imam-expert francophone, sera de la partie dans ce congrès mondial de la franco-folie, surtout qu’il ne fait pas partie de la liste des « islamogauchistes » publiée par le site « Français de Souche ». Il faut dire que cela me rappelle les méthodes démocratiques mises en œuvre par les promoteurs de « la politique du kamis » en Algérie, durant la décennie noire, qui diffusaient dans les mosquées, sous le manteau, la liste des intellectuels à abattre.
« Charles Roumi » n’a rien à craindre, puisque répondant déjà aux vœux d’Eric Zemmour, sur le changement des prénoms des Musulmans, il fera peut-être la traduction « français-français » à l’élite mondiale de la franco-folie en Tunisie, son pays d’origine. Il doit être une vraie « souche » de l’élite française, par laquelle le peuple de France est flagellé. Tu n’as pas compris le titre de l’œuvre d’E. Zemmour « la France n’a pas dit son dernier mot » ? Avec ce titre « alerte », les Français, eux, ont intérêt à préparer leurs équipements de protection et leurs armures de « sécurité ».
Mais bien sûr, que manque-t-il au peuple Tunisien, à part la « franco-folie » mondialisée ?
La guide spirituelle de cette festivité mondiale de « franco-folies », n’est autre que Leïla Slimani, fille de son père Othman Slimani, banquier royal à l’Ouest, qui a rendu heureux les sujets de son roi, au point, comme tout le monde l’a vu, ils mettent « les voiles » et se jettent à l’eau par milliers pour fuir le royaume enchanté. « Intellectuelle de sa majesté », coqueluche des médias dominants, elle est la représentante personnelle du commandeur de France Macron, pour « la franco-folie », au sein de l’Organisation Internationale du même nom. Passée par le vieux canard, appelé « Jeune Afrique », (qui vole au dessus de l’Algérie), et par le bulletin trigonométrique Le360.ma (qui tourne aussi en rond autour de l’Algérie), elle n’a pas hésité à déclarer à un autre journal du trône Telquel (journal qui se dit indépendant, comme toutes les publications du château) qu’elle était 100% française et 100% marocaine. Allez rattraper, vous les pauvres au royaume du riche, cette fille qui vole à 200% (si on a bien fait notre addition). Les « Salah Eddine Chaabout » (cet activiste du « hirak » au Maroc, retrouvé mort dans un bâtiment abandonné à Beni Ayyach, mardi 14 septembre 2021) peuvent toujours mourir dans le silence médiatique total des « révolutions pas arabes». Quant à Omar Radi, ce journaliste marocain sans opinions, qui loge dans les geôles du palais à l’Ouest, il peut toujours courir dans sa cellule royale pour détrôner Khaled Drareni, détenu d’opinion de RSF (Reporters Sans Ménard de Jacques-Marie Bourget) sur la bâche géante (conçue par Urban C215 -code politique à déterminer- déployée à Paris, en présence de « tiwatwati », alias Souad Massi) de Christophe Deloire.
Cette pauvre SDF (Sans Domicile Fixe) a même réussi à « conter » les misères de son confinement » à cause du Covid19, dans les colonnes du journal le Monde en mars 2020, à partir de sa maison de campagne où elle « passe tous ses week-ends depuis des années », pour alerter nos dirigeants de la famine et de la pauvreté qui ont englouti le quotidien des dominants. Ceux qui ont jugé sa situation comme « une situation privilégiée », et on en pointé l’indécence, ne sont pas charmants. Vous n’avez rien perdu, attendez qu’elle déroule le luxe, le pouvoir et les réseaux du « Paris-Marakkech » de Ali Amar et Jean-Pierre Tuquoi, ces hommes politiques, de droite comme de gauche, ces intellectuels de tous bords, ces patrons du CAC 40, ces vedettes du show-biz, qui s’offrent aussi des plaisirs sexuels, interdits en Europe, sur fond de « misère royale » du peuple. Ce dernier saura peut-être déjouer l’avenir palestinien que le royaume d’Israël lui a confectionné, et éviter d’être broyé comme Mouhcine Fikri, ce vendeur de poisson de la région (ou de la République ?) du Rif, happé dans une benne à ordures et transformé en bouillie, en octobre 2016. Il faut dire qu’au royaume ils sont vraiment ingénieux, puisqu’ils ont inventé « le vote à la poule », puisque des partis politiques distribuaient cette volaille, avant même les dernières élections législatives. Tu crois que je raconte des salades ? alors jette un coup d’œil sur cette vidéo en date du 1er septembre 2021 : « https://www.youtube.com/watch?v=5UsbCges7gU »
Et si la presse française n’en a pas parlé, c’est simplement qu’elle se préparait à couvrir le vote électronique, anonyme disent-ils, des écolos qui bataillent pour vendre des sous marins de guerre à l’Australie. Ces sous marins de guerre, et pas les écolos, doivent-être recyclables pour le « cap Bon de la franco-folie » en Tunisie.
Parmi les autres invités d’honneur, il y a bien sûr l’incontournable K.D (Kamel Daoud), le premier et pas le second, que vous connaissez maintenant, et dont l’étalement du CV pourrait faire couler beaucoup « d’Oncre » sur Oradour-Sur-Glane. Ce grand écrivain, défenseur du « régime de flagellation des Gilets Jaunes » en France, est un opposant au « régime » en Algérie, bien que le commandeur Tebboune, qui « m’a tuer », l’ait reçu en grande pompe au siège de la Présidence de la République algérienne, en compagnie d’Adlène Meddi, « l’onde de choc du journal Le Point ». Je l’ai vu venir au secours du royaume de « Nicolas Joli », dans son « dangereux rêve d’une guerre », qu’il mène d’ailleurs depuis bien longtemps maintenant, contre l’Algérie et son peuple ; c’est pour cela que tu as intérêt à te salir, pour protéger tes arrières, s’il te propose de te laver. La preuve ? Cet ancien islamiste avait confié au « cœur de sa nuit » à Leila Slimani, en janvier 2019, qu’il avait la quéquette en fête au moment où les Algériens, durant la décennie noire, se faisaient découper en rondelles. Il ajoute, qu’en tant de paix, il s’ennuie. Ses meilleures années à lui (sexe, alcool et vie intense), il les situe dans l’horreur du peuple algérien. https://youtu.be/1EI2OZvNFFE
A ton avis, pourquoi est-il injecté dans « la franco-folie », avec sa confidente d’écran, Leila Slimani, au cœur de leur nuit ?
L’un de ses potes, qu’il admire et qui est de la partie dans cette aventure « franco-folle » en Tunisie, n’est autre que Boualem Sansal, avec qui je ne partage heureusement que le prénom, ce supporter du régime des généraux de Tel Aviv, mais opposant au régime en Algérie. Tu as compris ou pas le sens du mot « régime » ou pas ?
A une tentative d’infiltration du « Hirak » par le canal de la banane, en avril 2019, un camarade militant a demandé « solennellement que son nom soit retiré de la liste des signataires » d’une pétition circulant sur les réseaux, en précisant : « Il est profondément choquant et démagogique que la promotion d’un appel réside dans un fourre-tout de signataires, sans aucun discernement, permettant au ver de pourrir l’intérieur de la pomme ». Il est fou, ce camarade : comment peut-il exclure un grand écrivain, qui collectionne les prix littéraires comme des petits pains, dont le dernier « Prix Méditerranée », qui ne sera pas le premier, est tombé en mai 2021. Le Jury aurait relevé que B. Sansal est contre « le pouvoir en place », et pas celui que tu imagines. Mais bon, ce n’est pas de la politique, mais tout simplement de la littérature.
Alexandre Devecchio, dans le Figaro, le canard des « travailleurs », du 14 janvier 2019, raconte que ces deux grands écrivains se sont rencontrés par hasard dans les nuages, à 10 000 mètres d’altitude, et KD aurait eu un torticolis ! Soit A. Devecchio fait de l’humour, soit c’est le fruit de l’imagination.
Quelle n’a pas été ma surprise, mais qui n’en était pas une, lorsque j’ai croisé des agents d’accueil à l’entrée d’un grand édifice public parisien, classé monument historique en France, décoré avec des badges comportant les drapeaux français, marocains et… et…et et celui de Jacques Bénet, bien centré entre les deux. Il doit y avoir, sans doute, beaucoup de « tourisques » marocains et des descendants du sénateur romain Saluste, venus visiter les sites historiques en France.
A toi de faire la lecture adéquate pour décoder le plan d’encerclement par deux états clairement identifiés, alors que le troisième est à deviner. Il est juste entre les deux, et cela donne peut-être une idée du « dangereux rêve d’une guerre » du KD, publié dans le journal des emmurés, appelé « Liberté », là où déroule ses toiles le « Dilem » du racisme et du fascisme.
« Le Dilem », ce danseur du régime des généraux de Tel Aviv, caricature à qui Ahmed Bensaada a flanqué une fessée bien méritée, « salarié au mérite », qui construit avec ses planches les cercueils des prochains Djamel Bensmail (ce citoyen algérien lynché et transformé en torche vivante par des barbares), c’est qu’à mes interrogations en berbère de chez moi, l’agent d’accueil est parti dans une mixture (arabe, français, berbère, anglais, etc.) d’explications en mode extraterrestre, indéchiffrables même pour le moine FMM2 (Ferhat Mendel Mhenni). Du coup, j’ai compris cet accueil, venant du « berbéristan »
Je vous l’avais dit, je l’ai même écrit : « ils sont en train de berbériser la France ».
Au final, je crois que dans cette festivité mondiale de « franco-folie » ils vont nous faire une grande surprise, en invitant Jean Pruvost, professeur de lexicologie et lexicographie à l’université de Cergy-Pontoise, et chercheur au CNRS, auteur de « Nos ancêtres les arabes »- Ed. Points, 2018-, pour expliquer aux participants « ce que le français doit à la langue arabe ». Et il n’y a aucun risque de « plagiat », ni de « parasitisme pour le pillage de l’ouvrage » de l’ethnologue algérien Salah Guemriche, auteur en 2007 d’un Dictionnaire des mots français d’origine arabe (Ed. Seuil-2007) : « Il y a deux fois plus de mots français d’origine arabe que de mots français d’origine gauloise ! ».
Je sens que cela ne va pas faire plaisir à E. Zemmour, ce condamné par la justice pour sa haine, qui s’apprêterait à prendre en main les destinées de la France et de son peuple.
Cap-Bon pour la « franco-folie » en Tunisie-amie, au moment où la chaine de télévision « France 4 » met le cap royal sur Marrakech, en cette douce soirée du mercredi 22 septembre 2021.
*Dans le théorème de l’inversion des valeurs, « cap Bon » (région côtière en Tunisie) est le synonyme du « bon cap »
Source : Algérie 54
https://algerie54.dz/…