Par Ziad Medoukh
– Hommage à un poète digne, un militant engagé, et un grand humaniste.
De votre terre arabe de Palestine
De cette terre historique et millénaire ,
Terre d’amour et de paix.
Le lieu de votre rêve universel
Cet hommage solennel
A vous le poète de l’espoir et la joie.
Vous êtes pari avant d’écrire le poème de la victoire
Vous êtes mort en exil avant de voir votre Palestine libre,
Et de retrouver votre village natal toujours occupé.
Une disparition douloureuse pour l’humanité
Une grande perte pour un monde en quête de justice
Qui porte avec vous le fardeau de l’espoir.
Mais vous Darwish, vous étiez toujours
Dans votre mort, comme dans votre vie
Une préoccupation pour nous et pour le monde
Vous étiez toujours la scène et le souvenir,
Vous, le voyage de courage et d’esprit.
Vous, les espérances de toutes les générations.
Vous êtes jusqu’à présent débout , vivant dans nos cœurs,
Et nos mémoires.
Comme les palmiers au sommet de la colline
Vous attendez l’arrivée de l’aube
Après ces longues années d’obscurité, et d’atrocité.
Vous l’humaniste hors du commun
Vous le poète à l’âme noble
Vous le résistant pour la vie, et pour l’avenir
Vous l’engagé pour les causes justes
Vous le militant pour un idéal.
Vous dénonciez l’occupation
Vous dansiez entre deux martyrs
Vous souffriez d’un mal incurable
Qui s’appelle espoir
Vous dessiniez un hennissement sur la poussière du passage
Avec votre plume incandescente
La plume de la paix palestinienne.
Vous qui rêvez de retrouver vos champs d’oliviers
Vous qui refusez de se taire et de se résigner
Devant le déchainement de votre peuple terrorisé
Depuis des années et des décennies.
Vous étiez un combat indéfectible pour la justice
Un cri légitime contre le silence
Une lutte permanente pour le droit
Avec des poèmes qui allègent nos souffrances
Un remède aux blessures de l’oppression.
Vous aimiez la vie avec tendresse et générosité
Vous adoriez l’odeur du pain à l’aube
Vous meniez une révolution
Vous incarniez un engagement
Votre force était une puissance d’espérance
Une force tranquille qui résiste et persiste.
Les poètes rêveurs de liberté et de dignité
Attendent que vous soyez levé bruyamment
Avec la voix de la terre
Pour éclairer le chemin pour eux
Afin d’inspirer de vos paroles .
Levez-vous, seigneur des mots
Car l’endroit est toujours
Embourbé en l’absence.
Reposez en paix Mahmoud
Les poètes engagés ne meurent pas !
Les humanistes seront toujours vivants !
Et la Palestine sera libre un jour
Votre Palestine, votre mère des préludes et des épilogues
La maîtresse de la terre
Qu’on l’appellera toujours Palestine !
La Palestine de Darwich, notre Palestine
Et la Palestine et de tous les solidaires et les humanistes .
Source : auteur