Par Marie Nassif-Debs
Nous avions dit et redit, à maintes reprises, que la crise systémique qui sévit au Liban, à cause du système économique et social bâti sur l’obédience au capitalisme international, la rente et le clientélisme, ne peut se résorber qu’en mettant fin à ce système avec tous ceux qui le représentent… vu que la classe dominante au pouvoir, qui se cachait derrière le confessionnalisme afin de préserver sa mainmise sur le pays, n’est plus capable de trouver une solution -même temporaire- afin d’éviter la chute qui se profile à l’horizon.
Il est vrai que les forces du changement sont divisées et, donc, affaiblies, cependant la seule solution véritable et durable réside dans le programme présenté par le deuxième congrès du PCL qui consistait à regrouper toutes les forces politiques et sociales lésées par le système socio-économique précité, sur la base d’un programme à court terme ayant pour mot d’ordre « l’instauration d’un gouvernement de salut national ».
Le but en est la création d’un nouveau système socio-économique basé sur la production et sur le développement des secteurs productifs, tout en profitant des richesses que recèlent nos eaux territoriales. Parce qu’un tel système est le seul capable de renforcer le rôle de la classe ouvrière et des forces vives de la nation.
Nous disons cela parce qu’il nous faut agir vite avant qu’il ne soit trop tard, surtout que l’oligarchie financière ne s’est pas contentée de mettre la main sur tout l’argent des petits et moyens épargnants, puisqu’elle va aujourd’hui dans le sens d’aggraver l’inflation en jouant sur le prix de la livre libanaise par rapport au dollar qui est passé en deux ans de 1510 livres à 23000 livres (soit 1500%).
Marie Nassif-Debs
Beyrouth, le 17 juillet 2021
Source : Assawra
https://assawra.blogspot.com/…