Le samedi 5 juin 2021, la chaîne francophone « kemikem » basée au Luxembourg invita le professeur de français universitaire, chercheur, écrivain d’expression française, et simple citoyen palestinien de Gaza, Ziad Medoukh.
Pour s’exprimer d’une part sur la situation actuelle stagnante dans la bande de Gaza, deux semaines après le cessez-le-feu et d’autre part, les projets de reconstruction dans cette région dévastée par les 11 jours de bombardements israéliens intensifs de mai dernier.
Interviewé par le responsable de la chaîne, l’universitaire palestinien répondit aux questions posées par l’animateur et le public qui assista en direct à l’émission via Internet.
En début d’émission, monsieur Medoukh s’exprime sur la situation actuelle dans la bande de Gaza après la fin de l’agression israélienne.
Une situation stagnante depuis plus de 14 ans, marquée par aucun changement sur le terrain, avec le maintien du blocus israélien inhumain, la fermeture des passages et l’absence de perspectives. Par la suite, il a ajouté que tant que les problèmes de fonds demeurent à l’exemple de : l’occupation et de la colonisation illégales de nos terres, d’une politique d’étouffement économique par le blocus à l’encontre des civils, et tant que se régime d’apartheid colonial bénéficie d’une impunité totale, une nouvelle agression de l’armée d’occupation israélienne n’est pas à exclure.
L’universitaire, évoqué en deuxième partie d’émission, les projets de reconstruction sous la houlette du haut comité national pour la reconstruction qui dressa le bilan sur l’évaluation des dégâts, informant que des États et de grandes organisations internationales se sont engagés et vont s’occuper de la reconstruction de toutes les infrastructures civiles détruites après une conférence internationale prévue dans les semaines qui viennent.
Monsieur Medoukh, a remercié à cette occasion, tous les solidaires de bonne volonté partout dans le monde pour leur mobilisation pendant et après la nouvelle offensive militaire israélienne contre les civils palestiniens à Jérusalem, en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et dans les territoires de 1948.
En conclusion, l’universitaire a confirmé que la population civile dans l’enclave isolée est confiante après cette nouvelle épreuve, elle est toujours debout, elle tient bon, elle patiente, elle espère un changement dans l’attente d’une solution politique.
Suivez cette intervention de Ziad Medoukh sur la chaîne « Kemikem » à partir de cette vidéo :
Source : Ziad Medoukh