Par ParsToday
Lors d’un discours aux visées intérieures, le chef d’état-major de l’armée israélienne a mis en garde l’administration Biden contre les conséquences d’un possible retour des États-Unis à l’accord nucléaire signé en 2015 avec l’Iran.
Aviv Kochavi a affirmé, mardi 26 janvier, avoir demandé à ses équipes de travailler sur de nouveaux « plans » pour contrer ce qu’il qualifie de « menace nucléaire iranienne ».
Estimant qu’un retour à l’accord sur le nucléaire iranien « serait une mauvaise chose », le général israélien a affirmé avoir ordonné à l’armée de « préparer des plans opérationnels additionnels » contre l’Iran en 2021.
Les autorités israéliennes craignent que l’arrivée à la Maison-Blanche de Joe Biden, qui considère la politique de Donald Trump vis-à-vis de l’Iran comme un échec, s’accompagne d’une tentative pour sauver cet accord.
« Tout accord qui ressemble à l’accord de 2015 est une mauvaise chose, tant sur le plan stratégique qu’opérationnel », a dénoncé Aviv Kochavi.
« Les pressions sur l’Iran doivent se poursuivre, l’Iran ne peut pas avoir de capacités pour posséder une bombe nucléaire », a rajouté le chef d’état-major de l’armée israélienne.
Jeudi 14 janvier, le quotidien à grand tirage israélien Israel Hayom a rapporté que l’armée examinait trois options pour contrer l’Iran.
Dans la foulée, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il empêcherait l’Iran d’accéder à la bombe atomique.
Suite aux propos de Netanyahu, un responsable des services de sécurité israélien a mis en garde le régime contre les conséquences de toute agression visant l’Iran, ajoutant que celui-ci y réagirait par une riposte foudroyante.
Ces menaces interviennent alors qu’Israël fait face à une avalanche de problèmes sur le plan intérieur : des protestations et des affrontements, la propagation en hausse du coronavirus, la mauvaise gestion, les problèmes économiques et les différends entre les partis politiques. De plus, le tribunal a refusé de reporter le procès de Netanyahu.
En effet, le régime israélien sait bel et bien que ses actes malveillants rencontreront une mesure punitive de la part de Téhéran mais son ignorance quant à la date, au lieu et la manière de cette mesure le fait basculer dans une angoisse sans fin.
D’autre part, le départ de Donald Trump, en tant que principal allié de Netanyahu, préoccupe vivement le Premier ministre israélien et son cabinet, d’où leurs fanfaronnades visant à cacher cette inquiétude.
Source : ParsToday
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