Par Ziad Medoukh
Silence, on tue les prisonniers palestiniens malades !
Le prisonnier palestinien Maher Sasah, âgé de 45 ans, originaire de Qualqilya, au nord de la Cisjordanie occupée, détenu dans les prisons israéliennes depuis 15 ans, est décédé ce mercredi 20 janvier 2021 dans la prison israélienne de Rimonim .
Le détenu Maherl est mort suite à plusieurs maladies, mais surtout à une négligence médicale délibérée, il avait également contracté le coronavirus en détention., il a été arrêté en 2006. Ce père de six enfants a été condamné à 25 ans de prison.
Depuis 1967, 227 prisonniers palestiniens sont morts dans les prisons israéliennes.
Ce prisonnier entravé par la police, soi-disant la plus morale du monde, d’un Etat, soi-disant le seul Etat démocratique de la région, ne sera ni le premier ni le dernier détenu palestinien mort dans une prison israélienne.
De par une négligence médicale délibérée, de par les mesures atroces de l’occupation contre tous nos prisonniers, mais surtout, de par le silence complice de la communauté internationale, cette situation va se répéter.
La mort de Maher va inciter toute notre population à continuer son combat pour la libération de tous les détenus des ghettos israéliens., et contre toutes les mesures illégales de cet état d’occupation.
Cet état d’apartheid continue sa politique agressive contre eux, comme contre toute notre population civile. Il poursuit ses crimes contre des prisonniers isolés qui sont de plus en plus abandonnés à l’arbitraire et à l’acharnement criminel des autorités pénitentiaires, sans suivi médical, ni visites.
Dans ces prisons, leur situation se dégrade jour après jour, et les autorités israéliennes aggravent encore leur souffrance par des mesures illégales et des provocations permanentes. Une mort lente attend les cinq mille prisonniers qui sont toujours derrière les barreaux israéliens.
Ces conditions qui se sont aggravées ces derniers jours, avec le risque d’avoir une contamination rapide pour ces prisonniers par le coronavirus- plus de 290 prisonniers sont infectés par le virus- Surtout qu’aucune mesure urgente n’a été prise par les autorités pénitentiaires israéliennes pour freiner la propagation de ce virus dans toutes les prisons , ni pour protéger les 5000 prisonniers palestiniens toujours derrière les barreaux de l’occupation. Des prisonniers qui vivent la surpopulation carcérale.
En attendant, derrière les prisonniers palestiniens, tout notre peuple va poursuivre le combat, jusqu’à la conquête de ses droits légitimes et jusqu’à la sortie du dernier détenu des prisons et des ghettos israéliens.
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